Des agents, des fonctionnaires sont actuellement déplacés de façon arbitraire pour ne pas avoir suivi les consignes pendant les élections.
On se croirait revenu au temps béni des colonies où le maire était le roi !
Dans quel pays vivons-nous ?
Est-il admissible qu’un maire menace publiquement les employés de la mairie qui ne militeraient pas dans le sens qu’il veut.
Est-il acceptable qu’un maire annonce à des employés et devant témoins qu’après les élections il leur coupera la tête ?
Que font les syndicats ? Ils sont comme c’est l’usage sous la table….
On sait comment tout cela finira, la pression va monter, monter… et l’explosion de colère se produira comme en 1997…
Une grève générale, suivie à 99 %… une intersyndicale désavouée et molestée, des conseils municipaux interrompus et des élus menacés…
Avec, cerise sur le gâteau, un maire qui entre dans sa mairie, hué par des centaines d’employés, littéralement couvert par les crachats venus d’une haie de déshonneur.
Triste époque que celle où le mot servir s’utilise que pour SE servir !
Malheur à ceux, administratifs ou élus, qui auront par leur silence couvert ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir installé.
Tôt ou tard, ils auront à rendre des comptes devant la justice et devant leurs électeurs. Il est à craindre qu’ensuite ils disparaissent dans les poubelles de l’Histoire Saint-Pauloise.
Vous savez ces poubelles qui débordent des noms d’élus, d’adjoints qui ont eu un jour le malheur de croiser un Sinimalé sur leur route.
Tous ces gens plutôt jeunes, plein d’entrain et d’avenir, qui ont vu leurs reins cassés, ont connu le déshonneur pour eux même et pour leur famille.