Le Groupe Intergouvernementale sur l’Evolution du Climat (GIEC) vient de rendre son dernier rapport. Celui ci a provoqué une prise de conscience mondiale. A nouveau la sonnette d’alarme a été tirée sur une dégradation du climat beaucoup plus importante du climat que prévu par rapport au dernier rapport qui date de 5ans. Sur le fond, ce rapport scientifique met en évidence le fait que les dérèglements climatiques sont la conséquence d’un modèle.


Sonnette d’alarme tirée sur une dégradation du climat
Augmentation des températures, élévation du niveau de la mer etc. Ce qui fait dire que nous sommes les héritiers d’un dérèglement climatique et que cela suppose des mesures d’adaptation qui s’impose à tous les décideurs pour protéger des sites, des populations.

Nous ici, autant qu’ailleurs, nos décideurs doivent appliquer les principes de précaution et voir quelles mesures d’adaptation mettre rapidement en œuvre. A la fois dans le cadre de l’aménagement du territoire pour parer aux intempéries extrêmes et à la fois pour la gestion des risques. C’est en ce sens qu’il est nécessaire de procéder de concert à l élaboration de toute une programmation de manière à mieux utiliser et mobilier les crédits dont bénéficient La Réunion.

Or, nous sommes en pleine négociation des fonds européens pour la période 2014 à 2020. Nous avons déjà une certitude : les fonds structurels de l’Union européenne pour la prochaine période seront quasiment identiques à l’euro près a ceux dont à bénéficier La Réunion pour la période précédente. Soit environ 2 milliards €.

Ces crédits acquis il convient de mettre en place les programmes. Et les responsables politiques sont en pleine négociation. Nous voudrions savoir quelles sont les mesures prises notamment pour faire face aux dangers des changements climatiques.

Dans le même temps, ne va-t-on pas sacrifier des programmes engagés par les communes ou les inter communalités au profit d’autres projets ?

Si nous le disons c’est que nous entendons que certains veulent  prendre des crédits des fonds structurels du FEDER pour abonder les coûts supplémentaires de la nouvelle route du littoral. Or plus que jamais après le rapport du GIEC la pertinence de la réalisation du projet actuel de la nouvelle route du littoral est de plus en plus contesté.

Va-t-on s’obstiner à faire un tel projet alors qu’il y a un danger annoncé par la communauté scientifique internationale de voir le niveau de la mer s’élever et les tempêtes être plus violente.

Nous demandons à ce que les négociations sur les programmes européens soient faites dans la transparence et non pas dans l’ignorance de l’opinion.

Le PCR demande a ce que dans toute l’Education nationale les changements climatiques soient inscrits au programme pédagogique. Faisons réfléchir les enfants sur ces problèmes qui touchent toute l’humanité. Enfin que les mairies mettent en place tout un dispositif de gestion des risques. Il faut acquérir de nouveaux réflexes compte tenu que nous sommes, malgré nous, les héritiers du dérèglement climatiques.

Rédigé par La Rédaction le Mercredi 2 Octobre 2013 à 21:07 | Commentaires (0)

Dans 3 mois le risque est grand de voir la disparition de la prime COSPAR. Le mois dernier les bénéficiaires du RSTA ont vu leur fiche de paie de diminuer de 100 euros en moyenne. Avec la disparition du COSPAR c’est 15 % du salaire en moins. Et cela au moment ou tout augmente.


Avec la disparition du COSPAR c’est 15 % du salaire en moins
Comment peut on rester insensible à cela ?

C’est pourquoi d’une part nous réitérons notre demande d’une table ronde avec l’ensemble des décideurs. D’autre il serait utile de procéder tout de suite à une évaluation du manque à gagner pour l’économie réunionnaise dans le cas ou le prime COSPAR cumulée avec le RSTA venait à disparaître.

Enfin, que l’observatoire des prix, des revenus et des marges se réunisse pour mesurer les conséquences de l’ensemble des dispositifs fiscaux envisagés par le gouvernement pour 2013 - 2014 sur l’ensemble des revenus des réunionnais.

Et quand l’Insee qualifie La Réunion de département hors norme, les chiffres datent de 2010. L’année prochaine la situation va encore s’aggraver et nous comprenons bien que le fameux « panier Lurel » est totalement dépassé et avec les propres mesures du gouvernement son « panier » devient totalement obsolète.

Nous avons des propositions ! Elles seront rappelées lors de notre grand rassemblement du 20 octobre prochain. Nous lançons de nouveau un appel à un large rassemblement pour faire face à la situation.

Rédigé par La Rédaction le Mercredi 2 Octobre 2013 à 21:05 | Commentaires (0)

L’opinion réunionnaise est influencée aujourd’hui par plusieurs éléments. Les débats concernant l’intervention ou pas en Syrie. Le deuxième élément est le débat sur les retraites après la rentrée politique en France. Sur ce point, le Gouvernement a essayé d’être habile mais manifestement pas grand monde n’est satisfait.


"La Réunion, une situation sociale hors norme"
C’est dans ce contexte que se prépare le budget 2014. Et nous savons que dans ce cadre il y aura des gels de dotations avec d’un côté 10 Milliards d’euros d’économie sur le budget global de l’Etat et plus 6 milliards encore pour les collectivités.

A cela va s’ajouter une note de 10 Milliards d’euros qui est le fruit de deux contentieux communautaires entre l’Union européenne et la France.

C’est dans ce cadre global que survient la publication de l’Insee sur les indicateurs sociaux départementaux. Avec sa conclusion : « La Réunion une situation sociale hors norme ».

Pour une fois, toute l’opinion réunionnaise a été sensible à la gravité de la situation sociale. Ça à même été perçu de manière traumatisante par l’immense majorité.

Il y a les chiffres ! 343 000 personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. L’emploi : quasiment 30 % de chômeurs dont 60 % chez les jeunes.

Ces éléments, l’Insee a fait une comparaison avec la France et on observe que c’est de loin que La Réunion connaît une situation extrêmement difficile. On aurait pu dire que nous avons atteint le sommet de la crise. Et bien non !

Cette situation va encore s’aggraver.

Les données de l’Insee datent d’avant 2012 et ne prennent pas en compte les conséquences de la politique du gouvernement qui a supprimé le RSTA et la prime COSPAR qui prend fin au 31 décembre 2013.

Pourquoi ? Le RSTA et le COSPAR sont des compléments de revenus.

Et dès la fin de cette année c’est la fin. Et rien pour remplacer les deux dispositifs. Conséquence : Appauvrissement supplémentaire qui va affecter 10% des revenus des travailleurs les plus modestes ! Cela va renforcer une situation déjà qualifiée d’hors norme.

Donc ce que l’Insse dit, va mécaniquement s’amplifier de manière négative.

Un autre élément : les chiffres sont des chiffres et nous devons les évaluer en terme de pouvoir d’achat. Et comme à La Réunion, la cherté de la vie, c’est 35 % de plus qu’en France cela veut dire qu’à revenu monétaire égal, à La Réunion, il faut un correctif de 35%.

Ce qui veut dire aussi que ce que l’Insee appelle une situation hors norme est encore plus aggravé par le coût de la vie. Ce qui nous fait dire au PCR que la situation est beaucoup plus grave que les chiffres font apparaître.

Enfin, si la moyenne est de 42 %, c'est-à-dire 42 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, la réalité sociale géographique nous avons des communes de l’île ou ce chiffre dépassent aisément les 50%.

Donc il y a des quartiers où il y a plus de chômeurs que de gens au travail. Voilà pour quoi le PCR tient cette conférence de presse : nous voulons contribuer à la réflexion avancée par l’Insee.

Et cela fait 50 ans qu’au PCR que nous attirons l’attention sur la crise structurelle et nous sommes satisfaits que des experts viennent renforcer notre analyse.

II : Nos propositions : Allons débattre !

Maintenant que faut-il faire ?

Ce qu’il faut faire est très simple: Devant une telle situation le PCR appelle toute affaire cessante à en débattre.

Nous ne pouvons pas dire qu’il y a le feu dans la maison et continuer à faire comme si de rien.

Et pour nous il n’y a pas de préalable !
Allons débattre : c’est impensable de continuer avec le train-train quotidien.

Nous avons des propositions : Urgence sociale et les projets structurants. Et pour mettre en œuvre : une gouvernance adaptée à la situation avec une assemblée. (Exemple : Professeur André Oraison).

Il ne faut pas que les contingences municipales prennent la primauté sur les problèmes soulevés par l’Insee.

Le PCR pour sa part continue à expliquer, mobiliser à débattre.

III : Les rendez-vous à venir

Dans le calendrier que nous avons devant nous : M. Chérèque arrive. Il est missionné par le Gouvernement pour recueillir les remarques des réunionnais sur le traitement de la pauvreté. Il arriverait dans le courant du mois de septembre.

Et nous apprenons que dans le milieu du mois d’octobre c’est le ministre des outre mer qui vient pour conférence sur la coopération.

Et bien, comment faire  en sorte que ces deux rendez-vous soient l’occasion de parler d’une même voix face aux représentants du gouvernement. Et nous disons bien les Réunionnais parlent d’une même voix.

N’allons pas nous diviser sur les problèmes de fond.

Quant au PCR, après le 8ème Congrès, nous avons pris la décision de populariser davantage nos propositions et c’est dans ce cadre que nous avons tenu 3 meetings et qu’un grand rassemblement de plus de 1000 personnes est prévu au mois d’octobre.

D’ici là, diverses activités populaires vont ponctuer le calendrier. La situation est trop grave et il faut parler au peuple. D’ailleurs, dans l’urgence nous avons décidé de réunir le Conseil Politique samedi prochain. Notre but est d’assumer notre part de responsabilité dans la société.

Enfin nous rappelons la nécessité de réunir une table ronde sur le RSTA et le Bonus COSPAR et élargir le débat à la venue de F. Chérèque.
La situation est suffisamment grave : il faut s’unir sur l’essentiel.

Rédigé par La Rédaction le Jeudi 29 Août 2013 à 22:14 | Commentaires (0)
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