
Le parti communiste réunionnais, par la voix de Paul Vergès, a expliqué à plusieurs reprises pourquoi il est devenu indispensable de "remettre à plat" la structure d'indexation des salaires à La Réunion, que ce soit dans le privé ou le public. "Ce système a créé l'apartheid social. Dans les municipalités, il y a ceux qui sont titulaires avec un revenu mensuel indexé à 53 %, et il y a ceux qui ont un simple CDI de droit privé. Dans la Fonction publique, chaque secteur a son indexation : la Fonction publique d'Etat, hospitalière et territoriale".
"C'est pareil dans le privé. La banque a sa grille. Les pharmaciens ont la leur. L'Assurance, la sienne. Et il y a ceux qui vont bénéficier d'un contrat à minima. Que ce soit dans le privé ou le public. Nous devons mettre fin à cette discrimination". Pour le PCR, comme les communistes l'ont répété hier au Bocage à Sainte-Suzanne, lors de la deuxième journée du huitième Congrès, le gouvernement a deux options".
"Au nom de l'égalité républicaine, soit, elle attribue des dotations supplémentaires à La Réunion, pour que tout le monde ait la même indexation. Soit, elle supprime progressivement cette surrémunération à l'origine des grandes disparités salariales". Le PCR a fait son choix depuis longtemps. Les communistes proposent une réduction croissante de l'index de correction dans le temps. Et un transfert constant des 700 millions d'euros vers l'épargne. "Cette proposition communiste consolide deux éléments. Le premier, c'est le maintien du flux financier. Le deuxième, l'orientation de ce flux financier vers le développement local".
Cette mesure proposée au gouvernement socialiste, n'a pas encore trouvé d'écho favorable. Et ce même s'il y a une majorité de personnalités de tous bords politiques, unanimes sur la nécessité de faire évoluer la surrémunération. Toutefois, beaucoup soupçonnent le PCR de vouloir lier la question de l'indexation de salaire à celle de l'évolution institutionnelle de La Réunion. Un lien implicite pour des propositions explicites. Aussi sur ce point précis, aucun élu, aucun parti ne veut donner un chèque en blanc aux communistes et à Paul Vergès.
Et, il est évident qu'à neuf mois des Municipales, aucun socialiste ne prendra le risque de mécontenter l'une des corporations encore puissantes, les fonctionnaires. Ni à La Réunion, ni à Paris. Et après non plus, ça ne se fera pas. Car après, il y aura les Régionales. Et après les Régionales, viendra la Présidentielle...
"C'est pareil dans le privé. La banque a sa grille. Les pharmaciens ont la leur. L'Assurance, la sienne. Et il y a ceux qui vont bénéficier d'un contrat à minima. Que ce soit dans le privé ou le public. Nous devons mettre fin à cette discrimination". Pour le PCR, comme les communistes l'ont répété hier au Bocage à Sainte-Suzanne, lors de la deuxième journée du huitième Congrès, le gouvernement a deux options".
"Au nom de l'égalité républicaine, soit, elle attribue des dotations supplémentaires à La Réunion, pour que tout le monde ait la même indexation. Soit, elle supprime progressivement cette surrémunération à l'origine des grandes disparités salariales". Le PCR a fait son choix depuis longtemps. Les communistes proposent une réduction croissante de l'index de correction dans le temps. Et un transfert constant des 700 millions d'euros vers l'épargne. "Cette proposition communiste consolide deux éléments. Le premier, c'est le maintien du flux financier. Le deuxième, l'orientation de ce flux financier vers le développement local".
Cette mesure proposée au gouvernement socialiste, n'a pas encore trouvé d'écho favorable. Et ce même s'il y a une majorité de personnalités de tous bords politiques, unanimes sur la nécessité de faire évoluer la surrémunération. Toutefois, beaucoup soupçonnent le PCR de vouloir lier la question de l'indexation de salaire à celle de l'évolution institutionnelle de La Réunion. Un lien implicite pour des propositions explicites. Aussi sur ce point précis, aucun élu, aucun parti ne veut donner un chèque en blanc aux communistes et à Paul Vergès.
Et, il est évident qu'à neuf mois des Municipales, aucun socialiste ne prendra le risque de mécontenter l'une des corporations encore puissantes, les fonctionnaires. Ni à La Réunion, ni à Paris. Et après non plus, ça ne se fera pas. Car après, il y aura les Régionales. Et après les Régionales, viendra la Présidentielle...