"Maurice Gironcel avait réuni les élus de la majorité municipale, il y a quelques jours, il nous avait dit, il n'est pas question que je vous demande de démissionner. Après, il fait exactement l'inverse. Je suis déçu. Je suis surtout très triste pour notre commune de Sainte-Suzanne. Certaines personnes que je rencontre me disent que nous les faisons bien rire…"
Le conseiller municipal qui s'exprime, oscille entre désespoir et fatalité. "Pourquoi, on ne nous a pas laissé continuer le travail entrepris ? Finalement, la politique ce n'est que le pouvoir et l'argent, ces gens-là se contre-foutent de ce que peut devenir la population". C'est un autre sentiment qui anime Yolande Pausé : l'humiliation. "Elle a été traitée comme un moins que rien, et ce malgré tout ce qu'elle a apporté au PCR et à Sainte-Suzanne".
Yolande Pausé a parlé de cette humiliation à ses proches. Elle a dit combien elle a été blessée par les méthodes et certains propos. Ironie de l'histoire, les circonstances lui confèrent aujourd'hui le rôle décisif pour les prochaines Municipales partielles. En effet, soutenue par une partie des employés communaux qui ont apprécié son travail, et des administrés qui reconnaissent sa rigueur, son sérieux et son honnêteté, la maire a gagné en crédibilité et en légitimité.
En fonction de son choix final, Yolande Pausé peut soit faire pencher la balance en faveur de Daniel Alamélou, soir du côté de Maurice Gironcel, ou soit aller au bout de son engagement : rester maire de Sainte-Suzanne. C'est la dernière hypothèse qui est la plus plausible à ce jour. Les soutiens extérieurs la confortent dans son positionnement. Et, ces soutiens viennent pour la plupart du PCR, c'est-à-dire des réformateurs communistes.
Sans entrer contre la ligne défendue par Pierre Vergès, Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul, a "une pensée" pour la maire de Sainte-Suzanne, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. L'allégorie est forte. Dans les coulisses, les échanges se sont multipliés cette semaine. Yolande Pausé est désormais bien soutenue dans sa démarche : être une candidate du PCR et de la Gauche.
Le PCR pourrait bien avoir deux candidats aux prochaines Municipales de Sainte-Suzanne. Le PCR "historique" d'un côté avec Maurice Gironcel et Pierre Vergès et de l'autre, des réformateurs qui veulent avant tout faire entendre leur voix au sein d'un parti, où certains les considèrent comme des "enfants bâtards".
Pierre Vergès a eu tort de se mêler d'un problème qui au prime abord concerne tout le PCR. Et Pierre Vergès n'est pas tout le PCR. Il a tort de croire que lorsqu'il s'exprime qu'il parle au nom de tous les responsables communistes. C'est une erreur. Une grosse erreur. Sa prétention et son arrogance jouent en sa défaveur. Et, il sait qu'il n'est pas très apprécié au sein de sa propre famille politique, surtout par les réformateurs...
Le conseiller municipal qui s'exprime, oscille entre désespoir et fatalité. "Pourquoi, on ne nous a pas laissé continuer le travail entrepris ? Finalement, la politique ce n'est que le pouvoir et l'argent, ces gens-là se contre-foutent de ce que peut devenir la population". C'est un autre sentiment qui anime Yolande Pausé : l'humiliation. "Elle a été traitée comme un moins que rien, et ce malgré tout ce qu'elle a apporté au PCR et à Sainte-Suzanne".
Yolande Pausé a parlé de cette humiliation à ses proches. Elle a dit combien elle a été blessée par les méthodes et certains propos. Ironie de l'histoire, les circonstances lui confèrent aujourd'hui le rôle décisif pour les prochaines Municipales partielles. En effet, soutenue par une partie des employés communaux qui ont apprécié son travail, et des administrés qui reconnaissent sa rigueur, son sérieux et son honnêteté, la maire a gagné en crédibilité et en légitimité.
En fonction de son choix final, Yolande Pausé peut soit faire pencher la balance en faveur de Daniel Alamélou, soir du côté de Maurice Gironcel, ou soit aller au bout de son engagement : rester maire de Sainte-Suzanne. C'est la dernière hypothèse qui est la plus plausible à ce jour. Les soutiens extérieurs la confortent dans son positionnement. Et, ces soutiens viennent pour la plupart du PCR, c'est-à-dire des réformateurs communistes.
Sans entrer contre la ligne défendue par Pierre Vergès, Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul, a "une pensée" pour la maire de Sainte-Suzanne, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. L'allégorie est forte. Dans les coulisses, les échanges se sont multipliés cette semaine. Yolande Pausé est désormais bien soutenue dans sa démarche : être une candidate du PCR et de la Gauche.
Le PCR pourrait bien avoir deux candidats aux prochaines Municipales de Sainte-Suzanne. Le PCR "historique" d'un côté avec Maurice Gironcel et Pierre Vergès et de l'autre, des réformateurs qui veulent avant tout faire entendre leur voix au sein d'un parti, où certains les considèrent comme des "enfants bâtards".
Pierre Vergès a eu tort de se mêler d'un problème qui au prime abord concerne tout le PCR. Et Pierre Vergès n'est pas tout le PCR. Il a tort de croire que lorsqu'il s'exprime qu'il parle au nom de tous les responsables communistes. C'est une erreur. Une grosse erreur. Sa prétention et son arrogance jouent en sa défaveur. Et, il sait qu'il n'est pas très apprécié au sein de sa propre famille politique, surtout par les réformateurs...