J’ai posé la question à des amis - es. Sur un modeste échantillon de 23 personnes voici le résultat :


Smic : + 2% / Qu’en pensez vous ?
Pour une majorité « c’est insuffisant ». Pour une part très infime « heureusement que c’est pas plus, parce que les patrons auraient pu trouver un prétexte pour licencier ». D’autres  estiment que, « contrairement à l’ancien gouvernement, celui ci a fait ce qu’il pouvait compte tenu du contexte économique dégradé ». Et enfin, il y a ceux qui disent que « toute façon cela ne les concerne pas parce qu’ils sont au chômage ».
 
J’obtiens quatre séries de réponses qui finalement, à la lecture de la presse, rejoignent quasiment les points de vues qu’expriment a priori  les différents groupes sociaux majeurs qui composent  La Réunion. Il font donc part,  pour la majorité d’entre eux, d’un sentiment commun selon lequel  « le changement » tant attendu, et demandé par le suffrage universel, n’est pas au rendez vous. 
 
Pour éviter toute controverse stérile je préfère, pour le moment, constater que le changement n’est, pas encore réellement perceptible dans notre réalité quotidienne. Et comme l’aurait fait en son temps, Saint-Thomas j’attends de voir pour croire.
 
Pour La Réunion, il serait, à mon sens, absurde de vouloir penser un seul instant que ce changement passe par des solutions qui s’appliqueraient de manière mécanique d’un bout à l’autre de la République.
 
Pour ne prendre qu’un exemple : à la différence de ce qui se passe dans l’Hexagone, 90 % des PME et TPE de l’île comptent, tout au plus, un ou deux salariés. De surcroît elles tentent de survivre dans un marché restreint. Lequel « marché intérieur » devra faire face aux Accords de Partenariat Economique qui, si nous n’y prenons pas garde, risque de plonger notre économie insulaire dans un gigantesque marasme. 
 
Difficile également d’imaginer qu’elles pourront, dans le même cadre législatif en vigueur espérer embaucher de manière significative nos jeunes à la recherche d’un emploi.
 
C’est pourquoi je réitère ma proposition d’une Zone Franche Globale d’Activités pour les Hauts. Le but : Faire bénéficier à toutes les professions situées à mi hauteur d’exonérations maximale. La contrepartie demandée : l’embauche. Nos artisans, commerçants, professions libérales pourraient, enfin, respirer un peu mieux.
 

Rédigé par Yvan Dejean le Dimanche 1 Juillet 2012 à 14:32 | Commentaires (0)

Le Conseil de la reconstruction du PCR a pris acte du fait que le Parti et sa direction n’ont pas su apporter les explications suffisantes et nécessaires à la population en ce qui concerne la stratégie des alliances mise en place au fil des dernières années.


Stratégie des alliances au PCR: Y a-t-il des limites ?
 
En d’autres termes, il faut comprendre que la stratégie est juste mais qu’en revanche, le Parti tout entier s’est tellement coupé des masses qu’il n’était plus en capacité d’en faire valider le principe. Résultat : les victoires électorales n’ont pas été au rendez–vous.
 
En réalité, les militants-es communistes, à l’image du peuple, comprennent fort bien la nécessité de l’alliance des Réunionnais. Une très large partie de l’opinion partage cet idéal. Elle a d'ailleurs adhéré à cette stratégie adoptée par notre camarade Paul Vergès, lorsqu'elle a été mise en mesure de la comprendre et de l'admettre. Cependant, beaucoup aujourd'hui se posent la légitime question des limites que nous devons, nous-mêmes, nous assigner dans la recherche d’alliances.
 
Suffirait–il que quelques adversaires proclament, le temps d’une élection, épouser certaines de nos idées, pour que toutes les portes de notre organisation leur soient soudainement ouvertes ?
 
Certes, il y a des exceptions. Mais force est de constater que les électeurs nous envoient des messages très clairs. Et, à moins de ne pas vouloir en tenir compte, nous encourrons les mêmes désagréments chaque fois que sonnera 18H00 les jours d’élections. 
Ce débat sur ces questions essentielles est nécessaire et indispensable. Il doit être partagé et approfondi autant que nécessaire, dans un esprit de concorde et de compréhension mutuelle. Sur ce point je ne peux qu’être en total accord avec notre Parti.
 

Communiqué d’Yvan Dejean, membre de la direction du Parti communiste réunionnais (PCR)






Yvan Dejean : "Laisser converger toutes les forces vives"
Par un sage communiqué, la direction du Parti communiste réunionnais (PCR) nous invite une nouvelle fois à la « refondation », ou, si l’on veut, la « reconstruction » de notre organisation politique. 
 
En tant que militant, membre du secrétariat et élu communiste, je me félicite de cette prise de position qui va dans le sens de l’attente profonde des militants. 
 
Je ne sous-estime pas l’ampleur de cette tâche exaltante, même si, bien évidemment,  je n’ignore rien des obstacles qui ne manqueront pas d’être dressés sur ce long chemin. 
 
Je m’y prépare, en compagnie de toutes et tous les militantes et les militants de bonne volonté. 
Ce travail, nous le mènerons sur le fondement de nos valeurs communes, qui ont tant fait défaut au cours des années précédentes. Nous aurons besoin de tout le monde. 
 
L’heure n’est pas aux règlements de compte entre nous. L’œuvre de reconstruction doit être menée dans notre capacité à reconnaître que le Parti communiste réunionnais joue un rôle dans le long combat pour une Réunion moderne. 
En revanche, passer sous silence nos propres turpitudes serait de nature  à nous décrédibiliser encore davantage. Hypothèse que je ne peux  me résumer à envisager.
 
Il serait donc judicieux de laisser converger toutes les forces vives et les opinions qui s’expriment dans le respect des camarades  et dans le fil de nos idées progressistes. 
Mais il serait souhaitable, de ne pas trop multiplier les formats administratifs qui, on le sait par expérience, ont parfois pour effet de mettre sous le couvercle  la diversité des expressions.  
 

 

Rédigé par Yvan Dejean le Lundi 18 Juin 2012 à 11:15 | Commentaires (0)
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