Enfin, l'Outre-Mer français est au centre du débat politique en France. Enfin, les politiques français prennent en compte, et commentent, le vote ultramarin. Bon, bon, je m'exalte un peu. Il ne s'agit là que de l'élection du président de l'UMP. Et puis, l'Outre-Mer Français, on en parle vite comme on l'oublie vite. Oui, on l'oublie, j'ai dis. Et dans le cas précis de l'élection au sein d'un parti politique, on oublie apparemment assez vite le résultat du vote des UMPistes de Wallis et Futuna (13 445 hbts), de Mayotte (212 645 hbts) et de Nouvelle Calédonie (245 580 hbts en 2009, dont 17 763 wallisiens et futuniens). Les résultats dans ces PTOM et DOM auraient donné une avance de 26 voix à François Fillon. Hier soir, sur TF1, l'ancien et seul premier ministre de Nicolas Sarkozy contestait la victoire de Jean-François Copé.
La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE, non non, ça ne s'invente pas), commision interne à l'UMP reconnaît la méprise. Le vote ultra-marin n'a pas été pris en compte. Et pourquoi donc ? Ce sont peut-être des électeurs de seconde zone. non, non, ils ne le sont pas.
Peut-être qu'ils ne sont toujours pas connectés à Internet. Non, non, ils ont aussi l'iPad.
Mais, alors, les résultats sont bien arrivés à la COCOE, mais n'ont pas été pas comptabilisés. Si les comptes sont enfin établis et avérés, Fillon serait logiquement le président de l'UMP et serait dans son bon droit de contestation. Il est même prêt à faire exploser la cocotte minute pour le faire savoir. Il pourrait même entamer un recours devant les tribunaux. On peut le comprendre. Comme ça, au moins, on entendra encore un peu parler de l'UMP.
La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE, non non, ça ne s'invente pas), commision interne à l'UMP reconnaît la méprise. Le vote ultra-marin n'a pas été pris en compte. Et pourquoi donc ? Ce sont peut-être des électeurs de seconde zone. non, non, ils ne le sont pas.
Peut-être qu'ils ne sont toujours pas connectés à Internet. Non, non, ils ont aussi l'iPad.
Mais, alors, les résultats sont bien arrivés à la COCOE, mais n'ont pas été pas comptabilisés. Si les comptes sont enfin établis et avérés, Fillon serait logiquement le président de l'UMP et serait dans son bon droit de contestation. Il est même prêt à faire exploser la cocotte minute pour le faire savoir. Il pourrait même entamer un recours devant les tribunaux. On peut le comprendre. Comme ça, au moins, on entendra encore un peu parler de l'UMP.
Et bien, non, Jean-François Copé s'accroche à son fauteuil. Le vote ultramarin est décrié. Parce que, voyez-vous, en matière de fraude, il n'y a pas de jaloux. On fraude dans l'Outre-Mer, comme on tripatouille les urnes à Nice. En Nouvelle-Calédonie, l'ancien premier ministre devancerait Copé, obtenant 643 voix contre 535, sur un total de 1.186 votants. Les chiffres sont là. Ils étaient là même très tôt.
Via l'AFP, on apprend que Pierre Frogier, sénateur et président du Rassemblement-UMP (R-UMP), refuse de voir pris en otage la fédération calédonienne de l'UMP et les sympathisants calédoniens. "Nous refusons d'être pris en otage pour arbitrer une querelle que nous estimons dépassée depuis la publication des résultats par la COCOE", déclare-t-il. Il explique que "la fédération de Nouvelle-Calédonie avait été la première à voter samedi (en raison du décalage horaire, ndlr) et que tous les résultats avaient été transmis dès dimanche matin à 7 heures, heure locale (21h samedi à Paris)". Le problème se situerait, et on veut bien le croire, à Paris avec les cocos de la COCOE. allez savoir !
Via l'AFP, on apprend que Pierre Frogier, sénateur et président du Rassemblement-UMP (R-UMP), refuse de voir pris en otage la fédération calédonienne de l'UMP et les sympathisants calédoniens. "Nous refusons d'être pris en otage pour arbitrer une querelle que nous estimons dépassée depuis la publication des résultats par la COCOE", déclare-t-il. Il explique que "la fédération de Nouvelle-Calédonie avait été la première à voter samedi (en raison du décalage horaire, ndlr) et que tous les résultats avaient été transmis dès dimanche matin à 7 heures, heure locale (21h samedi à Paris)". Le problème se situerait, et on veut bien le croire, à Paris avec les cocos de la COCOE. allez savoir !
Bref ! Pour ce que j'en sais, on a beau parler de république bananière. Mais peut-on, dans ce cas présent, parler de démocratie "COCOEtière" .... ?
Il était plus facile de critiquer Laurent Koudou Gbagbo et Alassane Ouattara.
Mais bon, en ce qui concerne Jean-François Copé et François Fillon, heureusement que le sauveur du moment s'appelle Alain Juppé, fondateur en 2002 de l'UMP, et probable médiateur au sein d'un conseil provisoire (qui durera le temps du conflit). Et au vu des dernières déclarations, cela risque de durer longtemps, au moins jusqu'à 2017, sinon même plus tard encore. Juppé reprendrait la main en dirigeant "son" UMP. Cela me fait penser au jeune TGV, vous savez Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition de la "République" Malgache. Il s'accroche à son fauteuil aussi, le temps qu'il prépare de nouvelles élections (que les malgaches attendent toujours).
Et c'est la France qui fait la leçon de démocratie.
Il était plus facile de critiquer Laurent Koudou Gbagbo et Alassane Ouattara.
Mais bon, en ce qui concerne Jean-François Copé et François Fillon, heureusement que le sauveur du moment s'appelle Alain Juppé, fondateur en 2002 de l'UMP, et probable médiateur au sein d'un conseil provisoire (qui durera le temps du conflit). Et au vu des dernières déclarations, cela risque de durer longtemps, au moins jusqu'à 2017, sinon même plus tard encore. Juppé reprendrait la main en dirigeant "son" UMP. Cela me fait penser au jeune TGV, vous savez Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition de la "République" Malgache. Il s'accroche à son fauteuil aussi, le temps qu'il prépare de nouvelles élections (que les malgaches attendent toujours).
Et c'est la France qui fait la leçon de démocratie.
