Il faut bien protéger la population, nous dit-on. C’est logique, c’est même rassurant, non ? Mais alors pourquoi cette puissance ne s’exprime-t-elle pas aussi bien là où elle aurait un vrai poids : sur le plan international, à travers l’Union européenne, par exemple ?
À croire que, faute d’influence dans les sphères diplomatiques ou stratégiques globales, on préfère taper là où c’est plus simple : sur ses propres marges, dans les quartiers pauvres, sur les territoires éloignés, là où les caméras s’allument tard et s’éteignent vite.
Parce que celui qui a été fouetté apprend à fouetter à son tour. Et c’est là que tout prend sens : quand on ne peut pas imposer sa force à l’extérieur, on l’impose à l’intérieur. Une démonstration de force par procuration.
Mais pour qui nous prend-on ?
Pour des enfants qu’il faut surveiller ? Pour des masses à distraire avec du « fait divers » ? Pour une population docile à condition d’être tenue sous pression sécuritaire ?
Non.
Nous voyons, nous comprenons, et nous interrogeons :
À quoi bon cette démonstration de puissance si elle ne sert qu’à masquer une impuissance plus vaste ?
À croire que, faute d’influence dans les sphères diplomatiques ou stratégiques globales, on préfère taper là où c’est plus simple : sur ses propres marges, dans les quartiers pauvres, sur les territoires éloignés, là où les caméras s’allument tard et s’éteignent vite.
Parce que celui qui a été fouetté apprend à fouetter à son tour. Et c’est là que tout prend sens : quand on ne peut pas imposer sa force à l’extérieur, on l’impose à l’intérieur. Une démonstration de force par procuration.
Mais pour qui nous prend-on ?
Pour des enfants qu’il faut surveiller ? Pour des masses à distraire avec du « fait divers » ? Pour une population docile à condition d’être tenue sous pression sécuritaire ?
Non.
Nous voyons, nous comprenons, et nous interrogeons :
À quoi bon cette démonstration de puissance si elle ne sert qu’à masquer une impuissance plus vaste ?












