Hier, nous avons évoqué le choc des générations. Il y a les aînés. A 86 ans, Paul Vergès conduira la liste PCR aux Sénatoriales. Aujourd'hui, il n'a plus le choix, tant il est prisonnier des schémas et des stratégies qu'il a imposés à son parti et à ses partenaires de circonstance.
A 65 ans, Jean-Paul Virapoullé est un "vieux" de la politique, surtout de par sa longue expérience. Lui aussi sera tête de liste aux Sénatoriales, avec ou sans l'investiture de l'UMP. Aujourd'hui, s'il demeure un leader de la Droite, il est dans la même position que Paul Vergès. Son autorité a diminué alors que leur dimension reste intact. Et chacun garde un avantage par rapport à l'autre.
Jusqu'à ce jour, aucun communiste n'a osé affronté Paul Vergès au sein du PCR. Et ce quel que soit le courant de rénovation. Paul Vergès a toujours été incontournable. C'est pour cela qu'il sera tête de liste. Il veut assurer un siège de sénateur à son parti, quitte à le laisser ensuite à Gélita Hoarau.
Jean-Paul Virapoullé a été plusieurs fois contesté à Droite, ces dernières années. Et depuis 2008 et la défaite aux municipales de Saint-André puis celle des Régionales 2010, une partie de la Droite a pris ses distances avec le parlementaire. Didier Robert avait presque effacé l'ancien maire de l'Est de l'échiquier politique. "C'est le temps de la relève".
Les socialistes Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph, et Jean-Jacques Vlody, conseiller régional, les communistes Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André, et Huguette Bello, député-maire de Saint-Paul, le maire et conseiller général UMP de Saint-Philippe, Olivier Rivière… incarnent aussi cette relève.
Ce qui implique le soutien implicite et explicite… sur les projets dans lesquels leur commune est concernée. Il n'y a pas forcément connivence, il y a d'abord des opportunités. Le premier déplacement de Didier Robert en tant que président de Région Réunion, a été pour la ville de Saint-Joseph.
La semaine dernière, Didier Robert était en visite à Saint-André. Le président a eu cette phrase reprise par le Journal de l'Ile comme titre de son article : "Vous avez redynamisé la ville". C'est clair Jean-Paul Virapoullé, le prédécesseur et membre de la Droite, n'a pas beaucoup apprécié. Et que dire de Paul Vergès ?
Il est évident qu'il y a une transition qui s'opère au sein du microcosme politique locale. Les Sénatoriales semblent être les premières pages d'une longue épilogue. Et quels que soient les résultats des Sénatoriales, Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé auront six ans pour ouvrir un autre chapitre de la politique locale.
Et de laisser à la nouvelle génération, écrire à leur tour et à leur façon, l'histoire de La Réunion.
A 65 ans, Jean-Paul Virapoullé est un "vieux" de la politique, surtout de par sa longue expérience. Lui aussi sera tête de liste aux Sénatoriales, avec ou sans l'investiture de l'UMP. Aujourd'hui, s'il demeure un leader de la Droite, il est dans la même position que Paul Vergès. Son autorité a diminué alors que leur dimension reste intact. Et chacun garde un avantage par rapport à l'autre.
Jusqu'à ce jour, aucun communiste n'a osé affronté Paul Vergès au sein du PCR. Et ce quel que soit le courant de rénovation. Paul Vergès a toujours été incontournable. C'est pour cela qu'il sera tête de liste. Il veut assurer un siège de sénateur à son parti, quitte à le laisser ensuite à Gélita Hoarau.
Jean-Paul Virapoullé a été plusieurs fois contesté à Droite, ces dernières années. Et depuis 2008 et la défaite aux municipales de Saint-André puis celle des Régionales 2010, une partie de la Droite a pris ses distances avec le parlementaire. Didier Robert avait presque effacé l'ancien maire de l'Est de l'échiquier politique. "C'est le temps de la relève".
Les socialistes Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph, et Jean-Jacques Vlody, conseiller régional, les communistes Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André, et Huguette Bello, député-maire de Saint-Paul, le maire et conseiller général UMP de Saint-Philippe, Olivier Rivière… incarnent aussi cette relève.
Ce qui implique le soutien implicite et explicite… sur les projets dans lesquels leur commune est concernée. Il n'y a pas forcément connivence, il y a d'abord des opportunités. Le premier déplacement de Didier Robert en tant que président de Région Réunion, a été pour la ville de Saint-Joseph.
La semaine dernière, Didier Robert était en visite à Saint-André. Le président a eu cette phrase reprise par le Journal de l'Ile comme titre de son article : "Vous avez redynamisé la ville". C'est clair Jean-Paul Virapoullé, le prédécesseur et membre de la Droite, n'a pas beaucoup apprécié. Et que dire de Paul Vergès ?
Il est évident qu'il y a une transition qui s'opère au sein du microcosme politique locale. Les Sénatoriales semblent être les premières pages d'une longue épilogue. Et quels que soient les résultats des Sénatoriales, Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé auront six ans pour ouvrir un autre chapitre de la politique locale.
Et de laisser à la nouvelle génération, écrire à leur tour et à leur façon, l'histoire de La Réunion.
Partager
