
"La Réunion s’appauvrit car la croissance économique est devenue plus faible pour accompagner l’augmentation de la démographie. Le Département est de plus en plus réduit à un rôle de guichet d’aide sociale. L’écart entre les charges supportées et les recettes reçues se creuse d’année en année et devrait atteindre plus de 100 M€ pour 2013" a souligné Nassimah Dindar.
Cette situation alarmante, annoncée depuis 2010, avait amené le Conseil Général à mettre en place un plan d’économie se traduisant par la fermeture de nombreux sites pour réduire les charges, mutualiser les moyens et optimiser les lieux d’accueil du public.
"Nous n’avons pas de leviers fiscaux et aujourd’hui, force est de reconnaître que nous n’avons plus de bas de laine. La charge nette cumulée depuis le début des transferts s’élève à plus de 700 M €. Les trois allocations individuelles de solidarité (AIS) – le RSA, l’APA et la PCH – ont coûté 650 millions d’euros, soit plus de 50 % de notre budget de fonctionnement. Les prévisions pour 2014 sont alarmantes faisant état d’une explosion des dépenses des AIS qui passeront de 35 à 50 millions d’euros".
"Aussi, lors de l’Assemblée des Départements de France, les Conseils Généraux ont demandé à l’Etat de verser directement à la CAF, le RSA, afin que nous puissions travailler plus sereinement. Nous avons proposé que La Réunion soit un département pilote. Le contexte national n’est pas celui des Outremers et notre situation nous amène à nous interroger sur l’action des pouvoirs publics, sur la gouvernance territoriale, sur le modèle de développement…", a-t'elle ajouté.
Pour Nassimah Dindar, ces orientations pour 2014 traduisent la volonté de la Collectivité d’avancer pour le bien-être des Réunionnais même si aujourd’hui, pour le Gouvernement, l’égalité de traitement entre La Réunion et la Corrèze par exemple est loin d’être équitable, alors même que la situation de l'île est beaucoup plus inquiétante : "Nous avons le devoir d’être encore plus innovants et efficaces en passant d’une logique d’administration à une logique de développement local. Les résultats de l’enquête de l’INSEE présentée hier, ont permis d’affiner nos informations territoriales pour mieux agir sur le terrain".
"C’est ainsi que nous optimiserons notre présence dans les petites communes, nous élargirons notre présence en accord avec les maires via les Maisons départementales pour offrir un guichet unique à la population, nous développerons les Hauts en mettant à la disposition des agriculteurs des terrains, nous louerons du foncier au Port aux entreprises pour qu’elles puissent s’installer et créer de l’activité, nous mutualiserons les aides versées aux associations ou encore nous accentuerons notre action auprès des jeunes et répondrons à leurs attentes à travers le Plan Ambition Jeunesse".
Puis elle a conclu en rappelant que lors du vote du budget 2012, elle avait déjà fait part de sa profonde inquiétude quant aux finances de la Collectivité : "L’année 2013 m’a donné raison avec la poursuite du gel des dotations, la solidarité à deux vitesses de l’Etat envers les Conseils Généraux les plus en difficulté, la non compensation financière des compétences transférées à notre collectivité depuis 2004. Aujourd’hui, il est essentiel de nous interroger sur le devenir de notre île. Un vrai projet de développement cohérent doit être tracé, il en est de notre responsabilité d’élus".
Sur la vidéo, Nassimah Dindar explique que l'action publique doit aussi aider les entreprises et au développement de la micro-économie.
Cette situation alarmante, annoncée depuis 2010, avait amené le Conseil Général à mettre en place un plan d’économie se traduisant par la fermeture de nombreux sites pour réduire les charges, mutualiser les moyens et optimiser les lieux d’accueil du public.
"Nous n’avons pas de leviers fiscaux et aujourd’hui, force est de reconnaître que nous n’avons plus de bas de laine. La charge nette cumulée depuis le début des transferts s’élève à plus de 700 M €. Les trois allocations individuelles de solidarité (AIS) – le RSA, l’APA et la PCH – ont coûté 650 millions d’euros, soit plus de 50 % de notre budget de fonctionnement. Les prévisions pour 2014 sont alarmantes faisant état d’une explosion des dépenses des AIS qui passeront de 35 à 50 millions d’euros".
"Aussi, lors de l’Assemblée des Départements de France, les Conseils Généraux ont demandé à l’Etat de verser directement à la CAF, le RSA, afin que nous puissions travailler plus sereinement. Nous avons proposé que La Réunion soit un département pilote. Le contexte national n’est pas celui des Outremers et notre situation nous amène à nous interroger sur l’action des pouvoirs publics, sur la gouvernance territoriale, sur le modèle de développement…", a-t'elle ajouté.
Pour Nassimah Dindar, ces orientations pour 2014 traduisent la volonté de la Collectivité d’avancer pour le bien-être des Réunionnais même si aujourd’hui, pour le Gouvernement, l’égalité de traitement entre La Réunion et la Corrèze par exemple est loin d’être équitable, alors même que la situation de l'île est beaucoup plus inquiétante : "Nous avons le devoir d’être encore plus innovants et efficaces en passant d’une logique d’administration à une logique de développement local. Les résultats de l’enquête de l’INSEE présentée hier, ont permis d’affiner nos informations territoriales pour mieux agir sur le terrain".
"C’est ainsi que nous optimiserons notre présence dans les petites communes, nous élargirons notre présence en accord avec les maires via les Maisons départementales pour offrir un guichet unique à la population, nous développerons les Hauts en mettant à la disposition des agriculteurs des terrains, nous louerons du foncier au Port aux entreprises pour qu’elles puissent s’installer et créer de l’activité, nous mutualiserons les aides versées aux associations ou encore nous accentuerons notre action auprès des jeunes et répondrons à leurs attentes à travers le Plan Ambition Jeunesse".
Puis elle a conclu en rappelant que lors du vote du budget 2012, elle avait déjà fait part de sa profonde inquiétude quant aux finances de la Collectivité : "L’année 2013 m’a donné raison avec la poursuite du gel des dotations, la solidarité à deux vitesses de l’Etat envers les Conseils Généraux les plus en difficulté, la non compensation financière des compétences transférées à notre collectivité depuis 2004. Aujourd’hui, il est essentiel de nous interroger sur le devenir de notre île. Un vrai projet de développement cohérent doit être tracé, il en est de notre responsabilité d’élus".
Sur la vidéo, Nassimah Dindar explique que l'action publique doit aussi aider les entreprises et au développement de la micro-économie.