"Mais en réalité la pauvreté est aussi un état d'esprit et une attitude. On peut être riche et réagir comme un pauvre, cela s'appelle de la générosité et de la fierté. On peut-être riche et réagir comme un riche, cela s'appelle de l'égoïsme et de l'orgueil.
On peut être pauvre et réagir comme un riche, cela produit du surendettement et des addictions avant de plonger dans la désespérance. Mais on peut aussi être humain et s'enrichir du vécu des autres, et devenir autonome , responsable et s'épanouir. Cela s'appelle solidarité et dignité, grâce au respect d'autrui, des lois et de soi. On peut réchapper de la pauvreté et le million de cas annuels sont là pour certifier que l'effort pour s'en extraire est forcément, à un moment donné, récompensé.
Alors Monsieur Chérèque, allez dire à vos commanditaires que vous avez touché la pauvreté de près, vous l'avez vue. Ce qui vous inquiète est que si on exportait ces pauvres de la Réunion à Madagascar ou à Maurice, ils deviendraient des rois pour la plupart.. Si on importait des Haïtiens à la Réunion, ils seraient encore plus pauvres, presque moribonds à force d'y vivre. Allez comprendre cela et vous aurez compris le guêpier social dans lequel vous êtes.
Ce que vous voyez c'est ce qui attend la France d'ici 50 ans. Sans industrie, limitée économiquement par des pays concurrents et voisins, plombée par la démographie et l'immigration, avec l'insécurité grandissante et l'hypertrophie du secteur tertiaire, lui-même condamné à un fort turn-over et à une fragilité économique endémique.
Quand vos commanditaires (le pouvoir, quel qu'il soit) et vos amis (syndicats et lobbies) cesseront de vivre au dessus de leurs moyens avec l'argent des autres ou celui de la corruption, nous aurons atteint enfin la bouée de survie et nous pourrons réagir utilement.
Tant que les syndicalistes joueront le jeu des patrons et des politiciens, tant que les patrons opteront pour la fraude et le travail clandestin, tant que les particuliers optimiseront leur situation administrative par de fausses déclarations afin de rester ou de devenir éligibles aux exos et minimas sociaux, tant que les politiques taxeront à fond les entreprises restées sur le territoire et laisseront partir les bénéfices des multinationales françaises dans les paradis fiscaux, alors votre mission, et autres commissions ne seront que du blabla, de la poudre aux yeux, de la gesticulation médiatique pour maintenir l'illusion que demain sera meilleur et que la prochaine élection sera la bonne...
Pauvres de vous, de croire encore un instant de trop que vous pouviez nous tromper".
On peut être pauvre et réagir comme un riche, cela produit du surendettement et des addictions avant de plonger dans la désespérance. Mais on peut aussi être humain et s'enrichir du vécu des autres, et devenir autonome , responsable et s'épanouir. Cela s'appelle solidarité et dignité, grâce au respect d'autrui, des lois et de soi. On peut réchapper de la pauvreté et le million de cas annuels sont là pour certifier que l'effort pour s'en extraire est forcément, à un moment donné, récompensé.
Alors Monsieur Chérèque, allez dire à vos commanditaires que vous avez touché la pauvreté de près, vous l'avez vue. Ce qui vous inquiète est que si on exportait ces pauvres de la Réunion à Madagascar ou à Maurice, ils deviendraient des rois pour la plupart.. Si on importait des Haïtiens à la Réunion, ils seraient encore plus pauvres, presque moribonds à force d'y vivre. Allez comprendre cela et vous aurez compris le guêpier social dans lequel vous êtes.
Ce que vous voyez c'est ce qui attend la France d'ici 50 ans. Sans industrie, limitée économiquement par des pays concurrents et voisins, plombée par la démographie et l'immigration, avec l'insécurité grandissante et l'hypertrophie du secteur tertiaire, lui-même condamné à un fort turn-over et à une fragilité économique endémique.
Quand vos commanditaires (le pouvoir, quel qu'il soit) et vos amis (syndicats et lobbies) cesseront de vivre au dessus de leurs moyens avec l'argent des autres ou celui de la corruption, nous aurons atteint enfin la bouée de survie et nous pourrons réagir utilement.
Tant que les syndicalistes joueront le jeu des patrons et des politiciens, tant que les patrons opteront pour la fraude et le travail clandestin, tant que les particuliers optimiseront leur situation administrative par de fausses déclarations afin de rester ou de devenir éligibles aux exos et minimas sociaux, tant que les politiques taxeront à fond les entreprises restées sur le territoire et laisseront partir les bénéfices des multinationales françaises dans les paradis fiscaux, alors votre mission, et autres commissions ne seront que du blabla, de la poudre aux yeux, de la gesticulation médiatique pour maintenir l'illusion que demain sera meilleur et que la prochaine élection sera la bonne...
Pauvres de vous, de croire encore un instant de trop que vous pouviez nous tromper".