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De plus en plus de victimes d’usurpation d’identité : un vrai problème de société !


Citoyen
Mardi 16 Septembre 2025

Avec la généralisation des services en ligne, l’usurpation d’identité explose et bouleverse la vie de milliers de victimes. Le numérique, censé simplifier le quotidien, devient-il un terrain trop favorable aux fraudeurs ? Faut-il surveiller et contrôler davantage les opérateurs pour mieux protéger les citoyens ?


L’ère numérique a ouvert des perspectives extraordinaires : communication instantanée, services dématérialisés, simplification du quotidien. Mais derrière ces avancées se cache une menace grandissante : l’usurpation d’identité. Chaque année, des milliers de citoyens en sont victimes, avec des conséquences parfois dramatiques : comptes bancaires vidés, crédits contractés à leur insu, démarches administratives paralysées.
 
Le numérique : innovation ou menace ?
 
Le numérique est un formidable levier de changement et d’innovation. Mais il soulève une question essentielle : ses effets positifs l’emporteront-ils vraiment pour les individus si la sécurité ne suit pas ?
Car à mesure que la technologie progresse, les fraudeurs redoublent d’ingéniosité. Là où l’on gagne en confort, on risque aussi de perdre en protection.
 
Contrôler les opérateurs : une piste à explorer
 
Pourquoi ne pas appliquer aux acteurs du numérique les mêmes exigences de contrôle que dans d’autres secteurs sensibles ?
 
Le travail est contrôlé pour éviter le travail illégal.
 
L’immigration est encadrée pour réguler les flux.
 
Les services publics comme la Caf ou la Sécurité sociale disposent d’outils de vérification pour limiter les abus.
 
Alors pourquoi pas les opérateurs numériques et financiers, souvent en première ligne des fraudes à l’identité ?
 
Mettre la sécurité au service des citoyens
 
Et si la véritable innovation n’était pas seulement technologique, mais aussi sécuritaire ?
Imaginez un système où la sécurité numérique deviendrait un service public de confiance, au même titre que la santé ou l’éducation. Un modèle où les citoyens seraient protégés par défaut, plutôt que livrés à eux-mêmes face aux escrocs.
 
Conclusion : un enjeu collectif
 
L’usurpation d’identité n’est pas un simple désagrément administratif : c’est une violence qui détruit des vies. Face à ce fléau, l’innovation ne doit pas seulement viser le confort et la rapidité, mais aussi la protection et la justice.
Car, après tout, la sécurité ne devrait-elle pas, elle aussi, être mise au service des citoyens ?

Patricia Chateau



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