Confrontée à la disparition des idéologies qui l’avaient structurée, face
aux espoirs déçus, à la dévalorisation des anciennes références et à la
débandade intellectuelle qui s’en suivit, une partie de la gauche s’est
subitement retrouvée, dans l’urgence, sous l’étendard improvisé de l’anticapitalisme tandis qu’une autre partie s’emparait de l’écologie. Avec la fin précipitée des modèles marxistes et faute de pouvoir disposer immédiatement d’une argumentation conceptuelle de remplacement, l’anticapitalisme et l’écologie ont joué le rôle de l’idéologie de secours. Mais l'opposition à la financiarisation de nos société, la lutte contre les pollutions ne constituent un projet de société, ils ne servent que de « bouche trou » dans le vide idéologique qui s'est ouvert.
aux espoirs déçus, à la dévalorisation des anciennes références et à la
débandade intellectuelle qui s’en suivit, une partie de la gauche s’est
subitement retrouvée, dans l’urgence, sous l’étendard improvisé de l’anticapitalisme tandis qu’une autre partie s’emparait de l’écologie. Avec la fin précipitée des modèles marxistes et faute de pouvoir disposer immédiatement d’une argumentation conceptuelle de remplacement, l’anticapitalisme et l’écologie ont joué le rôle de l’idéologie de secours. Mais l'opposition à la financiarisation de nos société, la lutte contre les pollutions ne constituent un projet de société, ils ne servent que de « bouche trou » dans le vide idéologique qui s'est ouvert.