Mèt anlèr nout zarlor - valorisar nòsteis qualitat

Allons donc ! On a caricaturé l'illustre prophète, et voilà que La France entière, que dis-je ! le monde entier, est prêt à exploser dans une bulle. J'entends même par ci par là qu'on est libre de se taire surtout. La liberté d'expression vient de prendre un sérieux coup de fouet. Charlie Hebdo a encore osé. Et il ose bien. Il est dans le satire, non dans la moquerie. Pourquoi en faire toute une histoire ?


Ne croquez pas cette histoire
D'abord, dans un petit carnet, je notais qu'un émissaire américain et ses collaborateurs ont péri en Lybie pour un film qu'ils n'ont même pas regardé. Sale affaire ! On se moque de qui. Tout cet argent pour un navet, et un navet qui ose faire parler de lui, sur la terre entière. Je comprends que les musulmans se sentent insultés. Le film est mauvais. Dialogues insipides. Effets spéciaux pitoyables. Distribution minable. Une insulte au 7ème Art. Et voilà qu'on en fait tout un cinéma. Voyez-vous ! Je prends même soin de ne citer ni l'auteur ni le titre de ce bide, que toute la planète est prête à voir du coup. De quoi parle-t-on ? Je n'en sais rien. Un fanatique sûrement, islamophobe certainement, s'acharne bêtement sur Mahomet et ses fidèles. C'est un gâchis de pellicule qui n'a tout bonnement aucun intérêt, ni cinématographique, ni historique, ni religieux, ni rien d'ailleurs. Et le monde musulman s'enflamme. Je l'avoue, les critiques sont rarement si violents. Quand même, on peut se faire un navet, sans envisager de massacrer le projectionniste !



Rédigé par Babou B'Jalah le Mercredi 19 Septembre 2012 | Commentaires (0)

Qui me connaît vraiment sait au moins cette chose : "Jamais sans mon Moleskine, mon fidèle carnet de tous les jours" . Et dans ces petits carnets, je vous livre des poèmes politiques, satiriques, ou quelque découverte artistique, parfois des scoops aussi tout en polémique.


Dans les petits carnets de Babou B'Jalah
D'abord, il faut savoir ce qu'est un Moleskine pour vraiment apprécier mes petits carnets. "Un simple rectangle noir aux angles arrondis, un élastique qui retient les pages, une pochette interne : un objet anonyme et parfait au caractère essentiel, produit pendant plus d'un siècle par un petit relieur français qui fournissait les papeteries de Paris, fréquentées par les avant-gardes artistiques et littéraires internationales" écrit le fabriquant du fameux carnet. Mais n'allez pas dire que le Moleskine est seulement un carnet pour voyageur. Ce n'est pas vrai. C'est un carnet pour celles et ceux qui aiment croquer l'histoire et le bon mot. C'est un carnet qui sacralise même la plus futile note griffonnée salement dans un coin de page. Et puis, on archive facilement les Moleskine dans une bibliothèque, même poussiéreuse. Le Moleskine fut d'ailleurs le compagnon de route d'illustres artistes, comme Picasso, van Gogh ou Hemingway. Et c'est Bruce Chatwin qui lui donna ce nom de Moleskine. Voilà, c'est fait. Vous avez en tête ce qu'est un Moleskine.

Puisque le Moleskine est synonyme de voyage, de culture, de mémoire, je partage avec vous, là une rencontre culturelle édifiante, là un coup de coeur artistique, là pourquoi pas un coup de gueule tellement ça m'ulcère les tripes. On voit tellement de choses aujourd'hui. Et puis, il faut savoir qu'il existe une importante diaspora réunionnaise en France. Elle parait invisible, mais elle est là. Et je veux aller à sa rencontre, et vous faire découvrir de belles initiatives, sérieuses et intelligentes, loin des robes faussement folkloriques et des samoussas au fromage de Brie. Je veux vous faire découvrir des Réunionnais, peintre ou rippeur, secrétaire ou professeur, poète ou restaurateur. Qu'ils parlent ! Qu'ils existent ! Et vous pourrez, non vous devrez commenter. En somme, à vos petits carnets !



Rédigé par Babou B'Jalah le Lundi 17 Septembre 2012 | Commentaires (7)

1 ... « 7 8 9 10
Liste de liens
Derniers tweets
Galerie



Facebook
Twitter
Mobile
Rss