La mise en examen de la personne est automatique dans les affaires de diffamation et ne préjuge pas des suites qui seront données au dossier.
"J’ai été convoqué par un juge d’instruction de Melun qui m’a dit que j’étais mis en examen", a confirmé ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d’Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé « Abruti de fonctionnaire » dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.
La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend « une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante de élus car (l’auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues », a expliqué le maire Monique Delessard.
En février 2013, la mairie l’avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.
Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer "sur un ton humoristique (…) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard" et dire comment fonctionnent "réellement" les administrations, a-t-il expliqué.
Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l’écriture a été un "exutoire". "Ça m’a fait du bien, si c’était à refaire je le referais, mais peut-être dans d’autres conditions, après avoir pris du recul", a-t-il ajouté.
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"J’ai été convoqué par un juge d’instruction de Melun qui m’a dit que j’étais mis en examen", a confirmé ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d’Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé « Abruti de fonctionnaire » dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.
La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend « une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante de élus car (l’auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues », a expliqué le maire Monique Delessard.
En février 2013, la mairie l’avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.
Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer "sur un ton humoristique (…) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard" et dire comment fonctionnent "réellement" les administrations, a-t-il expliqué.
Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l’écriture a été un "exutoire". "Ça m’a fait du bien, si c’était à refaire je le referais, mais peut-être dans d’autres conditions, après avoir pris du recul", a-t-il ajouté.
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