
"Mi vé pi kado" dit en substance l'enfant, qui n'en peut plus de voir les fêtes de fin d'année se transformer en beuveries, et refuse donc que son père utilise, pour lui faire un présent, le bon d'achat offert à Noël par son entreprise.
Curieusement, Mme Rodier a tenu à préciser que c'est en tant qu'"adjointe au maire de Sainte-Marie" qu'elle adressait ce billet à la rubrique « courrier des lecteurs » des média. Dès lors, on peut se demander quel est le sens profond de cette petite histoire.
D'aucuns pourraient y voir une fine allusion aux questions de succession qui se posent entre Jean-Louis Lagourgue et son fils Rémi, ce dernier faisant, paraît-il, mine de ne pas vouloir toucher au cadeau que tente de lui refiler son maire de père... sans que l'on sache l'origine réelle du mécontentement filial.
Espérons en tout cas que l'intention de Mme Rodier était bien de moucater les jeux de placement internes à la municipalité Saint-Marienne. Si tel n'est pas le cas, si l'esprit de ce mot est réellement de faire pleurer dans les chaumières, la revendication par l'auteure de sa position au sein du conseil municipal est alors d'une inconséquence qui frôle à la fois le ridicule et le cynisme.
Car Sainte-Marie, en cette fin d'année, apparaît bien comme un quartier socialement sinistré, frappé par le zèle mis par son équipe municipale à appliquer les mesures sarkozistes de désengagement de l'Etat.
Mal-logement, pauvreté, enlèvement des ordures, isolement, chômage sont le lot quotidien du plus grand nombre des saint-mariens... Celles et ceux qui désirent afficher leur qualité d'élu-e-s ne feraient-ils pas mieux de s'y intéresser, avant de donner aux travailleurs des leçons larmoyantes de tempérance ?
Geoffroy Géraud-Legros
Curieusement, Mme Rodier a tenu à préciser que c'est en tant qu'"adjointe au maire de Sainte-Marie" qu'elle adressait ce billet à la rubrique « courrier des lecteurs » des média. Dès lors, on peut se demander quel est le sens profond de cette petite histoire.
D'aucuns pourraient y voir une fine allusion aux questions de succession qui se posent entre Jean-Louis Lagourgue et son fils Rémi, ce dernier faisant, paraît-il, mine de ne pas vouloir toucher au cadeau que tente de lui refiler son maire de père... sans que l'on sache l'origine réelle du mécontentement filial.
Espérons en tout cas que l'intention de Mme Rodier était bien de moucater les jeux de placement internes à la municipalité Saint-Marienne. Si tel n'est pas le cas, si l'esprit de ce mot est réellement de faire pleurer dans les chaumières, la revendication par l'auteure de sa position au sein du conseil municipal est alors d'une inconséquence qui frôle à la fois le ridicule et le cynisme.
Car Sainte-Marie, en cette fin d'année, apparaît bien comme un quartier socialement sinistré, frappé par le zèle mis par son équipe municipale à appliquer les mesures sarkozistes de désengagement de l'Etat.
Mal-logement, pauvreté, enlèvement des ordures, isolement, chômage sont le lot quotidien du plus grand nombre des saint-mariens... Celles et ceux qui désirent afficher leur qualité d'élu-e-s ne feraient-ils pas mieux de s'y intéresser, avant de donner aux travailleurs des leçons larmoyantes de tempérance ?
Geoffroy Géraud-Legros