« Nous sommes candidats pour proposer un changement réaliste »
Dès l’ouverture de sa prise de parole, Harold Fontaine rappelle la vocation de son équipe :
apporter une alternance construite, réaliste et réalisable, au service des habitants de Petite-Île.
Selon lui, les enjeux actuels exigent de la stabilité, de la transparence et un cap politique clair.
Un rappel du parcours politique du maire sortant
Pour illustrer ce contraste, le candidat RN revient sur le parcours du maire en place, marqué selon lui par une succession de revirements politiques :
2008 : candidature sous l’étiquette Parti Socialiste.
2014 & 2020 : candidature divers gauche.
2015 : candidature cantonale en binôme avec une élue de Saint-Pierre.
2017 : soutien à un candidat de droite de Saint-Pierre aux législatives.
2021 : nouveau binôme cantonal avec une adjointe de Saint-Pierre, suivi d’un épisode politique ayant conduit à la perte du projet de lycée hôtelier à Petite-Île.
Régionales 2021 : soutien successif à une candidate PS puis à une candidate PLR soutenue par LFI.
Présidentielle 2022 : campagne en faveur d’Emmanuel Macron, « dans l’espoir d’un poste » selon Harold Fontaine.
Sénatoriales 2023 : candidature refusée par Paris ; tentative d’intégrer la liste du maire de Sainte-Rose, qui décline.
Législatives 2024 : revirement à droite avec la mairie de Saint-Pierre.
Européennes 2024 : nouveau revirement à gauche, soutien au candidat LFI (474 voix à Petite-Île).
2025 : présence à la création du mouvement “Nouvelle ère”, nouvelle structure de la droite réunionnaise.
Pour Harold Fontaine, « aucun des candidats soutenus par le maire sortant n’a remporté d’élection à Petite-Île, quand Marine Le Pen y est arrivée nettement en tête avec 4 077 voix ».
« Qui se cherche vraiment ? »
Le candidat RN renverse ensuite l’accusation de “girouette politique” évoquée dans les médias :
« À Petite-Île, on connaît les faits : qui a changé d’étiquette à chaque élection ? Qui a traversé la gauche, la droite, puis le centre ? »
Il pointe également le paradoxe d’une candidature désormais sans étiquette :
« Plus aucun parti ne veut de vous, et c’est maintenant que vous promettez de mettre l’humain au cœur du projet ? »
Un bilan humain questionné
Selon Harold Fontaine, les 12 années de mandats du maire sortant laissent un goût amer à de nombreuses personnes :
« Pendant des années, vous avez pensé à vos mandats, à vos alliances, à vos intérêts… mais les hommes et les femmes qui venaient vous voir pleins d’espoir, où étaient-ils dans vos priorités ? »
Il évoque une gestion jugée « méprisante et arrogante » par plusieurs habitants, et assure que l’élection de 2026 sera l’occasion pour eux d’exprimer leur mémoire.
« Balayez devant votre porte »
La conclusion est directe :
« Celui qui veut faire le ménage chez les autres doit commencer par balayer devant sa porte. À très bientôt, monsieur. »
Harold Fontaine entend mener une campagne axée sur la cohérence, la proximité et la stabilité, convaincu que Petite-Île a besoin d’un nouveau cap après des années d’instabilité politique locale.
Dès l’ouverture de sa prise de parole, Harold Fontaine rappelle la vocation de son équipe :
apporter une alternance construite, réaliste et réalisable, au service des habitants de Petite-Île.
Selon lui, les enjeux actuels exigent de la stabilité, de la transparence et un cap politique clair.
Un rappel du parcours politique du maire sortant
Pour illustrer ce contraste, le candidat RN revient sur le parcours du maire en place, marqué selon lui par une succession de revirements politiques :
2008 : candidature sous l’étiquette Parti Socialiste.
2014 & 2020 : candidature divers gauche.
2015 : candidature cantonale en binôme avec une élue de Saint-Pierre.
2017 : soutien à un candidat de droite de Saint-Pierre aux législatives.
2021 : nouveau binôme cantonal avec une adjointe de Saint-Pierre, suivi d’un épisode politique ayant conduit à la perte du projet de lycée hôtelier à Petite-Île.
Régionales 2021 : soutien successif à une candidate PS puis à une candidate PLR soutenue par LFI.
Présidentielle 2022 : campagne en faveur d’Emmanuel Macron, « dans l’espoir d’un poste » selon Harold Fontaine.
Sénatoriales 2023 : candidature refusée par Paris ; tentative d’intégrer la liste du maire de Sainte-Rose, qui décline.
Législatives 2024 : revirement à droite avec la mairie de Saint-Pierre.
Européennes 2024 : nouveau revirement à gauche, soutien au candidat LFI (474 voix à Petite-Île).
2025 : présence à la création du mouvement “Nouvelle ère”, nouvelle structure de la droite réunionnaise.
Pour Harold Fontaine, « aucun des candidats soutenus par le maire sortant n’a remporté d’élection à Petite-Île, quand Marine Le Pen y est arrivée nettement en tête avec 4 077 voix ».
« Qui se cherche vraiment ? »
Le candidat RN renverse ensuite l’accusation de “girouette politique” évoquée dans les médias :
« À Petite-Île, on connaît les faits : qui a changé d’étiquette à chaque élection ? Qui a traversé la gauche, la droite, puis le centre ? »
Il pointe également le paradoxe d’une candidature désormais sans étiquette :
« Plus aucun parti ne veut de vous, et c’est maintenant que vous promettez de mettre l’humain au cœur du projet ? »
Un bilan humain questionné
Selon Harold Fontaine, les 12 années de mandats du maire sortant laissent un goût amer à de nombreuses personnes :
« Pendant des années, vous avez pensé à vos mandats, à vos alliances, à vos intérêts… mais les hommes et les femmes qui venaient vous voir pleins d’espoir, où étaient-ils dans vos priorités ? »
Il évoque une gestion jugée « méprisante et arrogante » par plusieurs habitants, et assure que l’élection de 2026 sera l’occasion pour eux d’exprimer leur mémoire.
« Balayez devant votre porte »
La conclusion est directe :
« Celui qui veut faire le ménage chez les autres doit commencer par balayer devant sa porte. À très bientôt, monsieur. »
Harold Fontaine entend mener une campagne axée sur la cohérence, la proximité et la stabilité, convaincu que Petite-Île a besoin d’un nouveau cap après des années d’instabilité politique locale.












