Le député-maire de Bègles-Bordeaux a marié un couple d'hommes, le 5 juin 2004. Il a reçu 4.000 lettres d'insultes après son coup d'éclat médiatique. "Ce jour-là, je me suis dit que le rôle des politiques n’était pas de maintenir les gens dans l’ignorance et la peur, mais de lutter contre l’ignorance et la peur de soi-même", a déclaré le parlementaire hier lors du débat à l'Assemblée nationale.
La loi, toute la loi et rien que la loi. C'est en ces termes que ceux qui étaient contre ce texte, se sont exprimés. "C’est la glaciation ! Facile d’être législateur, dans ces conditions : rien ne change jamais !", a rétorqué Michel Mamère. "Il faut protéger le droit des femmes", a dit un parlementaire. "Il ne peut y avoir de mariage sans enfant", a prétexté une autre.
Annick Lepetit, elle, a parlé de discrimination : "c'est la loi elle-même qui, par cette discrimination institutionnelle sur le mariage, accrédite cette inégalité et, de fait, encourage la discrimination". Et si le problème n'était pas le mariage des couples du même sexe, mais que ces freins étaient plus subtils ou plus sournois : le mariage à l'église, l'adoption par les couples homosexuels, le baptême, l'éducation sans femme ou homme…
Et qui va répondre à cette question au sein d'un couple homosexuel : 'Dis maman, dis papa, comment on fait les bébés ?" Le député Michel Diefenbacher apporte sa réponse : "Or un couple homosexuel ne peut pas en avoir. Notre collègue Noël Mamère l’a très bien dit : reconnaître le mariage homosexuel, c’est ouvrir la porte à l’adoption, et par conséquent institutionnaliser le fait qu’un enfant puisse être élevé par deux pères et aucune mère ou par deux mères et aucun père".
"Nous savons bien que des situations de cette nature existent dans la société d’aujourd’hui et que, en France, probablement plusieurs dizaines de milliers d’enfants sont élevés par des couples du même sexe".
"Il n’est évidemment pas question de fustiger ces parents adoptifs ; au contraire, élever un enfant qui n’est pas le sien est toujours un très beau geste, une marque de générosité qu’il faut saluer. Mais est-ce une raison pour inscrire de telles situations dans notre droit ? C’est le cœur même de notre débat".
La loi, toute la loi et rien que la loi. C'est en ces termes que ceux qui étaient contre ce texte, se sont exprimés. "C’est la glaciation ! Facile d’être législateur, dans ces conditions : rien ne change jamais !", a rétorqué Michel Mamère. "Il faut protéger le droit des femmes", a dit un parlementaire. "Il ne peut y avoir de mariage sans enfant", a prétexté une autre.
Annick Lepetit, elle, a parlé de discrimination : "c'est la loi elle-même qui, par cette discrimination institutionnelle sur le mariage, accrédite cette inégalité et, de fait, encourage la discrimination". Et si le problème n'était pas le mariage des couples du même sexe, mais que ces freins étaient plus subtils ou plus sournois : le mariage à l'église, l'adoption par les couples homosexuels, le baptême, l'éducation sans femme ou homme…
Et qui va répondre à cette question au sein d'un couple homosexuel : 'Dis maman, dis papa, comment on fait les bébés ?" Le député Michel Diefenbacher apporte sa réponse : "Or un couple homosexuel ne peut pas en avoir. Notre collègue Noël Mamère l’a très bien dit : reconnaître le mariage homosexuel, c’est ouvrir la porte à l’adoption, et par conséquent institutionnaliser le fait qu’un enfant puisse être élevé par deux pères et aucune mère ou par deux mères et aucun père".
"Nous savons bien que des situations de cette nature existent dans la société d’aujourd’hui et que, en France, probablement plusieurs dizaines de milliers d’enfants sont élevés par des couples du même sexe".
"Il n’est évidemment pas question de fustiger ces parents adoptifs ; au contraire, élever un enfant qui n’est pas le sien est toujours un très beau geste, une marque de générosité qu’il faut saluer. Mais est-ce une raison pour inscrire de telles situations dans notre droit ? C’est le cœur même de notre débat".