… Battre Nicolas Sarkozy, le premier mai dans la rue, et le six mai dans les urnes.
Budgets de rigueur dans l’enseignement supérieur, absence de réponse à la précarité sociale, augmentation de la TVA, recul de l’âge de la retraite en pleine crise de l’emploi... les choix politiques du Président sortant pour la France ont été à l’exact opposé des besoins des étudiants.
Coupable de reculs sociaux majeurs dans son pays, Nicolas Sarkozy s’est aussi attiré la défiance des jeunes en participant à la construction d’une politique européenne d’austérité antisociale, dont les premières victimes sont les jeunes de Grèce, d’Espagne ou du Portugal.
La politique antisociale, brutale pour les plus fragiles et conciliante pour les plus favorisés, que le Président sortant a mené pendant cinq ans a créé un climat de tension sociale explosif dans le pays. Plutôt que d’entendre les protestations légitimes des étudiants et des salariés, Nicolas Sarkozy a alors préféré diviser les français par des polémiques plutôt que de revenir sur ses choix politiques.
Le prochain gouvernement sera donc attendu au tournant par les étudiants. L’UNEF a déjà attiré l’attention des candidats sur l’urgence à agir, à travers une lettre ouverte datée du jeudi 29 mars pour une génération qui peine à se former et à s’insérer sur le marché de l’emploi.
C’est dès la rentrée 2012 qu’il faudra prendre des mesures, et non après un éventuel retour de la croissance. En particulier, l’UNEF revendique une mise en sécurité sociale par la création d’une allocation d’autonomie afin que plus aucun jeune ne se sente exclu du système en étant privé d’accès au diplôme.
Combattre le Front National, fermer la parenthèse Sarkozyste.
L’UNEF appelle l’ensemble des jeunes, qu’ils soient salariés, en insertion ou étudiants à se mobiliser massivement pour imposer un autre projet de société.
A la jeunesse qui veut enfin voir des politiques menées pour et non malgré elle, a tous les jeunes en insertion qui n’en peuvent plus d’être malmenés sur le marché du travail, à tous les étudiants qui risquent de renoncer aux études faute d’une protection suffisante de l’Etat, nous disons qu’il n’y a pas de fatalité à ce que notre avenir se résume à l’impasse économique du libéralisme et de l’austérité.
Marine Le Pen n’est aucunement la réponse. D’autres solutions existent pour se faire entendre. Consciente de sa responsabilité, l’UNEF propose à chacun un autre chemin :
- Dans la rue le 1er mai (9h00 à St Pierre) pour porter nos revendications aux côtés des salariés et pousser le prochain gouvernement à nous apporter des réponses dès le début de son mandat. C’est sur le front de l’emploi et du pouvoir d’achat que la bataille contre l’extrême droite se jouera ;
- Dans les urnes, le 6 mai pour sanctionner celui qui nous a précarisés, méprisé, divisé.
Budgets de rigueur dans l’enseignement supérieur, absence de réponse à la précarité sociale, augmentation de la TVA, recul de l’âge de la retraite en pleine crise de l’emploi... les choix politiques du Président sortant pour la France ont été à l’exact opposé des besoins des étudiants.
Coupable de reculs sociaux majeurs dans son pays, Nicolas Sarkozy s’est aussi attiré la défiance des jeunes en participant à la construction d’une politique européenne d’austérité antisociale, dont les premières victimes sont les jeunes de Grèce, d’Espagne ou du Portugal.
La politique antisociale, brutale pour les plus fragiles et conciliante pour les plus favorisés, que le Président sortant a mené pendant cinq ans a créé un climat de tension sociale explosif dans le pays. Plutôt que d’entendre les protestations légitimes des étudiants et des salariés, Nicolas Sarkozy a alors préféré diviser les français par des polémiques plutôt que de revenir sur ses choix politiques.
Le prochain gouvernement sera donc attendu au tournant par les étudiants. L’UNEF a déjà attiré l’attention des candidats sur l’urgence à agir, à travers une lettre ouverte datée du jeudi 29 mars pour une génération qui peine à se former et à s’insérer sur le marché de l’emploi.
C’est dès la rentrée 2012 qu’il faudra prendre des mesures, et non après un éventuel retour de la croissance. En particulier, l’UNEF revendique une mise en sécurité sociale par la création d’une allocation d’autonomie afin que plus aucun jeune ne se sente exclu du système en étant privé d’accès au diplôme.
Combattre le Front National, fermer la parenthèse Sarkozyste.
L’UNEF appelle l’ensemble des jeunes, qu’ils soient salariés, en insertion ou étudiants à se mobiliser massivement pour imposer un autre projet de société.
A la jeunesse qui veut enfin voir des politiques menées pour et non malgré elle, a tous les jeunes en insertion qui n’en peuvent plus d’être malmenés sur le marché du travail, à tous les étudiants qui risquent de renoncer aux études faute d’une protection suffisante de l’Etat, nous disons qu’il n’y a pas de fatalité à ce que notre avenir se résume à l’impasse économique du libéralisme et de l’austérité.
Marine Le Pen n’est aucunement la réponse. D’autres solutions existent pour se faire entendre. Consciente de sa responsabilité, l’UNEF propose à chacun un autre chemin :
- Dans la rue le 1er mai (9h00 à St Pierre) pour porter nos revendications aux côtés des salariés et pousser le prochain gouvernement à nous apporter des réponses dès le début de son mandat. C’est sur le front de l’emploi et du pouvoir d’achat que la bataille contre l’extrême droite se jouera ;
- Dans les urnes, le 6 mai pour sanctionner celui qui nous a précarisés, méprisé, divisé.