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Il ne reste plus au PS qu'à prendre ses distances avec le PCR et les "Modéré" au Conseil général


Édito
Mercredi 15 Août 2012

Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral du PS, a été le premier à marquer sa différence dans le conflit qui oppose l'Association des maires de La Réunion à Victorin Lurel, ministre de l'Outre-mer. C'était téméraire et risqué. Guito Ramoune a été le premier à lui donner raison. Puis, les autres maires et parlementaires en ont fait de même. Ce positionnement logique confirme sans doute une future évolution de la majorité départementale.


Il ne reste plus au PS qu'à prendre ses distances avec le PCR et les "Modéré" au Conseil général
Gilbert Annette, maire de Saint-Denis et premier secrétaire fédéral du PS, s'évertue à ce que le contrat passé entre le PS, le PCR et les "Modéré" lors de la constitution de la majorité du Conseil général en mars 2011, aille à son terme, c'est-à-dire jusqu'aux Municipales de 2014 (les Cantonales ayant été repoussées en 2015). "Nous pouvons et nous devons fonctionner dans le cadre défini par le contrat". C'est un vœu pieu si l'on se réfère aux deux dernières commissions permanentes.

Gérald Maillot, désormais premier adjoint de Gilbert Annette, et Jean-Jacques Vlody ont contesté une décision de la présidente. Il est vrai que mettre un local à la disposition d'André Thien-Ah-Koon au Tampon, et payé par le Consei général, et cela à un an et demi des Municipales, ne peut pas réjouir son futur concurrent, le parlementaire socialiste. Au Département, la plupart des "Modéré" a pris ses distances avec les représentants du nouveau gouvernement.

Le mouvement de l'Association des maires de La Réunion, pour réclamer un peu plus de contrats aidés pour réussir la rentrée scolaire dans les meilleures conditions, a creusé un peu plus le fossé qui s'est installé au lendemain des Législatives, entre d'un côté le PCR et les "Modéré", et de l'autre, le PS. Les premières mesures prises par le gouvernement Ayrault, ont conforté le PCR et les "Modéré" dans leur "stratégie".

Car, c'est bien le PCR qui conduit la contestation au sein de l'Association des maires et non l'UMP. Patrick Lebreton se trompe lorsqu'il dit que l'UMP "instrumentalise" ce mouvement. D'une part, la Droite n'est pas encore en état de contester quoi que ce soit. En tout cas pas avant le 18 novembre, date de l'élection du président de l'UMP. D'autre part, la Droite est dans son schéma préféré : réfléchir à sa restructuration. Une réflexion qui a débuté après la débâcle des Municipales et des Cantonales de 2008.

Celle-ci pourrait se poursuivre après les Municipales de 2014, à moins qu'une moitié de la Droite choisit de s'allier au PCR et l'autre moitié avec le PS. Comme cela a été souvent le cas...




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