Candidat du Parti communiste réunionnais aux élections législatives, j’ai pu m’adresser à une part importante de l’opinion. J’ai pu présenter mon projet et ma personne. La population a également pu se faire une idée sur les valeurs qui ont fondé ma démarche. Cependant, je reconnais humblement que mon message n’a pas été aussi audible que je le souhaitais.
Cela est la conséquence de plusieurs facteurs : La situation politique au Tampon où le débat était entièrement tourné vers d’éventuelle élection municipale ; le conflit ouvert au sein du PCR, mon parti ; et enfin le fait que je me présentais, pour la première fois, à une élection législative.
Il est alors évident que tous ces éléments réunis n’ont pas été de nature à me faciliter la tâche. Cependant j’assume pleinement le contexte dans lequel j’ai du me battre et je remercie celles et ceux qui m’ont accordé leurs suffrages.
Je remercie aussi les militants pour leur confiance, qui s’est amplifiée davantage au soir du 10 juin. Je remercie, aussi, ceux qui se sont simplement déplacés pour aller voter, tant la désaffection des bureaux de votes était grande dimanche dernier.
En réalité, c’est l’abstention qui a dominé le scrutin du 10 Juin. Je ne m’en réjouis pas ! Mais je refuse également de stigmatiser les électeurs. J’affirme les comprendre et ce n’est pas une pirouette électoraliste. D’ailleurs, sauf cas particulier, il n’y aurait plus d’élections au suffrage universel avant 2014.
Pour ma part je crois que si les élus (es), dont je fais partie, souhaitent redonner confiance aux réunionnais, nous devons avoir des responsables irréprochables. Les bases, j’ai tenté de les jeter au cours de ma campagne. Je tiens à les réaffirmer :
- La transparence : Nos parlementaires, et nos édiles en général, seraient bien avisés de faire un Compte rendu public de mandat tous les 6 mois. Et, de grâce pensons, pour une fois, aux 120 000 personnes illettrées dans la manière de communiquer.
- Le non cumul des mandats : 1 Homme – 1 mandat – 1 indemnité. C’est l’une des conditions sine qua non pour faire apparaître sur la scène une nouvelle génération d’hommes et de femmes prêts à participer à la chose publique de manière plus désintéressée. C’est une condition pour que cesse le discours : « Tous pourris ». Discours sur lequel s’installe les idéologies populistes, qui nous nuisent tant aujourd’hui.
- La réduction des indemnités : Il est nécessaire de ramener la rémunération des parlementaires à un niveau plus raisonnable. Parce que j’ai aussi entendu que les batailles électorales ne profitaient en définitive qu’au seul vainqueur de l’élection.
Pour l’avenir, je ferais en sorte de mieux expliquer à la fois ma démarche et le projet que je porte pour La Réunion et la population de la 3ème circonscription en particulier. C’est maintenant que tout commence. Le travail, l’égalité, le respect et l’espoir pour une Réunion moderne, pour une jeunesse qui avance, sont pour ma part les combats que je souhaite continuer à mener, avec tous ceux qui partagent ces valeurs, au profit du plus grand nombre.
Yvan Dejean
Cela est la conséquence de plusieurs facteurs : La situation politique au Tampon où le débat était entièrement tourné vers d’éventuelle élection municipale ; le conflit ouvert au sein du PCR, mon parti ; et enfin le fait que je me présentais, pour la première fois, à une élection législative.
Il est alors évident que tous ces éléments réunis n’ont pas été de nature à me faciliter la tâche. Cependant j’assume pleinement le contexte dans lequel j’ai du me battre et je remercie celles et ceux qui m’ont accordé leurs suffrages.
Je remercie aussi les militants pour leur confiance, qui s’est amplifiée davantage au soir du 10 juin. Je remercie, aussi, ceux qui se sont simplement déplacés pour aller voter, tant la désaffection des bureaux de votes était grande dimanche dernier.
En réalité, c’est l’abstention qui a dominé le scrutin du 10 Juin. Je ne m’en réjouis pas ! Mais je refuse également de stigmatiser les électeurs. J’affirme les comprendre et ce n’est pas une pirouette électoraliste. D’ailleurs, sauf cas particulier, il n’y aurait plus d’élections au suffrage universel avant 2014.
Pour ma part je crois que si les élus (es), dont je fais partie, souhaitent redonner confiance aux réunionnais, nous devons avoir des responsables irréprochables. Les bases, j’ai tenté de les jeter au cours de ma campagne. Je tiens à les réaffirmer :
- La transparence : Nos parlementaires, et nos édiles en général, seraient bien avisés de faire un Compte rendu public de mandat tous les 6 mois. Et, de grâce pensons, pour une fois, aux 120 000 personnes illettrées dans la manière de communiquer.
- Le non cumul des mandats : 1 Homme – 1 mandat – 1 indemnité. C’est l’une des conditions sine qua non pour faire apparaître sur la scène une nouvelle génération d’hommes et de femmes prêts à participer à la chose publique de manière plus désintéressée. C’est une condition pour que cesse le discours : « Tous pourris ». Discours sur lequel s’installe les idéologies populistes, qui nous nuisent tant aujourd’hui.
- La réduction des indemnités : Il est nécessaire de ramener la rémunération des parlementaires à un niveau plus raisonnable. Parce que j’ai aussi entendu que les batailles électorales ne profitaient en définitive qu’au seul vainqueur de l’élection.
Pour l’avenir, je ferais en sorte de mieux expliquer à la fois ma démarche et le projet que je porte pour La Réunion et la population de la 3ème circonscription en particulier. C’est maintenant que tout commence. Le travail, l’égalité, le respect et l’espoir pour une Réunion moderne, pour une jeunesse qui avance, sont pour ma part les combats que je souhaite continuer à mener, avec tous ceux qui partagent ces valeurs, au profit du plus grand nombre.
Yvan Dejean
Rédigé par Yvan Dejean le Lundi 18 Juin 2012 à 09:30
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Commentaires (1)
(Article paru dans "Témoignages").
Emmenés par Yvan Dejean, les élus communistes de La Rivière ont procédé à un double bilan : le déroulement de la campagne électorale, et la campagne d’information sur le grave sujet de l’eau au Tampon.
« Nous avons sillonné toute la circonscription », résume Yvan Dejean. « Sur un espace qui compte près de 85.000 inscrits, avec les militants, nous estimons avoir fait un bon travail de terrain ». Le contenu de ce travail : « expliquer notre démarche, notre projet et notre volonté de continuer le Changement dans la majorité de François Hollande ». Un engagement qui, ajoute-t-il, n’est pas sans vigilance : « nous avons dit aussi à la population que nous ne ferons aucune concession si les engagements pris entre François Hollande et le PCR n’étaient pas tenus ».
Accompagner les classes populaires sans oublier les couches moyennes
Prendre en compte les conditions matérielles et la souffrance du peuple : c’est, pour Yvan Dejean, « le premier devoir des communistes ». Les problèmes sont identifiés, poursuit le jeune candidat « chômage, notamment des jeunes, manque de logements, vie très chère, les bas salaires, les petites retraites… ces fléaux frappent les classes populaires, et constituent la base de notre combat social ». Néanmoins, le projet développé par Yvan Dejean s’adresse aussi aux « couches moyennes, qui doivent être accompagnées. Car on oublie trop souvent qu’elles sont, elles aussi, confrontées aux dures réalités de la vie ». Pour ce qui est de la campagne, le candidat fait état de « discussions ont été franches, précédées par un accueil chaleureux. La population nous a aussi fait part de ses attentes. Et la jeunesse nous a dit qu’elle veut avancer parce qu’elle a été oubliée ».
Travail de terrain
Ce sont, au total, près de « 2.000 électeurs directement à leur domicile, au cours de 36 réunions de quartier, de près de 80 réunions « Café », de 12 meetings en deux semaines, d’une Conférence populaire qui a réuni plus de 500 personnes, et d’une pratique quotidienne du porte-à-porte ». Près de« 60.000 documents ont été distribués dans la circonscription », précise Yvan Dejean. Un effort au terme duquel le candidat communiste estime que « le projet a été compris. Et que la jeunesse a été en mesure de se l’approprier ».Des échanges qui portent l’équipe du candidat à la « confiance ». Les sondages ? « Cela ne m’impressionne pas », déclare Yvan Dejean, en haussant les épaules. À l’obsession sur les « électeurs de papier », le candidat dit préférer les « 3 jours de terrain qui restent, pour amplifier la dynamique. 3 jours, pour convaincre. 3 jours, pour créer la surprise », face à des candidats qui bénéficient « de chiffres qui nous laisseraient perplexes, si nous n’étions pas habitués à de type de comportement systématique. Jamais le PCR n’a connu de sondage favorable », rappelle Yvan Dejean. « Là ou sur le papier, on nous donnait battus, nous avons gagné, du moins toutes les fois où nous avons gardé un rapport étroit avec le peuple. Ma détermination est entière et les militants sont mobilisés ». Selon le groupe de campagne, « l’expérience de terrain n’est pas du tout celle des sondages ». De plus, « des exemples historiques permettent de relativiser : ainsi en 1997, lors du duel Claude Hoarau contre Jean Paul Virapoullé, les sondages donnaient 39% au premier et 52% au maire de Saint-André. Les résultats des urnes ont été tout autres, puisque Claude Hoarau a remporté cette élection avec 52% contre 48 pour son adversaire ».
La question de l’eau
Revenant à des enjeux plus pratiques, Yvan Dejean a abordé le bilan de la campagne de sensibilisation relative au problème tamponnais de l’eau. « Les quartiers les plus exposés sont Bras Creux ; Petit Tampon ; Piton Hyacinte ; Le 19ème », a rappelé Philippe Berne, président du Comité de soutien.« Quasiment aucun candidat n’a parlé de ce problème. Dont la compétence relève du Conseil général ». « Quand on pense que certains se voient déjà députés alors qu’ils ne sont même pas fichus de régler le problème de l’eau »,ironise-t-il. Même chose pour ceux qui « déroulent à n’en plus finir, 60 points programmatiques pour la France et 30 points pour les outremers, la République et pourquoi pas le monde, et ne sont pas fichus de boucher un trou dans une canalisation ». Pour Yvan Dejean, il est nécessaire de « cesser de tergiverser : que le Conseil général mette l’argent sur la table. Un point c’est tout ». En référence aux récentes largesses des élus envers la grande distribution, Yvan Dejean remarque « qu’il a été possible de donner 5 millions aux monopoles pour de soi-disant produits solidaires ». Mais « régler les problèmes de toute une population et des agriculteurs du Tampon : cela semble mission impossible ». Un combat pour l’eau, qui ne plaît visiblement pas à tout le monde : « toutes nos affiches ont été recouvertes », relèvent les militants. Pour résoudre le problème, Yvan Dejean propose de « sécuriser les captages des Hirondelles et du Bras de la Plaine, et de rénover le réseau ». Pour les éleveurs et planteurs, « la retenue collinaire des herbes blanches ne suffit pas. Il faudra un chapelet de retenues à mi-hauteur. Cela permettra au monde agricole d’avoir de l’eau gratuite et par la même favoriser tout notre système de production dans l’objectif de l’autosuffisance alimentaire. Des milliers de mètres cubes d’eau passent sous les pieds de Tamponnais : il faut un peu de volonté pour les faire remonter jusqu’au consommateur », conclut-il.
Patrick Saint-Alme
Accompagner les classes populaires sans oublier les couches moyennes
Prendre en compte les conditions matérielles et la souffrance du peuple : c’est, pour Yvan Dejean, « le premier devoir des communistes ». Les problèmes sont identifiés, poursuit le jeune candidat « chômage, notamment des jeunes, manque de logements, vie très chère, les bas salaires, les petites retraites… ces fléaux frappent les classes populaires, et constituent la base de notre combat social ». Néanmoins, le projet développé par Yvan Dejean s’adresse aussi aux « couches moyennes, qui doivent être accompagnées. Car on oublie trop souvent qu’elles sont, elles aussi, confrontées aux dures réalités de la vie ». Pour ce qui est de la campagne, le candidat fait état de « discussions ont été franches, précédées par un accueil chaleureux. La population nous a aussi fait part de ses attentes. Et la jeunesse nous a dit qu’elle veut avancer parce qu’elle a été oubliée ».
Travail de terrain
Ce sont, au total, près de « 2.000 électeurs directement à leur domicile, au cours de 36 réunions de quartier, de près de 80 réunions « Café », de 12 meetings en deux semaines, d’une Conférence populaire qui a réuni plus de 500 personnes, et d’une pratique quotidienne du porte-à-porte ». Près de« 60.000 documents ont été distribués dans la circonscription », précise Yvan Dejean. Un effort au terme duquel le candidat communiste estime que « le projet a été compris. Et que la jeunesse a été en mesure de se l’approprier ».Des échanges qui portent l’équipe du candidat à la « confiance ». Les sondages ? « Cela ne m’impressionne pas », déclare Yvan Dejean, en haussant les épaules. À l’obsession sur les « électeurs de papier », le candidat dit préférer les « 3 jours de terrain qui restent, pour amplifier la dynamique. 3 jours, pour convaincre. 3 jours, pour créer la surprise », face à des candidats qui bénéficient « de chiffres qui nous laisseraient perplexes, si nous n’étions pas habitués à de type de comportement systématique. Jamais le PCR n’a connu de sondage favorable », rappelle Yvan Dejean. « Là ou sur le papier, on nous donnait battus, nous avons gagné, du moins toutes les fois où nous avons gardé un rapport étroit avec le peuple. Ma détermination est entière et les militants sont mobilisés ». Selon le groupe de campagne, « l’expérience de terrain n’est pas du tout celle des sondages ». De plus, « des exemples historiques permettent de relativiser : ainsi en 1997, lors du duel Claude Hoarau contre Jean Paul Virapoullé, les sondages donnaient 39% au premier et 52% au maire de Saint-André. Les résultats des urnes ont été tout autres, puisque Claude Hoarau a remporté cette élection avec 52% contre 48 pour son adversaire ».
La question de l’eau
Revenant à des enjeux plus pratiques, Yvan Dejean a abordé le bilan de la campagne de sensibilisation relative au problème tamponnais de l’eau. « Les quartiers les plus exposés sont Bras Creux ; Petit Tampon ; Piton Hyacinte ; Le 19ème », a rappelé Philippe Berne, président du Comité de soutien.« Quasiment aucun candidat n’a parlé de ce problème. Dont la compétence relève du Conseil général ». « Quand on pense que certains se voient déjà députés alors qu’ils ne sont même pas fichus de régler le problème de l’eau »,ironise-t-il. Même chose pour ceux qui « déroulent à n’en plus finir, 60 points programmatiques pour la France et 30 points pour les outremers, la République et pourquoi pas le monde, et ne sont pas fichus de boucher un trou dans une canalisation ». Pour Yvan Dejean, il est nécessaire de « cesser de tergiverser : que le Conseil général mette l’argent sur la table. Un point c’est tout ». En référence aux récentes largesses des élus envers la grande distribution, Yvan Dejean remarque « qu’il a été possible de donner 5 millions aux monopoles pour de soi-disant produits solidaires ». Mais « régler les problèmes de toute une population et des agriculteurs du Tampon : cela semble mission impossible ». Un combat pour l’eau, qui ne plaît visiblement pas à tout le monde : « toutes nos affiches ont été recouvertes », relèvent les militants. Pour résoudre le problème, Yvan Dejean propose de « sécuriser les captages des Hirondelles et du Bras de la Plaine, et de rénover le réseau ». Pour les éleveurs et planteurs, « la retenue collinaire des herbes blanches ne suffit pas. Il faudra un chapelet de retenues à mi-hauteur. Cela permettra au monde agricole d’avoir de l’eau gratuite et par la même favoriser tout notre système de production dans l’objectif de l’autosuffisance alimentaire. Des milliers de mètres cubes d’eau passent sous les pieds de Tamponnais : il faut un peu de volonté pour les faire remonter jusqu’au consommateur », conclut-il.
Patrick Saint-Alme
| Rapport de la CRC : « du riz chauffé gâté » Interrogé sur la publication du rapport de la CRC, Yvan Dejean dit « ne pas y voir un évènement. Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à cela. Ça ressemble à du riz chauffé gâté. J’observe que cette médiatisation tombe à point nommé et je me pose la question à qui profite cette tempête dans un verre d’eau, en pleine campagne électorale ». |
Je tiens à remercier toutes et tous les camarades, les sympathisants, les amis, toutes celles et ceux qui m'ont accordé leur soutien et leur amitié au cours de cette campagne. Nous avons créé un courant, nous avons créé une dynamique indéniable. Et je suis convaincu que dimanche, nous saurons créer la surprise.
Ce soir, vous êtes toutes et tous invités aux deux meetings de clôture que je tiendrai aux lieux suivants:
Au Tampon : Aux 400 chez M. Henri-Fred Alenvert à 18H00
A La Rivière: Au Ouaki -Verval - chez M. Ulysse Dijoux à 19H15.
A ce soir!
25eme commune
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Alliance
Assemblée de La Rivière
Aulnay-sous-Bois
auto-sufisance alimentaire
changement
Cilaos
Claude Hoarau
consultation
consultation citoyenne
Denis Irouva
deuxième tour
Développement des Hauts
droits sociaux
égalité
Entre-Deux
esclavage
François Hollande
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