Deux hommes. Deux personnalités. Claude Hoarau est un technicien, un stratège, un homme de terrain. Son passé (parfois virulent voire violent) plaide en sa faveur. Le maire de Saint-Louis est un militant. Un combattant. Il a remporté de grandes batailles électorales pour le parti communiste réunionnais. L'édile incarne aussi le leader nouveau dont a besoin le PCR. Et aujourd'hui, l'élu communiste est vraiment décidé à prendre la direction du parti. Mais a-t-il les capacités intellectuelles d'un guide ? Et le charisme d'un chef ?
Mêmes questions pour Pierre Vergès ? Le quatrième vice-président du Conseil général a marqué sa différence hier. Assis au troisième rang de l'assemblée extraordinaire, Pierre Vergès défend la nécessité pour le PCR d'avoir un leader. Il veut être ce responsable d'une direction collégiale. En a-t-il la crédibilité et la légitimité populaires. Homme intelligent; érudit et cultivé, le CV de l'intéressé contient un élément particulier : Pierre Vergès est le fils de Paul Vergès.
Cet avantage est devenu depuis longtemps un sacré inconvénient. Le fils continue à vivre dans l'ombre du père. Chaque prise de position, chaque posture ramène le fils au père : physiquement bien sûr, même tenue vestimentaire (même chemise asiatique), même goût pour le cigare et le pouvoir, même distanciation dans les analyses et les stratégies politiques. Mais différence essentielle, en grandissant dans l'ombre de son père, Pierre Vergès n'est jamais parvenu à imposer sa crédibilité et sa légitimité au sein du PCR. Il a aujourd'hui cinq mois pour réussir ce qu'il n'a réalisé en trois décennies.
L'équation est la même pour Claude Hoarau. Le soldat loyal au parti et à Paul Vergès devra convaincre Elie Hoarau, Ary Chane-Chee-Kane, Jean-Max Hoarau entre autres qu'il est l'homme de la situation. Pierre Vergès devra séduire un grand nombre de militants et ce en cas de désignation du prochain secrétaire général à bulletin secret. Ce sera sans doute à la base de décider. Pourquoi pas en son âme et conscience….
Mêmes questions pour Pierre Vergès ? Le quatrième vice-président du Conseil général a marqué sa différence hier. Assis au troisième rang de l'assemblée extraordinaire, Pierre Vergès défend la nécessité pour le PCR d'avoir un leader. Il veut être ce responsable d'une direction collégiale. En a-t-il la crédibilité et la légitimité populaires. Homme intelligent; érudit et cultivé, le CV de l'intéressé contient un élément particulier : Pierre Vergès est le fils de Paul Vergès.
Cet avantage est devenu depuis longtemps un sacré inconvénient. Le fils continue à vivre dans l'ombre du père. Chaque prise de position, chaque posture ramène le fils au père : physiquement bien sûr, même tenue vestimentaire (même chemise asiatique), même goût pour le cigare et le pouvoir, même distanciation dans les analyses et les stratégies politiques. Mais différence essentielle, en grandissant dans l'ombre de son père, Pierre Vergès n'est jamais parvenu à imposer sa crédibilité et sa légitimité au sein du PCR. Il a aujourd'hui cinq mois pour réussir ce qu'il n'a réalisé en trois décennies.
L'équation est la même pour Claude Hoarau. Le soldat loyal au parti et à Paul Vergès devra convaincre Elie Hoarau, Ary Chane-Chee-Kane, Jean-Max Hoarau entre autres qu'il est l'homme de la situation. Pierre Vergès devra séduire un grand nombre de militants et ce en cas de désignation du prochain secrétaire général à bulletin secret. Ce sera sans doute à la base de décider. Pourquoi pas en son âme et conscience….
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