Au Journal télévisé de 19H30, le jeudi 10 mars 2016, notre île est une nouvelle fois secouée par un drame, car un enfant résidant à Sainte Marie a été la victime d’une agression sexuelle.
Madame Valérie Filain présentatrice, aux commandes du journal télévisé, couvre cet événement en direct de Sainte Marie avec son collègue journaliste Monsieur Eric Lainé. Et voila que Monsieur Erick Lainé nous apprend que le supposé agresseur de l’enfant est de « type kaf ».
Pour accompagner un processus de stigmatisation d’un groupe ethnoculturel et renforcer les préjugés, il n’y à pas de pire méthode journalistique.
Pour le téléspectateur de Réunion 1er, en quoi cette information que l’individu soit Kaf est pertinente ?
Est-ce que les investigations du journaliste lui permettent d’être affirmatif ?
Est-ce que l’appartenance à un groupe ethno-socioculturel ou socioprofessionnel minimise ou aggrave le rôle d’un présumé agresseur ? Est-ce que ce critère est le premier élément d’appréciation des forces de l’ordre en vue d’une interpellation éventuelle ?
Le CRAN Réunion rappelle à Réunion 1er télé que le code de déontologie journalistique de 2013, précise : « Les journalistes font clairement la distinction aux yeux du public entre les faits, les analyses et les opinions, Lorsqu’ils expriment leur opinion, ils le précisent » Le CRAN Réunion s’adressera au CSA et au défenseur des droits, car cette pratique médiatique est de la ségrégation journalistique ; une faute déontologiquement gravissime pour une chaine publique financée par l’impôt de l’ensemble des Kafs à La Réunion.
Le responsable du CRAN Réunion
Madame Valérie Filain présentatrice, aux commandes du journal télévisé, couvre cet événement en direct de Sainte Marie avec son collègue journaliste Monsieur Eric Lainé. Et voila que Monsieur Erick Lainé nous apprend que le supposé agresseur de l’enfant est de « type kaf ».
Pour accompagner un processus de stigmatisation d’un groupe ethnoculturel et renforcer les préjugés, il n’y à pas de pire méthode journalistique.
Pour le téléspectateur de Réunion 1er, en quoi cette information que l’individu soit Kaf est pertinente ?
Est-ce que les investigations du journaliste lui permettent d’être affirmatif ?
Est-ce que l’appartenance à un groupe ethno-socioculturel ou socioprofessionnel minimise ou aggrave le rôle d’un présumé agresseur ? Est-ce que ce critère est le premier élément d’appréciation des forces de l’ordre en vue d’une interpellation éventuelle ?
Le CRAN Réunion rappelle à Réunion 1er télé que le code de déontologie journalistique de 2013, précise : « Les journalistes font clairement la distinction aux yeux du public entre les faits, les analyses et les opinions, Lorsqu’ils expriment leur opinion, ils le précisent » Le CRAN Réunion s’adressera au CSA et au défenseur des droits, car cette pratique médiatique est de la ségrégation journalistique ; une faute déontologiquement gravissime pour une chaine publique financée par l’impôt de l’ensemble des Kafs à La Réunion.
Le responsable du CRAN Réunion
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