
Quel est votre sentiment sur ce qui ce passe depuis quelques semaines à Sainte-Suzanne ?
C'est un vrai scandale. Et c'est à nouveau le peuple qui en pâtit. Comment a-t-on pu forcer une équipe qui travaille à démissionner. Et c'est Maurice Gironcel, écarté de la politique par la justice qui en est l'auteur. La mairie, c'est la maison du peuple, ce n'est pas un bien de fond qui appartient à un individu ou quelques personnes. Comment Gironcel a-t-il pu s'en prendre à son ancienne collègue des PTT ? Sa méthode est une violence faite aux femmes…
Vous avez été le premier adjoint de Maurice Gironcel de 1993 à 2007, puis, il vous a écarté, n'y-a--t-il pas des ressentiments dans vos propos ?
Ça fait 4 ans déjà que j'ai été jeté comme un malpropre. La condamnation de Maurice Gironcel alors que moi, j'ai été blanchi, a également pesé dans la balance. En ce qui me concerne, les choses ont évolué depuis, j'en ai pris mon parti, et Maurice Gironcel a récolté ce qu'il a semé. En 2008 lors des Municipales, il a mené une campagne de dénigrement à mon encontre. Toutefois, le passé appartient au passé. Aujourd'hui, l'essentiel c'est Sainte-Suzanne et son développement socio-économique.
D'un point de vue personnel, vous avez votre revanche ?
A l'époque, j'ai toujours été un homme de terrain et de dossier. C'est ce qui a fait ma crédibilité auprès de la population. A un moment, Maurice Gironcel a pris peur, il m'a écarté parce qu'il avait peur que je prenne sa place. Mais, je n'ai jamais voulu être maire, ni conseiller général. C'est vrai aussi qu'il ne me l'a jamais proposé. Il m'a tout de même jeté et ce pour mettre d'autres personnes à ma place. Et ironie de l'histoire, ce sont ces mêmes individus qui se retournent contre lui.
Quel est votre avis sur le positionnement du PCR ?
A l'époque, lorsque nous avions été évincés, nous avions demandé audience à Elie Hoarau, personne n'a voulu nous recevoir au parti communiste. Ça fait donc belle lurette que j'ai tiré un trait sur le PCR. Ce parti est aujourd'hui en perte de vitesse, car elle a tourné le dos à ceux qui faisaient sa force : les précaires et les plus démunis. Les trois défaites de Paul Vergès contre Didier Robert, sur quatre batailles électorales, prouvent si besoin était qu'une page se tourne.
Vous avez déjà été approché à ce jour ?
Oui par deux camps politiques, mais pour l'heure je ne vous dirai pas par qui. Pour le moment, je me contente de regarder Maurice Gironcel et Daniel Alamélou, se déchirer.
C'est jouissif ?
… (Sourires)
Qu'est-ce qui pourrait motiver votre entrée dans la course des Municipales partielles à Sainte-Suzanne ?
Même si je ne suis plus élu, j'ai continué à être à l'écoute des jeunes. Les jeunes ont besoin d'être écoutés et entendus. J'ai également gardé contact avec les éléments du tissu socio-économique. Mon réseau de militants demeure actif. Donc, si je veux conduire une liste aux Municipales, j'ai les moyens de le faire. Mais, la seule et vraie question : qu'est-ce que je peux ou je veux apporter à Sainte-Suzanne. Et ce n'est pas parce que je serai maire, que je serai plus efficace au développement de ma commune. Il y a une réflexion à mener. Et je vais prendre le temps de le faire.
En dernier ressort, s'il le faut, je croiserais le fer avec Maurice Gironcel...
C'est un vrai scandale. Et c'est à nouveau le peuple qui en pâtit. Comment a-t-on pu forcer une équipe qui travaille à démissionner. Et c'est Maurice Gironcel, écarté de la politique par la justice qui en est l'auteur. La mairie, c'est la maison du peuple, ce n'est pas un bien de fond qui appartient à un individu ou quelques personnes. Comment Gironcel a-t-il pu s'en prendre à son ancienne collègue des PTT ? Sa méthode est une violence faite aux femmes…
Vous avez été le premier adjoint de Maurice Gironcel de 1993 à 2007, puis, il vous a écarté, n'y-a--t-il pas des ressentiments dans vos propos ?
Ça fait 4 ans déjà que j'ai été jeté comme un malpropre. La condamnation de Maurice Gironcel alors que moi, j'ai été blanchi, a également pesé dans la balance. En ce qui me concerne, les choses ont évolué depuis, j'en ai pris mon parti, et Maurice Gironcel a récolté ce qu'il a semé. En 2008 lors des Municipales, il a mené une campagne de dénigrement à mon encontre. Toutefois, le passé appartient au passé. Aujourd'hui, l'essentiel c'est Sainte-Suzanne et son développement socio-économique.
D'un point de vue personnel, vous avez votre revanche ?
A l'époque, j'ai toujours été un homme de terrain et de dossier. C'est ce qui a fait ma crédibilité auprès de la population. A un moment, Maurice Gironcel a pris peur, il m'a écarté parce qu'il avait peur que je prenne sa place. Mais, je n'ai jamais voulu être maire, ni conseiller général. C'est vrai aussi qu'il ne me l'a jamais proposé. Il m'a tout de même jeté et ce pour mettre d'autres personnes à ma place. Et ironie de l'histoire, ce sont ces mêmes individus qui se retournent contre lui.
Quel est votre avis sur le positionnement du PCR ?
A l'époque, lorsque nous avions été évincés, nous avions demandé audience à Elie Hoarau, personne n'a voulu nous recevoir au parti communiste. Ça fait donc belle lurette que j'ai tiré un trait sur le PCR. Ce parti est aujourd'hui en perte de vitesse, car elle a tourné le dos à ceux qui faisaient sa force : les précaires et les plus démunis. Les trois défaites de Paul Vergès contre Didier Robert, sur quatre batailles électorales, prouvent si besoin était qu'une page se tourne.
Vous avez déjà été approché à ce jour ?
Oui par deux camps politiques, mais pour l'heure je ne vous dirai pas par qui. Pour le moment, je me contente de regarder Maurice Gironcel et Daniel Alamélou, se déchirer.
C'est jouissif ?
… (Sourires)
Qu'est-ce qui pourrait motiver votre entrée dans la course des Municipales partielles à Sainte-Suzanne ?
Même si je ne suis plus élu, j'ai continué à être à l'écoute des jeunes. Les jeunes ont besoin d'être écoutés et entendus. J'ai également gardé contact avec les éléments du tissu socio-économique. Mon réseau de militants demeure actif. Donc, si je veux conduire une liste aux Municipales, j'ai les moyens de le faire. Mais, la seule et vraie question : qu'est-ce que je peux ou je veux apporter à Sainte-Suzanne. Et ce n'est pas parce que je serai maire, que je serai plus efficace au développement de ma commune. Il y a une réflexion à mener. Et je vais prendre le temps de le faire.
En dernier ressort, s'il le faut, je croiserais le fer avec Maurice Gironcel...