Mèt anlèr nout zarlor - valorisar nòsteis qualitat

Une salle de shoot dans le 10ème arrondissement à Paris ... OUI. Des Coffee Shop dans les saloons réunionnais, NON. On ne peut "tirer sur un petit joint" sans risquer au moins un rappel à la loi, sinon 1 an de prison et 3750 euros d'amende. Le Cannabis, plus communément appelé Zamal à La Réunion, est rangé dans la même catégorie que les drogues dures. Héroïne et Cocaïne que certains toxicos pourront s'envoyer (dans les meilleures conditions). Le gouvernement ouvrira peut-être un jour le débat sur la dépénalisation du Cannabis. Ou même mieux, le gouvernement français étudiera sûrement un jour le potentiel économique du cannabis et ses dérivés.


En permettant l'ouverture d'une salle de shoot, l'Etat est-il hors la loi ? Apparemment non. Matignon donne le feu vert. Les addictologues français sont ravis de l'expérience menée en Suisse ou en Espagne, où les salles d'injection de drogues sont mieux perçues et apportent comme il se doit un appui médical aux toxicomanes. Cela concerne un public restreint. Pourquoi les shoot-room à Paris? "C'est une question sanitaire avant tout. Les "drogués" qui se réunissent pour se shooter nuieraient l'hygiène des espaces publiques. "Une seringue jetée par terre dans un parc public, c'est dangereux pour le citoyen lambda, son enfant qui joue ou une retraitée qui vient digérer tranquillement" lance avec assurance un addictologue. Un psychiatre spécialisé en addiction relève qu'en France on aide les toxicos à se droguer autant qu'ils le souhaitent, "pourvu qu'ils n'attrapent pas le Sida". Shoot-Room ... Shoot-Room, ! c'est une campagne anti Sida ou quoi ? Non, c'est une solution apportée à un problème d'addiction, donc un problème de santé publique. Il faut des salles de shoot, comme il faut des PMU. L'Etat soigne comme il veut. 



le Mercredi 6 Février 2013 | Commentaires (0)

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