Dany Martin a un prénom unisexe. Est-ce la raison qui explique le caractère prononcé de cette femme mariée et mère trois enfants ? Coiffure féminine, rouge à lèvres impeccable et maquillage sophistiqué, Dany Martin, c'est un roc dans une robe "stylée". La femme jusqu'au bout de ses talons, ne veut pas se faire homme pour une devenir une femme politique.


Dany Martin : "La Droite ne fait pas assez confiance à ses femmes politiques"
Dany Martin a un défaut. Sa franchise. Cette attitude bizarre de savoir dire les choses avec tact et d'être directe. "Les hommes n'apprécient pas". Surtout en politique. Est-ce à dire que le milieu politique est machiste. Aussi bien à Gauche qu'à Droite ? Ce serait surprenant. Vraiment. "A Droite, la plupart des femmes sont cantonnées à des rôles de faire-valoir". Pots de fleurs. Potiches.

"D'une manière générale, aucun mouvement ou parti politique n'a intégré, soutenu et mis en avant ses représentantes politiques. C'est une loi qui a imposé la parité en politique. Ce n'était pas la décision d'un groupe mixte. La Droite aussi ne fait pas assez confiance à ses femmes politiques. L'avènement de la chanteuse Jacqueline Farreyrol n'a en rien effacé. Surtout pas le ressenti. Bien au contraire. "Quelle place pour toutes ces femmes qui militent et défendent les idées, la philosophie et les projets de la Droite ?"

Les Législatives de juin confirment cette prise de position de Dany Martin. Sur sept circonscriptions, la Droite serait représentée par une femme dans deux, seulement. Nathalie Bassire dans la troisième, et peut-être Sandra Sinimalé ou Valérie Auber dans la deuxième. Le PS, lui, a trois représentantes officielles : Monique Orphé (6e), Ericka Bareigts (1e) et Laurence Lougnon (2e). Les Verts, trois également : Nila Minatchy (2e), Yvette Duchemann (6e), Danon Odayen (7e).

Et, le PCR n'a pour l'heure qu'Huguette Bello (2e ou 7e). "Le microcosme politique est un environnement masculin, tant par le comportement des hommes que celui de certaines femmes : pouvoir, rapport de force, séduction, instinct animal ou bestial des uns et des autres… C'est aussi la femme attirée par les hommes de pouvoir, flattée par leurs schémas de séduction, ou motivée par une promotion canapé qui encourage ces hommes dans leur fonctionnement".

Et, paradoxe. "En politique ou dans les cercles de pouvoir, une femme est capable du même comportement et fonctionnement détestables, qu'un homme. Pourtant, la femme a les moyens d'être plus efficace, plus pratique, plus communicative dans sa fonction politique. Car, elle possède quelque chose que le sexe opposé n'a pas : l'intuition féminine. Et c'est sans doute pour cela que les hommes politiques évitent de promouvoir la femme en politique", conclu Dany Martin, ancienne élue de l'Ouest.
Rédigé par Jismy Ramoudou le Dimanche 15 Janvier 2012 à 19:08 | Commentaires (0)

Les Réunionnais marchent beaucoup, mais dans les Hauts de Saint-Paul les trottoirs sont une denrée rare. Se déplacer de façon saine et écologique et en faisant son sport c'est prendre le risque de se faire écraser à chaque tournant. Un petit paradoxe qui cache un gros abandon...


Marche et crève
Les Réunionnais marchent beaucoup, surtout dans les Hauts.
Autrefois seul moyen de déplacement, la marche est devenue l'une des activités sportives les plus répandues, que tous peuvent pratiquer. Je vois tous les jours de petits groupes, souvent des femmes, qui marchent depuis grand matin sous le soleil, bouteille d'eau à la main, le long des routes, frôlées par les voitures.
Marcher c'est bon pour la santé, d'ailleurs dans les Hauts de Saint-Paul il n'y a pas beaucoup d'alternatives : allez donc trouver des équipements sportifs de proximité genre gymnases, parcours de santé ou autres... 
Alors on marche... Le ministère de la santé le recommande d'ailleurs, ainsi que le corps médical.
Mais marcher où ? Comme moi, vous avez remarqué qu'il n'y a pas de trottoirs, mais la plupart du temps des fossés béants.
Marcher dans les Hauts c'est risquer de se faire faucher à chaque virage, c'est avoir le nez dans les pots d'échappement, c'est partager des routes étroites et sans visibilité avec des voitures, des bus, des camions, des tracteurs...
Il y a les courageuses et courageux qui bravent le danger pour faire du sport, mais il y a aussi les marmailles qui se rendent à l'école.
N'y a-t-il pas là une incitation manifeste à prendre sa voiture à tout bout de champ, alors qu'on nous prêche la réduction des émissions de CO2 ainsi que les bienfaits sanitaires de la marche (20 minutes par jour) ? Comment un peuple de marcheur peut-il être à ce point négligé qu'on ne lui construise même pas un trottoir ? Faut-il vivre en ville pour avoir le droit de marcher sans risquer sa vie ?
Rédigé par Dany Martin le Jeudi 16 Juin 2011 à 20:38 | Commentaires (0)

Vie, mort et renaissance des grands projets : comment faire du neuf avec du vieux tout en gaspillant l'argent public, en différant l'avenir et en diminuant le pouvoir d'achat.


Projets structurants :  entre cycle infernal et courage politique
A chaque élection, depuis quelques années, le débat entre adversaires politiques se cristallise autour de grands projets (musées, transports en commun, infrastructures routières, pôles de développement et d'aménagement du territoire...) qu'il faut impérativement combattre s'ils émanent du camp adverse, et ce quelle que soit leur pertinence et leur validité pour la chose publique.

Celui qui gagne fait aussitôt mine d'abandonner les grands projets de la précédente mandature. Tout aussi vite, il les fait renaître sous une forme différente.

C'est donc la preuve que les grands projets en question étaient de bonnes idées, qu'elles fussent de droite ou de gauche. Mais il est trop difficile de le reconnaître ouvertement. Et surtout, il y a des combats à gagner pour être au pouvoir. Alors on critique, on démonte, on abandonne les idées du prédécesseur. Puis, comme elles répondaient quand même à des besoins universels, on leur trouve des remplaçants, qui portent un autre nom, qui voient le jour ailleurs, dans des dimensions diférentes, mais qui joueront le même rôle.

Au passage, c'est l'argent public qui est gaspillé, pour refaire des études déjà menées, pour modifier à grands frais des projets déjà ficelés, pour faire mine de reprendre un dossier à zéro. Et chaque projet ainsi malmené, abandonné et repris sous une autre forme voit sa réalisation retardée de plusieurs mois, de plusieurs années... tout cela au détriment de la population.

Perte d'argent, perte de temps, perte d'énergie, telles sont les conséquences d'une hypocrisie politique qui consiste à dire : « Changeons tout ! » pour se faire élire, et à tout ressortir avec des habits neufs une fois au pouvoir. Il faut bien que les bureaux d'étude vivent... Impôts et taxes  augmentent pour faire face à ces frais supplémentaires, le citoyen y laisse à chaque fois un peu de son pouvoir d'achat...

Voir la politique différemment, selon moi, c'est notamment avoir le courage de reconnaître la vraie valeur des idées de l'autre. C'est accepter de construire ensemble, quelles que soient les tendances de ceux « d'en face », et donc avant tout savoir reconnaître où se situe le bien commun.
Rédigé par Dany Martin le Lundi 13 Juin 2011 à 16:23 | Commentaires (1)
"Bienvenue sur mon blog. Ceci est un espace dédié à vous, pour partager ensemble, parler de politique… Et si on parlait, de nous, de notre vie. Mes amis, La Réunion a besoin de nous pour construire aujourd'hui et demain, pour nos enfants".

"Je compte vraiment sur vous pour me laisser des messages, utiliser ce blog comme ci c'était une page de votre journal personnel. Laissez-moi des mots, des messages. Je vous répondrai. Et ensemble, nous bâtirons une passerelle entre aujourd'hui et demain".

"Contente de vous rencontrez, contente qu'on puisse échanger. Et que vous puissiez montrer ce blog à d'autres personnes, qui à leur tour me laisseront leurs impressions, leur vision de la vie. De notre vie..."

"Au plaisir de vous relire sur mon blog".
Rédigé par Dany Martin le Samedi 11 Juin 2011 à 10:12 | Commentaires (0)