Si les récentes cantonales avaient en filigrane un autre duel Paul Vergès - Didier Robert, les prochaines sénatoriales seront sans conteste une confirmation entre deux générations différentes tant sur le fond que sur la forme, mais qui se ressemblent sur un point : le goût du pouvoir.
Paul Vergès était sûr du verdict des électeurs aux Régionales 2010. Son objectif après ce deuxième succès consécutif, était d'utiliser au mieux la clause de compétence générale pour certains de ces projets (création d'un établissement public de formation par exemple). Et en tant que président du Conseil régional, Paul Vergès aurait peu de mal à influer sur le verdict des grands électeurs.
Malheureusement pour le patron de l'Alliance, il y a eu la défaite aux Régionales 2010. Didier Robert a ainsi changé la donne. Paul Vergès a perdu de son pouvoir et de sa mainmise sur le PCR, comme l'explicite les tiraillements pour la quatrième et la treizième vice-présidences au Conseil général.
Et même si Paul Vergès a pris une belle revanche sur Didier Robert aux cantonales, le chef charismatique du PCR a peu de marge de manœuvre. Il lui sera difficile de transposer la majorité du Conseil général aux Sénatoriales. Faire une liste PCR - PS et Modéré, implique une stratégie trop compliquée. Et comment être sûr que tous les grands électeurs communistes respecteront les consignes de vote ?
Autre élément, le PS veut y aller seul. Il est vrai qu'avec la règle du plus fort reste, Monique Orphé a de réelles chances d'être élue. A moins que le Centre fait valoir sa crédibilité. Il est évident que le Centre aura un vrai rôle d'arbitre lors des prochaines sénatoriales...
Paul Vergès était sûr du verdict des électeurs aux Régionales 2010. Son objectif après ce deuxième succès consécutif, était d'utiliser au mieux la clause de compétence générale pour certains de ces projets (création d'un établissement public de formation par exemple). Et en tant que président du Conseil régional, Paul Vergès aurait peu de mal à influer sur le verdict des grands électeurs.
Malheureusement pour le patron de l'Alliance, il y a eu la défaite aux Régionales 2010. Didier Robert a ainsi changé la donne. Paul Vergès a perdu de son pouvoir et de sa mainmise sur le PCR, comme l'explicite les tiraillements pour la quatrième et la treizième vice-présidences au Conseil général.
Et même si Paul Vergès a pris une belle revanche sur Didier Robert aux cantonales, le chef charismatique du PCR a peu de marge de manœuvre. Il lui sera difficile de transposer la majorité du Conseil général aux Sénatoriales. Faire une liste PCR - PS et Modéré, implique une stratégie trop compliquée. Et comment être sûr que tous les grands électeurs communistes respecteront les consignes de vote ?
Autre élément, le PS veut y aller seul. Il est vrai qu'avec la règle du plus fort reste, Monique Orphé a de réelles chances d'être élue. A moins que le Centre fait valoir sa crédibilité. Il est évident que le Centre aura un vrai rôle d'arbitre lors des prochaines sénatoriales...