Constat. Les rapports Gilbert Annette/Patrick Lebreton si ils sont parfois cordiaux surtout pour la presse, cela ne dure pas. Voir Annette et Lebreton, assis côte à côte à une conférence de presse, ce n'est pas très courant. En effet, les deux protagonistes se sont cordialement évités aux lendemains des deux tours des primaires.
Le lundi 10 octobre, Gilbert Annette "avait un agenda trop chargé pour aller au Tampon". Puis, le lundi 17 octobre, Patrick Lebreton avait des rendez-vous qu'ils ne pouvaient pas manquer… Et, aujourd'hui, ils ne peuvent plus se voir.
La cause principale de la discorde entre ces deux hommes très opposés en terme de caractères, remonte au lendemain des Municipales 2008. "Il était prévu que Gilbert Annette passe la main, dès il aurait gagner la mairie de Saint-Denis".
C'est qui a énormément compliqué la préparation des Régionales 2010. Patrick Lebreton souhaitait que Gilbert Annette laisse sa place de premier secrétaire fédéral du PS à Michel Vergoz, pour la constitution d'une liste "équilibrée" entre le Nord et le Sud. Le maire de Saint-Denis a toujours dit que la transition, s'il y a, elle doit se faire dans le cadre réglementaire du congrès. C'est prévu en octobre 2012.
La tension est montée crescendo fin 2009 et début 2010. Lors d'une conférence de presse à Saint-Denis, les "Sudistes" avaient même dénoncé la familiocratie de Gilbert Annette "au sein du parti et à la mairie de Saint-Denis". Jusqu'au dernier moment, Patrick Lebreton a maintenu son intention de conduire une liste socialiste dissidente aux élections régionales. Michel Vergoz et Jean-Claude Fruteau ont pesé de leur poids pour éviter "la catastrophe".
Le nouveau révélateur du conflit latent et récurrent entre Annette et Lebreton, ce sont les primaires citoyennes. Témoignages a versé de l'huile sur le feu. Le quotidien du PCR a s'est étonné à plusieurs reprises de la forte participation à Saint-Joseph, et s'est dit surpris de voir que dans la commune dirigée par Patrick Lebreton, "199 personnes avaient payé un euro pour voter "blanc". "Pourquoi quand ça se passe au Port, ça n'étonne personne", avait répondu un socialiste.
Au lendemain du deuxième tour des primaires, un de ces journalistes a même demandé à Gilbert Annette : "Ça ne vous dérange que dans un tract, le maire d'une commune du Sud s'arroge le succès de ces primaires". Tel un yogi ayant affronté bien des cyclones de la vie, Gilbert Annette a répondu : "C'est vrai, il y a une forte participation à Saint-Joseph".
Quelques jours plus tard, le "yogi" a changé de position. Gilbert Annette pouvait-il laisser échapper l'opportunité d'affaiblir son principal concurrent, trop triomphant ?Il a déjà répondu à la question. Et que va-t-il se passer maintenant ? Rien. C'est encore le statu quo. Car, le PS ne peut se permettre de rater les Législatives 2012. Les règlements de comptes et les guerres de succession, ce sera pour après…
Le lundi 10 octobre, Gilbert Annette "avait un agenda trop chargé pour aller au Tampon". Puis, le lundi 17 octobre, Patrick Lebreton avait des rendez-vous qu'ils ne pouvaient pas manquer… Et, aujourd'hui, ils ne peuvent plus se voir.
La cause principale de la discorde entre ces deux hommes très opposés en terme de caractères, remonte au lendemain des Municipales 2008. "Il était prévu que Gilbert Annette passe la main, dès il aurait gagner la mairie de Saint-Denis".
C'est qui a énormément compliqué la préparation des Régionales 2010. Patrick Lebreton souhaitait que Gilbert Annette laisse sa place de premier secrétaire fédéral du PS à Michel Vergoz, pour la constitution d'une liste "équilibrée" entre le Nord et le Sud. Le maire de Saint-Denis a toujours dit que la transition, s'il y a, elle doit se faire dans le cadre réglementaire du congrès. C'est prévu en octobre 2012.
La tension est montée crescendo fin 2009 et début 2010. Lors d'une conférence de presse à Saint-Denis, les "Sudistes" avaient même dénoncé la familiocratie de Gilbert Annette "au sein du parti et à la mairie de Saint-Denis". Jusqu'au dernier moment, Patrick Lebreton a maintenu son intention de conduire une liste socialiste dissidente aux élections régionales. Michel Vergoz et Jean-Claude Fruteau ont pesé de leur poids pour éviter "la catastrophe".
Le nouveau révélateur du conflit latent et récurrent entre Annette et Lebreton, ce sont les primaires citoyennes. Témoignages a versé de l'huile sur le feu. Le quotidien du PCR a s'est étonné à plusieurs reprises de la forte participation à Saint-Joseph, et s'est dit surpris de voir que dans la commune dirigée par Patrick Lebreton, "199 personnes avaient payé un euro pour voter "blanc". "Pourquoi quand ça se passe au Port, ça n'étonne personne", avait répondu un socialiste.
Au lendemain du deuxième tour des primaires, un de ces journalistes a même demandé à Gilbert Annette : "Ça ne vous dérange que dans un tract, le maire d'une commune du Sud s'arroge le succès de ces primaires". Tel un yogi ayant affronté bien des cyclones de la vie, Gilbert Annette a répondu : "C'est vrai, il y a une forte participation à Saint-Joseph".
Quelques jours plus tard, le "yogi" a changé de position. Gilbert Annette pouvait-il laisser échapper l'opportunité d'affaiblir son principal concurrent, trop triomphant ?Il a déjà répondu à la question. Et que va-t-il se passer maintenant ? Rien. C'est encore le statu quo. Car, le PS ne peut se permettre de rater les Législatives 2012. Les règlements de comptes et les guerres de succession, ce sera pour après…