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Yolande Pausé : "Je ne transige pas avec l'honnêteté, l'intégrité et la bonne gestion de l'argent public"


Invité(e)
Mardi 24 Janvier 2012

La maire a fait le choix d'être une femme en politique et non pas "d'être une femme politique". Les mots qui reviennent le plus souvent ses propos et ses discours sont : "honnêteté, intégrité et la bonne gestion de l'argent public. C'est à cause de mes valeurs qu'il y a eu ce passage en force. Ils savent que je suis intransigeante là-dessus". Rencontre.


Yolande Pausé : "Je ne transige pas avec l'honnêteté, l'intégrité et la bonne gestion de l'argent public"
"L'homme n'est pas plus fort que la femme. L'homme peut être faible et tendre quand la femme peut-être forte et dure". Aline Murin-Hoarau et Patricia Bulin, également femmes de gauche, acquiescent. "La femme qui s'engage en politique, garde le plus souvent ses valeurs. Nous restons femme dans notre façon de faire de la politique".

Yolande Pausé expulse la fumée de sa cigarette, mieux qu'un homme, et ajoute : "La femme a toujours été aux responsabilités, l'évolution de notre monde l'a souvent placée dans l'ombre. De plus en plus, la femme réclame sa part de lumière. Attention, ne mélangeons pas lumière et projecteurs, strass et paillettes". Yolande Pausé, Aline Murin-Hoarau et Patricia Bulin revendiquent leur part de féminité au quotidien.

"Une femme en politique demeure une femme. Moi, j'apprécie toujours un compliment sur ma tenue ou ma coiffure. Tout comme le regard d'un homme sur la femme que je suis". Il y a aussi la femme à la maison. "C'est l'un des meilleurs moments de la journée. La famille, les proches, le ménage, le repassage, la cuisine, là nous redevenons mères et femme".

La politique, c'est une étape. "C'est avancer avec les autres, proposer des chemins pratiques et efficaces, faire naître l'espoir et le rêve sans pour autant mentir, faire des promesses impossibles à tenir, et trahir pour un peu de pouvoir éphémère, un confort social et de l'argent qui appartient en premier au peuple".

Patricia Bulin, sans profession et mère de trois enfants, se veut aussi intransigeante. "J'habite à Deux-Rives. Je veux continuer à y marcher la tête haute. Que personne ne puisse me reprocher la moindre promesse ou paroles faite ou données lors de la campagne électorale, et qui n'auraient pas été tenues. Ce premier engagement en politique ne doit changer pas la femme que je suis".

Yolande Pausé et Aline Murin-Hoarau approuvent. "La femme gère souvent cet argent en bonne mère de famille. Elle s'évertue à demeurer équitable. Juste et pertinente dans la répartition du budget. Et, nous restons vigilantes quant à la façon dont l'argent est alors utilisé". Entre le PLU, le projet "cœur de ville" et les zones d'activités économiques, les multiples programmes à venir, et la future présidence de la Cinor, ce sont des sommes importantes qui vont circuler".

"Cet argent appartient à la population. C'est pour améliorer son cadre et sa qualité de vie. Que ce soit à la maison, au bureau ou dans sa vie politique, pour la femme, cet objectif demeure…"




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Les commentaires

1.Posté par Réunionnaise le 24/01/2012 06:23
A première vue, cet article serait pro-féministe. Mais en y regardant de plus près, plusieurs choses sont troublantes.

L'article insiste beaucoup sur la condition de la femme caractérisée par l'élégance, la séduction, la beauté d'une part et le côté maternel, mère gestionnaire de famille d'autre part. Cette description est selon moi, un raccourci facile et qui exclue bon nombre de femmes.

L'article tend aussi à entretenir à un faux débat dans la campagne des municipales à Sainte-Suzanne, à croire que les autres candidats seraient des machos finis, voir des misogynes, ce qui de ce que j'ai pu voir est loin d'être le cas. A la lecture de cet article, il semblerait que les qualités attribuées aux femmes leur soient exclusivement réservées.

Et là se pose un vrai problème, celui de se servir d'une réflexion supposée féministes pour grappiller quelques voix. Pire, derrière ce pseudo féminisme censé défendre l'égalité femme-homme, on sous-entend une supériorité de la femme sur l'homme, ce qui n'est autre que de défendre un modèle qui reproduit, à l'envers, les dominations qui relèvent du genre. Pas sûre que se soit la solution.

Nous devons nous battre pour une égalité des sexes. Et le meilleur moyen d'y parvenir reste sûrement le fait de ne pas mettre en exergue des rôles qui nous sont donnés dans cette société machiste telle que la maternité ou la beauté. Se battre pour l'émancipation des femmes, pour l'égalité entre les femmes et les hommes, c'est combattre les schémas dictés par notre société et se dire que tout être humain, quelque soit son sexe, son origine, ses croyances, son âge, peut exceller dans l'exercice d'une responsabilité.

Ainsi, l'homme tout comme la femme peut gérer un ménage et la femme tout comme l'homme peut gérer une commune. Simplement. Le féminisme aura réussi quand nous n'aurons plus à répartir ou à justifier des capacités selon que l'on soit une femme ou un homme.

Enfin, les périodes que nous vivons actuellement ne sont pas faciles et plus que jamais l'unité du peuple derrière de vraies valeurs est nécessaire. Je regrette que madame Pausée et son équipe axent leur campagne sur le fait d'être des femmes. On ne devrait pas se faire élire parce que l'on est une femme ou un homme mais parce que l'on a les capacités, des ambitions et l'envie de faire avancer avancer l'intérêt général. Voilà où est le vrai débat. Justifier que l'on a des capacités à diriger une commune parce qu'on est une femme qui sait diriger une famille, ce n'est que reconnaitre et approuver une domination sexiste.

2.Posté par jocelyne de Bagatelle le 24/01/2012 17:22
aline la jamais été de gauche elle! sa femme la té suive nadia ramassamy elle va fait perdre mme pausé toute elle

3.Posté par Judith Lauret le 28/01/2012 17:49
Yolande, nous ne voterons pas Gironcel parce qu'il t'a humilié et il a dit des mensonges contre toi.
Ce n'est pas un communiste, il prend l'argent public pour le peuple pour donner a deux entrepreneurs qui sont avec lui, sur sa liste il a mis quasiment des illettrés pour les manipuler ou trois (...) pour (...) avec lui.

Yolande tu as été honnête.

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