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Ibrahim Dindar : "Ni l'opposition, ni la majorité n'est responsable dans le dossier de l'Arast"


Édito
Samedi 24 Décembre 2011

Le vice-président du Conseil général s'exprime toujours avec clarté et passion. En conférence de presse, ce métronome ne se sépare pas de son volumineux dossier sur l'Arast. Hier, Ibrahim Dindar est revenu sur le rôle de l'opposition sur la gestion et le conflit de l'Arast. Il a expliqué pourquoi il ne peut laisser les élus d'Objectif Réunion, incriminer la majorité dans l'affaire de l'Arast.


Ibrahim Dindar : "Ni l'opposition, ni la majorité n'est responsable dans le dossier de l'Arast"
Ibrahim Dindar a eu une vive réaction "suite aux questions à charge des journalistes" hier lors de la conférence de presse. "Ce n'est pas une interview à charge, nous sommes en droit de vous demander pourquoi les indemnités n'ont pas été versées plutôt", ont répliqué des reporters. "Je vous parle de mon ressenti", a alors répondu le vice-président du Conseil général.

Le ressenti. L'émotion. La colère. Ibrahim Dindar parle avec son cœur, du moins il donne souvent l'impression de le faire. Et quand il évoque les précédentes mandatures conduites avec des élus aujourd'hui membres de l'opposition départementale, c'est la plupart du temps avec ironie, dérision et précision.

Ibrahim Dindar a insisté sur plusieurs points : sa vision de l'Arast, la mauvaise gestion qui a conduit à sa liquidation, le train de vie des cadres, les mauvais investissements, l'utilisation d'une partie du budget de fonctionnement pour des investissements, le chantage à l'emploi d'un cadre si le Département ne comblait pas le déficit, la gestion de fait si le Conseil général était intervenu dans l'administration de la structure, les bonnes ou mauvaises décisions politiques des précédentes majorités…

"A l'époque, certains disaient qu'il fallait fermer ce nid de socialistes. J'ai contesté plusieurs décisions à l'époque. Cela n'a pas empêché la fin de la structure. Pour autant, ce n'est pas l'opposition, pas plus la majorité qui est responsable de la liquidation de l'Arast. Nous n'avions aucun moyen de contrôle sur les décisions et la gestion…"




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Les commentaires

1.Posté par MCB le 24/12/2011 19:18
Croix de bois, croix de fer. Si je meurs je vais en enfer! Les responsables, ce sont toujours les autres. C'est bien connu!

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