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En 1848 l'île compte 100 000 habitants.

Le 20 décembre 1848 c'est l'abolition de l'esclavage.

62000 esclaves en grande majorité des cafres trouvent alors la liberté.

Pour ne pas oublier que plus de la moitié des Réunionnais étaient esclaves à un moment donné de notre histoire, le 20 décembre c'est la "FETKAF", commémoration de l'abolition de l'esclavage.

C'est un recueil de repères historiques sur le territoire de Sainte-Suzanne, sous la forme d'un livret pédagogique, donc susceptible de participer à la construction des savoirs de nos enfants.

Livret d'une cinquantaine de pages abondamment illustré de lithographies de Roussin et d'Hastrel et de photos.
Un questionnaire à la fin de chaque sujet traité confirme l'enfant dans sa progression.
 

Vraiment un beau cadeau de pari sur l'avenir dans ces moments difficiles que traverse l'équipe municipale. 

Peut-on envisager bâtir une politique d’aménagement global du territoire et durable sans l’intégration du volet historique et culturel dans ces chantiers qui engageront l’avenir des communes, de notre pays ?

La crise, le chômage, le mal vivre dans les quartiers, la montée de la délinquance, l’inactivité grandissante au sein des familles et la violence… doivent nous inciter à nous pencher sur les véritables problèmes de fond de notre société.

Le samedi 12 novembre plusieurs personnalités et associations ont rendu un hommage à ces hommes pour qui l'humanité a été bafouée, la liberté volée.

Pendant que certains, émus ont laissé un bouquet de fleurs à la mémoire de leurs ancêtres,d'autres personnes encadrées par l'association Miaro ont rendu un hommage selon les croyances et  les coutumes funéraires des esclaves.

La semaine créole est le moment pour  partager et  faire découvrir notre façon de vivre à La Réunion.

Le respect de nos ainés, notre conception de la famille, de l’éducation, notre langue qui est encore et pour longtemps je l’espère le moyen le plus sûr pour transmettre notre histoire, nos valeurs, nos coutumes et toutes les images qui vont avec.

 
Ici même, dans notre île, ce système a changé de forme, à chaque fois que cela a été nécessaire.

Nous sommes passés de l'esclavage à l'engagisme sans transition, toujours pour le profit d'un petit nombre au dépend d'un plus grand nombre.

Rare sont les médias de l'époque qui n'étaient pas au service de ce petit nombre !

Et quel soulèvement possible dans cette île-prison aux murs couleur océan ?

 Aujourd'hui grâce à tous les moyens de communications modernes et technologiques, l’information circule plus rapidement et permet à chacun  de connaître toutes sortes d'informations et d'évènements.

Dans ce contexte de crise mondiale, la rue s'indigne.
Les gouvernements actuels ont du mal à cacher et à contenir  ces mouvements  populaires.

Et l'exemple de ces contestations possibles ailleurs entraînent une chaîne ou une cascade d'événements souvent violents  à travers les capitales d'Afrique, d'Europe, d'Amérique.

Cette société ultralibérale a perdu l’écoute des citoyens.

Les hommes s'en remettent tout à coup à leur boussole personnelle. Ils n'ont plus confiance dans les capitaines d'hier, adulés  par ces mêmes médias trop fiers de cirer les bottes des grands gourmands de ce monde.

Si aujourd'hui nous avons la conscience d'un monde commun, il ne faut surtout pas refuser la mondialisation mais y inclure toutes nos valeurs les plus chères, nos repères, nos appartenances.

Nous nous devons de participer à cette marche, pas en la subissant mais en y étant des acteurs  fiers.