Le centre d'enfouissement technique de Sainte Suzanne ( CET) s'ouvre aux écoles de la municipalité. En effet l'éducation nationale et la municipalité doivent s'associer pour apprendre aux élèves que nos déchets ont une filière d'élimination et de valorisation.


Déchets sur le site du CET de Sainte Suzanne ( Source Vanille )
Déchets sur le site du CET de Sainte Suzanne ( Source Vanille )

Le CET de Sainte Suzanne est ouvert depuis 1995  et accueille plus de 900 tonnes de déchets par jour.

Ces déchets stockés proviennent des communes allant de Saint Denis à Saint Rose.
Cet amoncellement de déchets génère des désagréments.
En effet, les habitants du quartier de Bel Air protestent souvent contre les mauvaises odeurs. La chasse aux odeurs nauséabondes est toujours ouverte et elle suscite des discussions souvent houleuses.

Pourquoi autant de déchets ?

Les déchets ont toujours existé.
La sédentarisation et l'urbanisation ont conduit à des accumulations de déchets qu'il a fallu gérer. Au Moyen Age, on jetait tout dans la rue.

Au XIX siècle, le préfet de Police Poubelle exige des Parisiens de sortir leurs déchets sur la voie publique à heure fixe.

Depuis un siècle, notre société de consommation génère de plus en plus de déchets. Plus de 500 millions de tonnes par an sont produits par les pays industriels.

A  la Réunion, chaque habitant produit 609 kg de déchets ménagers par an.

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Dimanche 31 Juillet 2011

Couleurs, fraîcheurs , simplicité animent ce marché.


Ballade dans le marché Hell Ville à Nosy Be

Tous les jours un arrivage de calamars, de crabes, de poissons, de poulets…
Les étalages se décorent au grès des arrivages et de l'humeur des vendeurs.

Pécheurs, accapareurs, acheteurs  négocient  le meilleur prix pour offrir aux consommateurs des produits frais.

Les vendeurs de zébus, eux, ont préparé la viande de la bête abattue à l'aube. Le zébu reste le plat préféré des malgaches.

Rien ne vaut un bon steak de zébus accommodé au poivre vert.


Aline Murin Hoarau


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Samedi 30 Juillet 2011

A Madagascar, les filles côtières protègent leur visage du soleil.


Quand les femmes se maquillent.

Autant alors le faire en dessinant sur le visage des jolis fleurs. Ce masque à base d'argile mélangé à une plante est le produit naturel le plus vendu sur les plages


Aline Murin Hoarau


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Grande figure emblématique du maloya, traditionnel et rituel, Madam Baba dirige avec ferveur le sérvis zansét malgas.


Une page de tradition : sérvis kabaré malgas la kaz Madam Baba
Tous les membres de la famille observent chaque geste de l'ombiasa, celle qui a su garder les connaissances rituelles et culturelles.
Le drapeau de la Grande Ile s'affiche sur son autel et dans la grande salle de réception aménagée pour les nombreux invités qui défileront et danseront  toute la nuit.
Dans une épaisse fumée de résine, elle koz avec les zansét.
Tous ensemble dans le boucan, nous rendons hommage aux zansét. Un moment plein d'émotions.
Les esprits des zansét s'expriment en elle et reçoivent les offrandes (ravages, cigarettes, rhum, viandes )

Aline Murin Hoarau


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Samedi 16 Juillet 2011

Couleurs culture




Un moment de partage, avec les frères de la communauté comorienne.

Chants, danses ont rythmé la journée commémorative de l’indépendance des Comores.

Le 10 juillet, les couleurs des Comores ont décoré la villa du Département.

Une journée pleines d'émotions.

Des couleurs de l'ile de la Réunion


Aline Murin Hoarau


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Pendant trois jours une délégation de femmes de l'Océan Indien se sont rencontrées au Conseil Général.

Ces représentants des Comores, des Seychelles, de Rodrigues et de Madagascar ainsi que les institutions de la Commission de l’Océan Indien et de l'ONU ont travaillé sur une plate forme régionale pour accompagner les femmes, les filles et enfants victimes de violence dans l'Océan Indien.


Les femmes et les hommes de L'Océan Indien contre les violences.
Les femmes et les hommes de L'Océan Indien contre les violences.

Cette plate forme régionale pour bien fonctionner devra tenir compte des spécificités de chaque pays qui vit dans l'Océan Indien.

Depuis plusieurs décennies, les États membres ont pris divers engagements pour parvenir à l’égalité de genre entre tous les citoyens.

En effet l'oppression et la violence contre les femmes, les filles concernent tous les pays et toutes les cultures.

Deux millions de femmes victimes de violence conjugale et plus de 400 décès sont recensés chaque année en France.

Ces violences s'inscrivent-elles dans les gênes de la gent masculine ?

Je voudrais, je souhaiterais dire non.

Mais les faits divers sont trop nombreux à l'égard des femmes et des filles. Ils sont vendus et sont affichés dans les médias comme des faits dignes d’intérêt. C'est devenu banal, normal dans les discussions d'entendre «que fem là la gagne béseman avec son boug».

Chez nous les crimes passionnels défraient les chroniques.

Beaucoup d'hommes considèrent que sa femme devient sa propriété une fois qu'ils vivent en couple.

L'évolution de l'humanité doit aussi se construire par le respect de la femme, de l'homme et des enfants issus de cet amour.

Il serait grand temps que la femme soit acceptée comme un être à part entière en non pas entièrement à part et qu'elle soit respectée partout dans le monde.

Hommes, femmes doivent trouver l'équilibre le plus harmonieux sur tous les plans pour avancer ensemble sur le chemin de l’humanité et de la spiritualité.

Pendant ces trois jours, dans l'hémicycle du Conseil Général, j'ai entendu parler de loi cadre. Les représentants de certains pays ont cité les dispositifs législatifs existants et à améliorer pour lutter contre les violences faites aux femmes et filles dans la région de l'Océan Indien.

Mais la distribution de ces nombreuses trousses de secours ne suffira pas à faire changer les mentalités. 


Pour pouvoir agir sur les mentalités et les actes qui en découlent, la connaissance de son histoire est aussi incontournable.

Dés le premier siècle de notre ère, les femmes de l'Océan Indien ont été l’objet d'un trafic commercial.

Avec la colonisation européenne des îles de l'Océan Indien, très vite on a eu besoin de femmes pour peupler des iles à sucre.

De nombreuses femmes africaines, malgaches et indoportugaises sont arrachées de leurs villages puis transportées vers les colonies de l'océan indien tout au long du XVIII siècle.

Sur les boutres, elles sont conduites aux Comores, à Madagascar et à l'ile Bourbon et vendues ensuite aux colons.

Esclaves, ces femmes deviennent une denrée rare au début de la colonisation. Cette société coloniale qui repose sur des rapports de domination sociale et de discrimination raciale a laissé peu d'espaces de liberté aux femmes. Ces femmes évoluent dans une société coloniale où les inégalités sont criantes et le mot de liberté n'a pas de sens.

La femme fait partie du patrimoine du maitre au même titre qu'un meuble. En réalité la condition d'asservissement de la femme esclave la transforme plus facilement en objet de débauche et de plaisir pour les maitres.

Certaines femmes préféreront le suicide à cette servitude.

Certaines déjà bien rebelles à l'époque ont préféré se battre pour leur liberté, pour préserver leur cellule familiale aux côtés de leurs compagnons.

Ces femmes comme Héva, Rahariane, Simangavole optent pour le marronnage dans nos Pitons Cirques et nos Remparts.

Elles participent aux réunions politiques pour affronter dignement l'ennemi esclavagiste et affichent avec autant de courage que les hommes leur volonté de dire non aux injustices, aux violences.

Après l'abolition de l'esclavage, punitions, brimades, humiliations s'effacent progressivement. Mais leur condition de vie reste difficile.Le courage de ces femmes, la volonté farouche et évidente de réagir contre les injustices et les discriminations tracent un combat qui doit aujourd'hui continuer pour que toute forme de violence cesse à son égard.

Notre histoire nous rappelle que les hommes et les femmes ont combattu ensemble des injustices, des inégalités, des violences.

Aujourd'hui et demain pour mettre fin à toutes violences dans la famille, il convient que les Femmes et les Hommes s'unissent comme dans le passé pour construire ensemble une société respectueuse des êtres humains au travers de ses lois.
Aujourd'hui, demain, comme hier, Femmes et Hommes doivent dépasser les sentiments de jalousie, de supériorité pour pouvoir travailler ensemble, équitablement dans les hémicycles.






Monsieur le Président, mes chers collègues,


- Comment faire partager et vivre la connaissance historique,culturelle patrimoniale de notre île à l'heure de l'uniformisation présentée comme seule matrice culturelle?
-  Comment sauvegarder nos différences, ce métissage?
-  Comment transmettre ce savoir acquis, celle de nos parents de nos aïeux de nos ancêtres, ces héros qui méritent d'être connus, reconnus et valorisés?
-  Comment faire évoluer,progresser et épanouir notre culture si nous ne savons pas qui nous sommes ni d’où nous venons? - Comment définir un développement de notre culture et de l'identité réunionnaise dans les années à venir? 
 En fait, une politique culturelle
 Pour qui?
Pourquoi?
et avec qui?

Aline Murin Hoarau


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Jeudi 23 Juin 2011

Derrière l'affiche du moratoire, les suppressions de postes vont continuer.
Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il n'y aura pas de fermetures de classes en primaire en 2012. Période préélectorale oblige. Pourquoi le dire maintenant ? Tout le monde aura compris que cette annonce doit avoir un effet bénéfique sur le choix des grands électeurs pour que le sénat reste à droite.


Z'Attrape kouillon

Les parents et les syndicats manifestent depuis plusieurs mois pour dénoncer la mise à mort de notre système éducatif. Selon le budget de l’État 2011, près de 16 000 postes seront supprimés à la rentrée 2011- 2012 dont 8967 postes dans les écoles primaires. 92 fermetures de classes maternelles et élémentaires sont prévues sur l’académie de la Réunion.

Ce gel des suppressions de classes apparaît bien comme un tour de passe passe politique politicienne de la part de ce gouvernement en quête d'électeurs. Nous électeurs, nous ne sommes pas des «kouillon» à qui on fait des promesses qui ne seront pas tenues.C'est une mesure en trompe l’œil.Ce moratoire sur les fermetures de classes,effet d'annonce, n'est qu'un écran de fumée qui masque les vrais problèmes que rencontrent les enseignants au quotidien.

D'abord, ce président de la République soit disant favorable pour prioriser l’école a fait abstraction sur plusieurs menaces qui pèsent sur l’éducation nationale.

A aucun moment le président,qui essaie de calmer le mécontentement des parents d'élèves électeurs, aborde les questions de fonds.

Quid de la formation des enseignants? Les jeunes enseignants ont besoin de conseillers qui les suivent toute l’année. Déjà que la formation des maîtres est devenue quasiment nulle, si on ne les conseille pas en début de carrière, la qualité de l’enseignement risque d’en pâtir.

Quid de l'augmentation des places au concours des professeurs des écoles, des enseignants dans le secondaire? Quel va être le devenir professionnel des étudiants réunionnais qui ont choisi d’apprendre ce métier? Comment maintenir le nombre de classes ouvertes si les départs à la retraite ne sont pas remplacés? Quid des suppressions de postes dans le secondaire?

Le gouvernement évoque également le mot démographie pour justifier les fermetures. Les parents d'élèves accompagnés des syndicats et des élus répondent que l'école est une priorité, c'est le premier ascenseur social. Il faut tenir compte des critères sociaux des élèves plus que du compteur chiffré pour décider ou non de la fermeture des classes.

Le président nous rappelle avec prudence que la France ne doit pas connaître les mêmes problèmes économiques que la Grèce. Mais l'éducation nationale ne doit pas non plus être la cible de la politique ultralibérale de ce gouvernement qui construit de plus en plus une éducation au rabais. Nos générations futures paieront les pots cassés de ce gouvernement qui priorise les lourdes dépenses en Libye au détriment d'un enseignement de qualité.

L'académie de la Réunion est classée en queue de peloton sur les critères des évaluations nationales. De nombreux élèves sont en décrochage scolaire de part les difficultés rencontrées dans la maitrise des acquis fondamentaux. Nous demandons au président Nicolas Sarkozy de ne pas supprimer tout simplement les postes dans l’éducation nationale. L’école c'est ce que doit la république à chaque enfant. En 5 ans, ce gouvernement aura réussi à mettre à terre notre école et ça, les parents d’élèves s’en rendent compte.

C'est dans ce sens que le Conseil municipal de Sainte Suzanne votera une motion en soutien aux actions des enseignants et des associations de parents d'élèves pour dénoncer la dégradation des conditions de réussite de nos enfants.

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Dimanche 19 Juin 2011

Depuis quelques années, notre langue kréol fait l'objet de débats intenses.
Récemment, le président de la Région malgré lui a remis ce débat à l'ordre du jour dans les médias.


frazil konm In ti zoizo, nout lang i sant zoli… ( Miké )
frazil konm In ti zoizo, nout lang i sant zoli… ( Miké )

Cette personnalité réunionnaise politique a déclaré en direct sur une radio nationale  que «la défense de la langue créole n'a aucun sens, cela se vit au quotidien». Une députée l'a d' ailleurs définie comme une langue «kk».

D'autre part de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer qu'elle soit reconnue, valorisée, respectée et même enseignée à l'école.  


Notre langue kréol contrairement à certaines idées reçues, répandues n'est pas une déformation du français mais une variante régionale.

Une des richesses que possèdent tous les Réunionnais n'est pas monétaire, elle est linguistique. 


Notre langue kréol trouve son sens dans la parole, dans l' écrit, dans la littérature, dans les repas, dans les rites et les croyances.C'est un puissant catalyseur de l’identité réunionnaise. 


La langue kréol maintient nos solidarités familiales et de quartier.

La langue kréol a bercé notre enfance, c'est notre langue maternelle.

Jadis considérée comme la langue des pauvres, des asservis, elle était bannie de la haute société bourgeoise créole. 


Aujourd’hui elle a conquis ses lettres de noblesse. Elle est enseignée à l'université de la Réunion et est proposée comme option dans les établissements scolaires. D'ailleurs, plusieurs enseignants dont je fais partie s'exprime en kréol dans leur cours. Le passage de la langue kréol à la langue française se fait naturellement. L'élève est plus attentif, plus à l'aise car en situation de bonne compréhension.

L'utilisation de notre langue en classe donne du sens à notre enseignement.

Et l'enseigner à l’école, elle sera la passeuse de mémoires. Cet apprentissage du kréol n'enfermera pas l’élève dans une créolophonie qui bornerait son horizon aux frontières de l'ile.

Apprendre sa langue, sa culture, les civilisations de son île le permettra de mieux s'ouvrir pour mieux affronter le monde. Imaginez un instant que sur le sol de France continentale, la langue maternelle soit le français et la langue officielle l'allemand?

Cessons de dénigrer, d'ignorer la langue kréol qui n'est pas un élément folklorique mais la véritable encyclopédie réunionnaise qui nous renseigne sur notre patrimoine, notre histoire, notre culture.

La pratique comme l'acceptation de notre langue ancestrale, maternelle, libère l'esprit responsabilise l'être humain.

La langue kréol s'épanouit aussi dans la chanson, dans l'humour. D'ailleurs , nos humoristes bien connus comme Didier Mangaye, Thierry Jardinot et Marie Alice Sinaman expriment le rire en kréol en retraçant dans leurs textes les scènes de notre vie quotidienne kréol. 


A une époque pas si lointaine, sur une chaine de TV, seul le français avait droit de cité. Il n'était pas bien vu qu'un journaliste s’exprime en kréol; c'était une injure faite à la France.

Aujourd'hui,on passe d'une langue à l'autre sans problème. Le JT kréol lancée depuis quelques années connait son succès.

La langue kréol exprime l'âme réunionnaise. C'est le fil qui tisse le lien entre le passé et le présent. 


Le kréol a été le moyen de communication entre les populations venues de France, de Madagascar d’Afrique et des Indes.

Ce mélange de français et de langues de l'Océan Indien a donné le kréol. Ce sont des immigrants de plusieurs civilisations millénaires qui durent vivre ensemble sur ce petit cailloux. L'histoire de ce métissage nous est racontée par cette langue kréol.

Cette langue que parle 800 000 Réunionnais est parfois encore qualifiée de «vulgaire patois» ou de «sympathique patois.»

La Réunion doit se positionner dans un modèle de solidarité indéfectible pour pouvoir s'ouvrir au monde et être capable d’accueillir le flot de touristes promis par le schéma Régional de développement touristique.

Mais ce qui prévaut aujourd'hui, c'est plutôt le chacun pour soi, le diviser pour mieux régner. 

A l'heure de l’uniformisation présentée comme la seule matrice culturelle, cultivons et préservons notre différence.

"Ils rêvent à un destin qui les réconcilie
Avec leurs nostalgies des Indes et de l'Afrique
Avec leur héritage de France et de Navarre
Au large de Maurice et de Madagascar
Sous le dard du Scorpion sous la garde d'Orion
Ils font la Créolie
Ils sont La Réunion."
Michel Levallois


Bâtiment historique à l'abandon sur la place de la Mairie de Saint-Leu - Sophie Rotbard
Bâtiment historique à l'abandon sur la place de la Mairie de Saint-Leu - Sophie Rotbard
Notre culture mérite et doit rester vivante. Elle doit s'exprimer dans la rue, les quartiers à travers les spectacles, les représentations théâtrales.
Je ne suis pas contre ces moyens d'expression culturelle. Au contraire, il faut les encourager fortement.
Mais que reste -t-il quand les rideaux des spectacles de Sakifo, des kabar(s) , des concerts sont baissés, les projecteurs éteints?
Comment les élèves, les jeunes, le Réunionnais, le touriste, les chercheurs, les étudiants mémorisent toutes ces épopées historiques qui ont marqué notre histoire?
Comment connaître l'histoire du maloya? Du séga?
Quelle est la signification historique des noms que portent nos trois cirques qui illustrent nos montagnes?
Qui sont les marrons qui ont dit non à l'esclavage?
Quelle signification historique a la date du 20 décembre?
Au delà de la fête kaf, quels sont les combats, les luttes qui ont rendu cette date fériée?
Quel rôle a eu la langue créole dans la construction de l'identité réunionnaise?
Où pouvons nous voir les pratiques religieuses, les rites, les costumes, la culture populaire rurale?

Aline Murin Hoarau


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