Après le passage des cyclones Dumile et Felleng à quelques semaines d’intervalle, le bilan est particulièrement lourd.


Propositions d’urgences pour la protection des biens et des personnes
Le réseau routier est fortement endommagé; des milliers de foyers ont été privés d’électricité et le réseau a été endommagé; l’eau potable s’est faite très rare en particulier dans les hauts de l’île; les cultures maraîchères ont souffert, et les planteurs connaissent une situation difficile; des dizaines d’habitations ont été inondés.
 
Comme si cela ne suffisait pas des dizaines de milliers d’usagers de la route vont vivrent une véritable galère suite à la destruction des radiers de la rivière Saint-Etienne et du Ouaki.
 
Toutes ces conséquences étaient prévisibles. Elles risquent de se répéter et de s’amplifier à court terme quant on sait que les phénomènes cycloniques seront de plus en plus chargés d’eau et accompagnés de vents d’une rare violence.
 
C’est pourquoi, et pour faire face à l’urgence de la situation, je mets en débat les propositions suivantes :
 
1 : La création d’un fond d’aide exceptionnel de l’Etat en direction des collectivités.
 
2 : La mise en place d’un dispositif pour l’investissement d’urgence à taux zéro.
 
3 : La mobilisation des partenaires institutionnels pour la suppression des radiers et la réalisation d’ouvrage qui permette de désenclaver la population.
 
Le but est simple : Se mettre autour d’une table pour se fixer comme priorité la protection des biens et des personnes parce qu’en l’état, malheureusement, nul n’est a l’abri dans notre pays.
 
Yvan DEJEAN

Rédigé par Yvan Dejean le Lundi 4 Février 2013 à 10:28 | Commentaires (0)
La question des radiers
Une fois encore, les intempéries et un surcroît de précipitations ont entraîné la fermeture du radier du Ouaki. Une fois de plus, les automobilistes et tous ceux qui voyagent par les transports en commun seront victimes des caprices du climat.

Une fois de plus, l’actualité prouve que le radier du Ouaki est sensible même à des conditions météorologiques qui ne sont pas extrêmes. Ces considérations m’amènent à redire ce que j’ai déjà dit à de nombreuses reprises : nos mi-hauteurs méritent d’être desservies par des axes sécurisés, capables de résister aux intempéries.

A l'échelle de l'île, il est urgent d'engager un véritable recensement de l'ensemble des radiers, afin d'élaborer un plan général et les études nécessaires à leur éradication.  Dans le cas précis du radier du Ouaki, je réaffirme que la construction d’un pont traversant le Bras de Cilaos est plus que nécessaire : elle est indispensable, comme le prouve cette nouvelle interruption de la circulation.

Rédigé par La Rédaction le Lundi 28 Janvier 2013 à 23:45 | Commentaires (0)
"Je suis solidaire du peuple malien !"
La guerre au Mali. Pour l’heure, à vrai dire, nous disposons que de très peu d’informations sur ce conflit armé. Et ce ne sont certainement  pas les communiqués divers qui me feront changer d’avis.

En revanche nous savons à coup sûr qu’à l’exception de quelques timides déclarations de soutien, ni l’Italie, ni l’Angleterre et encore moins l’Allemagne n’ont engagé de troupes au sol. Vue du côté européen les soldats français sont donc seuls sur le terrain.

Même M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU, qui il est vrai a « salué une opération courageuse menée par la France mais émis certaines réserves ». Quant aux Etats-Unis, par peur, dit-on, de représailles sur le sol américain, ils se sont également abstenus d’engager leur puissante infanterie.

Le tour des forces « occidentales » en présence étant fait, disons le aussi tout net : une guerre reste une guerre. Et selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, l’UNHCR, la crise au Mali a dores et déjà déplacé depuis l’année dernière plus de 370 000 personnes.

L’UNHCR estime que près de 400 000 personnes pourraient encore fuir le conflit dans les prochains mois. Au total près d’un demi million de personnes.

Combien malheureusement de victimes innocentes tomberont au "champ d’honneur" ? Combien d’hommes, de femmes et d’enfants seront tristement et inhumainement comptabilisés dans la colonne « dommages collatéraux » ? Connaîtra t-on le nom et la nationalité de tous les morts ? Se dirige t-on vers un nouvel Afghanistan ? Enfin, combien coûte et va coûter cette guerre ?

Ces questions trouveront je l’espère une réponse. Pour l’heure le minimum que je puisse faire s’est d’apporter toute ma solidarité au peuple Malien qui manifestait publiquement pour de meilleures conditions de vie.

En effet, si au départ, l’intervention devait stopper la progression des insurgés, désormais, l’objectif est de "libérer" un pays deux fois plus grand que la France, et dont les institutions politiques et militaires sont en lambeaux.

C’est pourquoi il est tout aussi légitime de s’interroger sur encore un point : Comment la France peut-elle parler de "protéger les intérêts français" dans cette ancienne colonie française, devenue l’un des pays les plus pauvres de la planète ?

Rédigé par La Rédaction le Lundi 28 Janvier 2013 à 02:00 | Commentaires (0)
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