Des senteurs qui ont parfumées deux journées de cette fin de semaine, en maloya, séga, reggae, musique traditionnelle des années 60… sous un son de kayam, roulèr, piker, bobre ou de la batterie, guitare…etc. La musique n’est-elle pas l’art de s’exprimer par l’intermédiaire des sons ?
D’ailleurs, les vrais arômes exhalées furent à mon sens, la « voix d’or » de nos patients sortie du micro ou le sublime son rythmé, qu’ils ont pu faire sur le roulèr ou un Kayam ou encore les diverses danses intervenues sur le podium qui ont envahis à l’espace d’instant, d’un spectacle haut en couleur, comme des vrais musiciens ou danseurs aguerris pour quelques uns.
Ils ont été aussi, très fertiles en imagination, sous le regard de nos quelques grands talents locaux comme la chanteuse Chantal Ivara du groupe Manyan ou encore Cédric du groupe Analyse avec toujours sa verve romantique, appréciée par énormément des fans et bien sûr nos patient ainsi que le personnel.
Il faut dire aussi que l’esprit festif était bien présent pour ces deux journées, grâce aux idées pertinentes de nos organisateurs de la MDU (Maison des Usagers), aux équipes soignantes qui se sont investies à fond, à la Direction de l’EPSMR pour le financement organisationnel, sans oublier nos bénévoles et l’équipe du service technique de l’EPSMR pour le dispositif mis en place.
Mais ce « bouquet musical » original, résulte d’une année travail, où un intervenant extérieur musicien avec plusieurs cordes à son arc. Il a pu motiver et s’investir auprès de nos patients à travers l’activité chant et musique, à s’exprimer. La mise en place l’ “atelier musique”, correspond souvent à la volonté d’utiliser un moyen de communication différent afin de briser les barrières de la communication verbale, de pouvoir se libérer et de s’exprimer librement.
Comme quoi, la fête de la musique reste bien universelle, en attendant vive la fête de la musique 2015 à l’EPSMR !
Educateur en psychiatrie