
Au fond dans le "pré-projet" Taubira sur le mariage homosexuel et l'adoption d'enfant par un couple du même sexe, qu'est-ce qu'il y a de nouveau ? Rien. L'homosexualité, hormis celle presque toujours forcée dans les prisons, est un héritage des civilisations passées. Socrate, dans "Le Banquet", un texte de Platon, le vit et en parle dans un repas de mâles. C'était entre le 5e et 4e siècle avant Jésus-Christ. C'était une simple préférence sexuelle.
Rendons à Jules ce qui appartient à César, amateur de jeunes éphèbes, l'homosexualité n'était qu'une manière de vivre. A quel moment, cette façon de vivre sa sexualité a évolué pour devenir tabou, une "vilénie", un blasphème, une forme d'hérésie, semblable à la peste, un "péché" mortel… ? Seulement lorsque la religion, certaines sociétés ou sectes, et quelques pouvoirs bâtis sur le droit canon ou divins, ont défini une seule forme de sexualité. Une seule forme de société. Tout pour l'uniformité sexuelle.
Un homme, une femme. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Ce compte de faits n'existe plus depuis des siècles et des siècles. La bisexualité, la polygamie, la polyandrie, l'échangisme, le sexe à trois, la partouze… ont remplacé depuis longtemps l'acte de procréation. Aucun missionnaire ne peut changer ça. Même l'angoisse du Sida n'a rien pu faire. Et là, nous sommes dans un simple schéma de comportement, de fonctionnement. Souvent en quête d'un plaisir physique de plus en plus éphémère, et la fausse quête du bonheur.
Les homosexuels qui revendiquent le droit au mariage et à l'adoption d'un enfant pour un couple du même sexe, veulent ce que défendent les opposants à ce même droit au mariage homosexuel et à l'adoption : la famille. Aujourd'hui, il y a d'un côté ceux qui désirent avec force, fonder une famille, et de l'autre, ceux qui se sont érigés en défenseurs des valeurs de la famille. La famille, le berceau de l'éducation "comme il faut", la gardienne du temple. Et de l'amour… jusqu'à ce que la mort (la fin ou la faim d'autres choses) nous sépare.
A ce jeu, ce sont les hétéros qui décident. Ce sont encore les hétéros qui vont décider si les homos (pour certains ex-hétéros) ont droit au mariage et à l'adoption. C'est le rapport de force qui continue. Les hétéros n'ont pas à s'en faire, ils auront l'avantage pour longtemps encore. D'une part, le regard de l'hétéro a une prépondérance sur celle de l'homo. D'autre part, l'homo acceptera longtemps encore cet "ordre naturel".
Par exemple, l'insulte est toujours à sens unique : "Sale pédé ! Sale gouine !" Remarquer "Sale hétéro", ça ressemble plus à un compliment...
Rendons à Jules ce qui appartient à César, amateur de jeunes éphèbes, l'homosexualité n'était qu'une manière de vivre. A quel moment, cette façon de vivre sa sexualité a évolué pour devenir tabou, une "vilénie", un blasphème, une forme d'hérésie, semblable à la peste, un "péché" mortel… ? Seulement lorsque la religion, certaines sociétés ou sectes, et quelques pouvoirs bâtis sur le droit canon ou divins, ont défini une seule forme de sexualité. Une seule forme de société. Tout pour l'uniformité sexuelle.
Un homme, une femme. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Ce compte de faits n'existe plus depuis des siècles et des siècles. La bisexualité, la polygamie, la polyandrie, l'échangisme, le sexe à trois, la partouze… ont remplacé depuis longtemps l'acte de procréation. Aucun missionnaire ne peut changer ça. Même l'angoisse du Sida n'a rien pu faire. Et là, nous sommes dans un simple schéma de comportement, de fonctionnement. Souvent en quête d'un plaisir physique de plus en plus éphémère, et la fausse quête du bonheur.
Les homosexuels qui revendiquent le droit au mariage et à l'adoption d'un enfant pour un couple du même sexe, veulent ce que défendent les opposants à ce même droit au mariage homosexuel et à l'adoption : la famille. Aujourd'hui, il y a d'un côté ceux qui désirent avec force, fonder une famille, et de l'autre, ceux qui se sont érigés en défenseurs des valeurs de la famille. La famille, le berceau de l'éducation "comme il faut", la gardienne du temple. Et de l'amour… jusqu'à ce que la mort (la fin ou la faim d'autres choses) nous sépare.
A ce jeu, ce sont les hétéros qui décident. Ce sont encore les hétéros qui vont décider si les homos (pour certains ex-hétéros) ont droit au mariage et à l'adoption. C'est le rapport de force qui continue. Les hétéros n'ont pas à s'en faire, ils auront l'avantage pour longtemps encore. D'une part, le regard de l'hétéro a une prépondérance sur celle de l'homo. D'autre part, l'homo acceptera longtemps encore cet "ordre naturel".
Par exemple, l'insulte est toujours à sens unique : "Sale pédé ! Sale gouine !" Remarquer "Sale hétéro", ça ressemble plus à un compliment...