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Vie chère : "Le compte n'y est pas", selon JH Ratenon dont "la représentativité a été mise en cause par le préfet"


Édito
Jeudi 1 Mars 2012

Jean-Hugues Ratenon a repris lors de sa conférence de presse, un terme cité dans "Témoignages" d'hier : "le pillage de l'argent public". Dans son créole parlé, la baisse proposée sur le carburant, le gaz et soixante produits alimentaires ou non, "c'est un foutage de g…..". Et qu'importe, la représentativité que peut ou veut bien lui accorder Michel Lalande, préfet de La Réunion.


Vie chère : "Le compte n'y est pas", selon JH Ratenon dont "la représentativité a été mise en cause par le préfet"
Jean-Hugues Ratenon n'en demandait pas tant. La mobilisation des professionnels de la route a été une opportunité pour placer au centre du débat son sujet de prédilection : la cherté de la vie à La Réunion. La stratégie développée par le préfet de La Réunion, Michel Lalande, "qui a écarté l'ARCP parce que selon lui pas représentative", a renforcé la détermination du militant contre la vie chère.

Et l'important soutien financier de la Région Réunion et du Conseil général dans cette baisse des prix, légitime plus jamais le combat de l'ex-président d'Agir pou nout. Ces trois éléments ci-dessus, confèrent à Jean-Hugues Ratenon, le prétexte qu'il avait besoin, et ce pour dénoncer la collusion qui existe entre les politiques et les gros patrons, principaux bénéficiaires des monopoles et des rentes de situation à La Réunion.

Pour ce faire, Jean-Hugues Ratenon, membre du PCR, a un obstacle important à contourner : l'Alliance/PCR, quand ses représentants étaient au pouvoir à la Région Réunion, a cautionné ce système. En douze ans à la présidence de la Région Réunion (1998 - 2010), Paul Vergès s'est contenté de relever les taux de l'Octroi de mer sur les alcools et spiritueux. Le président de l'époque avait déclaré : "C'est notre façon de lutter contre les méfaits de l'alcool".

La question de Jean-Hugues Ratenon est simple : "Pourquoi le Cospar en partenariat avec la grande distribution, est parvenue à une baisse sur 250 produits, sans aucune intervention de l'argent public en 2009. Et ce pour une durée illimitée. Et, pourquoi, le préfet avec le soutien financier de la Région Réunion et du Conseil général, réduit le prix sur seulement 60 produits et seulement jusqu'à la fin de l'année ?"

"Ecarté des discussions sur l'élaboration de la liste des produits par le préfet, parce que l'ARCP ne serait pas représentative", Jean-Hugues Ratenon s'apprête aujourd'hui à acquérir une vraie légitimité, autant dans les rayons de la grande distribution pour vérifier que la baisse des prix s'applique, autant sur le terrain populaire pour expliquer que "l'argent public sert aujourd'hui à conforter les monopoles et les rentes de situation".

"Pourquoi la baisse des prix n'est réalisée que dans les grandes surfaces. N'est-ce pas là un moyen de guider la clientèle vers les monopoles ? Et que vont devenir les petits commerces, les maraîchers et les forains ?" Jean-Hugues Ratenon veut alerter la population sur ces "dangers". S'il faut qu'il devient "représentatif" pour cela, il va tout faire pour...




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Les commentaires

1.Posté par Gilles le 06/03/2012 18:27
Monsieur Ratenon devrait se renseigner sur les comptes et l'argent placé en suisse des élus du Parti...,

l'argent de la Réunion , pour diminuer la vie chère et créer des emplois se trouve là bas!

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