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Rétro juin 2012 : le poids d'une mairie dans l'ancrage et la notoriété politiques


Édito
Mardi 8 Janvier 2013

Gilbert Annette et Paul Vergès ont un point commun : la fronde à laquelle ils font face au sein de leur parti. Leur atout : l'autodiscipline des "réformateurs" du contexte électoral de la Présidentielle et des Législatives. A Droite, Didier Robert bénéficie aussi de cette attitude des ténors de son camp. Il n'y a que Thierry Robert qui évolue en électron libre. Deux générations de politiques et trois méthodes dans le schéma de comportement et de fonctionnement. Parallèles et oppositions.


Rétro juin 2012 :  le poids d'une mairie dans l'ancrage et la notoriété politiques
Gilbert Annette et Paul Vergès sont deux "bêtes" de la politique. Ils ont arpenté des milliers de kilomètres de route et de terrain. Ils ont serré des milliers de main et embrassé des milliers de joues. Thierry Robert a été à cette école. Son crédo, le contact et l'échange avec ses administrés. Didier Robert a accédé à la mairie du Tampon, parce qu'il a été le fils spirituel d'André Thien-Ah-Koon, puis il a été président de la Région Réunion, car il incarnait le renouvellement et la rajeunissement de la classe politique à Droite.

Ceux parmi ces quatre politiques qui ont gagné aux Législatives, ce sont les deux qui ont gardé un contact permanent et entretenu avec la population. La proximité. C'est vrai même s'il n'était pas candidat, Gilbert Annette est maire de Saint-Denis. Le maire de Saint-leu, Thierry Robert, était candidat dans la septième circonscription. Les deux ont réussi une belle performance. Celle Gilbert Annette est sans doute plus probante, car, son ancrage et sa notoriété politique ont permis de faire élire Ericka Bareigts et Monique Orphé.

Paul Vergès et Didier Robert n'ont plus aucun ancrage territorial fort et déterminant. Et ce, même si les deux chefs de mouvement bénéficient d'une cour ou d'une équipe fidèle et dévouée à l'extrême. Voire aveuglément. Cette posture est à double tranchant. Ainsi, Paul Vergès à "l'avantage" d'être dans l'opposition. Car, il est toujours plus facile de critiquer un projet que de le défendre. Didier Robert a "l'inconvénient" d'être le patron de la majorité régionale.

Si l'on excepte ses interventions lors de la contestation populaire contre la vie chère, depuis son élection de 2010, son discours a peu changé. C'est le même car il met en place plus projets contenus dans ses propositions faites lors de la campagne des Régionales. Et, il a besoin de temps. La population en souffrance croissante, elle, a besoin de réponses urgentes. Ni Paul Vergès, ni Didier Robert, n'est en position idéale pour y répondre. Ils ne sont plus à la tête d'une municipalité. Les maires Gilbert Annette et Thierry Robert, si…




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