
Les cyclistes partis tôt de l'ouest pour certains, pour cause de fermeture de la route du littoral, ont tenu à être présents et à rouler pour la paix.
L'esprit de cette journée était principalement l'espoir, le souhait de voir enfin reculer les coups, les pleurs, les violences qui détruisent des familles entières.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général, était aux côtés de Thérèse Baillif, la présidente du CEVIF, pour montrer combien il est essentiel de sensibiliser, de fédérer les efforts et les moyens.
"Le Conseil Général est un acteur dans cette cause mais il ne peut et ne doit pas être seul. Nous avons mis en place avec le concours de l'Etat, deux assistantes sociales dans certains commissariats. Formées pour accueillir, écoutées, rassurées les femmes venant témoigner, elles sont aujourd'hui débordées.
J'ai écrit au préfet et lui ai proposé d'augmenter leur nombre et d'en mettre 4. Je n'ai pas de réponse aujourd'hui. C'est l'Etat qui a la compétence mais l'Etat n'a peut être pas les moyens. Cette cause est mondiale, ce fléau détruit les personnes et la violence ne faiblit pas.
Il faut que les efforts soient communs. Si les communes consacraient 1 pour cent de leur budget aux associations, on gagnerait du terrain, si tous ensemble nous mettions les moyens et faisions des efforts, les mentalités changeraient et la violence baisserait."
Puis Nassimah Dindar a rappelé la mise en place des Agents de Cohésion Familiale (ACOF), un nouveau dispositif de la Collectivité, tous bénéficiaires du RSA, formés par le CEVIF pour aller à la rencontre des collégiens afin de les sensibiliser aux problèmes de violences intra familiales : "ils sont aujourd'hui 19 et sont présents dans toute l'île. Ils sont effrayés par les propos tenus par les jeunes, leur souffrance, leur peur. Leur tâche est tellement immense, qu'il faudrait élargir ce dispositif aux écoles primaires, aux lycées. J'ai donc écrit à la Région, aux communes, au Rectorat pour qu'il y ait une vraie politique cohérente.
Pourquoi ne pas mettre en place des formations d'assistants de cohésion familiale afin de créer de vrais métiers nécessaires à la cohésion familiale ? Quand les familles faillissent, il est essentiel de répondre car ce sont ces jeunes qui feront demain une société de paix et non, une société de bataille. Nous devons tous agir au plus près de chez nous, dans les maisons, dans les rues, dans les écoles et mettre en place, ensemble, des actions concrètes".
Pour conclure, la présidente du Conseil Général à tenu à rendre hommage au travail assidu de Thérèse Baillif, la présidente du CEVIF : "Cela fait 28 ans que je connais Thérèse. J'ai fait mes premiers pas dans l'associatif avec elle. Il faut saluer le bénévolat et aujourd'hui je veux la remercier car elle n'a jamais baissé les bras."
L'esprit de cette journée était principalement l'espoir, le souhait de voir enfin reculer les coups, les pleurs, les violences qui détruisent des familles entières.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général, était aux côtés de Thérèse Baillif, la présidente du CEVIF, pour montrer combien il est essentiel de sensibiliser, de fédérer les efforts et les moyens.
"Le Conseil Général est un acteur dans cette cause mais il ne peut et ne doit pas être seul. Nous avons mis en place avec le concours de l'Etat, deux assistantes sociales dans certains commissariats. Formées pour accueillir, écoutées, rassurées les femmes venant témoigner, elles sont aujourd'hui débordées.
J'ai écrit au préfet et lui ai proposé d'augmenter leur nombre et d'en mettre 4. Je n'ai pas de réponse aujourd'hui. C'est l'Etat qui a la compétence mais l'Etat n'a peut être pas les moyens. Cette cause est mondiale, ce fléau détruit les personnes et la violence ne faiblit pas.
Il faut que les efforts soient communs. Si les communes consacraient 1 pour cent de leur budget aux associations, on gagnerait du terrain, si tous ensemble nous mettions les moyens et faisions des efforts, les mentalités changeraient et la violence baisserait."
Puis Nassimah Dindar a rappelé la mise en place des Agents de Cohésion Familiale (ACOF), un nouveau dispositif de la Collectivité, tous bénéficiaires du RSA, formés par le CEVIF pour aller à la rencontre des collégiens afin de les sensibiliser aux problèmes de violences intra familiales : "ils sont aujourd'hui 19 et sont présents dans toute l'île. Ils sont effrayés par les propos tenus par les jeunes, leur souffrance, leur peur. Leur tâche est tellement immense, qu'il faudrait élargir ce dispositif aux écoles primaires, aux lycées. J'ai donc écrit à la Région, aux communes, au Rectorat pour qu'il y ait une vraie politique cohérente.
Pourquoi ne pas mettre en place des formations d'assistants de cohésion familiale afin de créer de vrais métiers nécessaires à la cohésion familiale ? Quand les familles faillissent, il est essentiel de répondre car ce sont ces jeunes qui feront demain une société de paix et non, une société de bataille. Nous devons tous agir au plus près de chez nous, dans les maisons, dans les rues, dans les écoles et mettre en place, ensemble, des actions concrètes".
Pour conclure, la présidente du Conseil Général à tenu à rendre hommage au travail assidu de Thérèse Baillif, la présidente du CEVIF : "Cela fait 28 ans que je connais Thérèse. J'ai fait mes premiers pas dans l'associatif avec elle. Il faut saluer le bénévolat et aujourd'hui je veux la remercier car elle n'a jamais baissé les bras."