Faïza Ibrahim, membre du PCR fait d'abord le bilan de la Reconstruction du PCR depuis le 30 septembre dernier.


"Nous avons tiré toutes les leçons des dernières élections"
L’organisation : Le PCR compte 19 sections qui touchent 18 communes. Dont les deux nouvelles ont été reconstruites à Saint-André et Saint-Paul. Et là où nous n’avons pas encore de sections en tant que telles mais des cellules de camarades, les sections seront créées d’ici le courant de l’année. Sur le plan des adhérents, nous nous fixons pour objectif de dépasser les 4 000 d’ici la fin de cette année.

Dores et déjà, nous en sommes à environ 3150. Et cette année, nous avons décidé de placer notre campagne d’adhésions en hommage à Roger Hoarau, qui nous a quitté en début d’année. Nous avons également relancé l’organisation du PCR sur la base des cellules et les sections se réunissent maintenant régulièrement. Du travail reste à faire pour reconstituer tout notre réseau cellulaire et d’ici fin juin nous ferons un nouveau bilan.

La communication : Notre journal "Témoignages" traverse des difficultés. Les instances dirigeantes ont pris des mesures pour redresser la situation. Nous sommes en plein travail sur cette question qui mobilise nos énergies de manière constante.
Par ailleurs, lors du Congrès nous présenterons notre nouvelle charte graphique et notre nouveau logo. A côté de cela notre site internet avance et nous avons investi les réseaux sociaux. Sur le plan de la communication, nous avons là aussi encore des efforts à faire et une Commission est chargée précisément d’apporter les réponses les plus adéquates.

Sur le plan idéologique : Les thèses ainsi que le projet du Parti seront discutés dans les sections d’ici le 6 avril. Et le Congrès se prononcera sur chaque aspect de manière démocratique, qui se soldera par un vote des congressistes. Malgré encore des insuffisances, nous travaillons à les corriger sereinement avec l’ensemble des membres. En tout cas, tout est mis en œuvre pour être prêt pour le Congrès.


Yvan Dejean présente les conclusions de ces travaux : Nous avons tiré toutes les leçons des dernières élections et nous avons entrepris notre marche en avant pour les nouveaux scrutins. Le chantier des municipales est ouvert dans toutes les sections.  Notre marche en avant, d’une manière générale, a pour objectif de continuer à servir le peuple réunionnais, donc de répondre à ses attentes concrètes et urgentes, sans renoncer à élaborer un plan et une stratégie à long terme pour construire l'avenir du pays.

Les grands défis de demain ne doivent pas occulter les difficultés immenses, croissantes et de plus en plus dramatiques, qui étreignent maintenant la population réunionnaise.  Et pour être entendus du peuple lorsque nous parlons du futur, il nous faut faire ou refaire la démonstration de notre capacité de l'aider, ici et maintenant. Toutes les revendications qui émanent du peuple doivent être entendues : et il nous faut épouser les luttes pour l'emploi, le logement, contre la vie chère, pour l’identité et pour la démocratie.

Mais un parti réunionnais ne peut se satisfaire de l'immédiat. Et ce serait tomber dans le populisme que d'affirmer que seule l'urgence compte, et que nous avons les éléments et les moyens d'y répondre entièrement aujourd'hui. Pour ne pas insulter l'avenir, il ne faut pas mépriser le présent. Mais pour respecter véritablement le peuple Réunionnais, et ne pas trahir nos enfants et tous ceux qui viendront après nous dans notre pays, nous nous devons d'établir une perspective générale.

Et cela, sur plusieurs décennies, dans un monde en plein bouleversement avec les changements climatiques, une progression démographique sans précédent, des échanges mondialisés et des innovations technologiques fulgurantes. La tâche est immense, et le Parti communiste réunionnais est conscient de ne pouvoir l'accomplir sans l'union et le rassemblement du plus grand nombre.  Pour cela, la reconstruction de notre organisation, qui doit redevenir le moteur de la décision politique et l’agitateur d’idées du pays, est une étape indispensable.

Dans l’immédiat, et pour lancer la préparation de notre Congrès, qui est placée sous le 350 ème anniversaire de la naissance du peuple réunionnais, nous avons décidé d’organiser 3 meetings régionaux.

- Saint-Louis : le mercredi 27 mars à Bois de Nèfles Coco – Salle Payet
- Sainte – Suzanne : le mercredi 3 avril au Bocage
- La Possession : le jeudi 4 avril à La Possession.

Rédigé par La Rédaction le Lundi 25 Mars 2013 à 19:17 | Commentaires (0)

Sous le titre : "Le défi d’un nouveau temps", j’avais proposé, sur mon blog, l’idée d’un référendum pour dire par "oui ou par non" si La Réunion, dans le cadre de la République, souhaite disposer de prérogatives nouvelles pour engager un véritable changement. J’avais même proposé une méthode.


Le défi d’un nouveau temps ! Partie 2 - "nou lé pas plus, nou lé pa moin…"
Cette nouvelle contribution au débat m’amène tout naturellement à donner un point de vue sur ce que pourrait être ce « défi d’un nouveau temps ».
 
Dans mon esprit celui-ci nous dicte d’abord de faire un bilan, honnête, depuis la Loi du 19 mars 46 jusqu’à nos jours. C'est-à-dire 67 ans d’assimilation et d’intégration. Ce « droit d’inventaire » doit être guidée par un principe : Se garder de tous excès en toutes matières.
 
A coup sûr, nous y verrions alors un peu plus clair. Nous disposerions d’une vision d’ensemble qui serait partagée. A partir de là, il serait un tantinet plus aisé d’oser poser sur le papier les voies et moyens pour répondre à l’urgence et préparer l’avenir.
 
Il s’agit de passer d’une société qui se caractérise par des inégalités insupportables a un modèle, avec pour base : l’Egalité réelle entre tous les citoyens d’une même République. Ce qui me fait dire que le « nou lé pas plus, nou lé pa moin » de Laurent Vergès reste plus que jamais d’actualité.
 
Rechercher l’assentiment populaire le plus large est une des conditions pour réussir ce défi pour nous-mêmes, nos enfants, nos petits enfants et les autres générations.
 
 
 

Rédigé par Yvan Dejean le Jeudi 14 Mars 2013 à 12:31 | Commentaires (1)

De messieurs Albert Ramassamy et Paul Vergès, sénateurs ; de M. Didier Robert, président de Région à madame Ericka Bareigts, députée ; ou encore de M. Alain Bénard, ancien maire de Saint-Paul, aux acteurs économiques ou intellectuels : tous appellent à un « changement de modèle pour La Réunion ».


Le défi d’un nouveau temps !

Sur les barricades les jeunes aussi ont appelé, à leur manière, à un changement de système. M’est d’avis que chacune et chacun à sa propre idée quant au contenu qui doit être donné au changement. Et il faut constater que, dans le même temps, personne n’appelle à rompre avec la République. Bien au contraire !

Il s’agit plutôt de rompre avec une certaine manière de faire qui, pour l’heure, étouffe les bonnes volontés ainsi que les initiatives capables de recréer du lien social.

Dans ce concert de bonnes intentions j’en appelle aussi à ce changement, maintenant ! C’est-à dire, avant qu’il ne soit, tôt ou tard, trop tard pour colmater les brèches. Les manifestations de ces derniers jours ne sont que le cône d’un volcan…et l’on n’éteint pas les volcans avec des grands mots et des tours de passe-passe.

Venir dire ici qu’il serait alors profitable que tout le monde se retrouve autour d’une table, afin d’échanger et de dégager une plate-forme relèverait, peut-être, d’une certaine naïveté. Je m’abstiendrais de l’écrire... Mais, n’étant pas adepte du discours populiste ambiant, j’ai la faiblesse de croire que cela reste possible, et de croire- encore, que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.

 

En revanche, à titre personnel en tant que Réunionnais, je souhaite contribuer à faire avancer le débat en proposant à l’opinion:

 

  • De réclamer la parole par référendum :

 

- Pour dire par « oui ou par non » si elle souhaite que La Réunion, dans le cadre de la République, dispose de prérogatives propres pour engager un véritable changement.

 

Dans mon esprit il y aurait deux étapes. D’abord une consultation des électrices et des électeurs, sur l’idée même d’un recours au référendum.

 

Puis, en cas d’un « oui », une commission qui réunirait les élus (es), les acteurs sociaux, le monde économique, le monde associatif, les partis politiques, des personnalités qualifiées serait chargée d’élaborer des propositions consensuelles.

 

Ce sont ces propositions qui seraient soumise par voie référendaire à l’ensemble du corps électoral. Cette expérience démocratique novatrice pourrait s’étaler sur un délai de 6 à 8 mois pour un vote solennelle fin 2013.

 

Le dernier mot reviendra toujours au peuple qui dans sa sagesse saura faire, à coup sûr, le bon choix pour lui-même et les générations futures. Plus qu’un pari, c’est le défi d’un nouveau temps.

 

 

 



Rédigé par Yvan Dejean le Vendredi 8 Mars 2013 à 07:21 | Commentaires (0)
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