Comment pourrait se traduire dans la réalité "plus d'autonomie sur le plan institutionnel, diplomatique, économique et culturel" ? Alors même que les discussions pour la mise en place de la réforme territoriale, peinent à donner des résultats probants, Nicolas Sarkozy veut aller plus loin dans "la responsabilisation des territoires ultra-marins".
L'Outre-mer qui permet à la France d'être la deuxième zone exclusive économique, connaît depuis une décennie, de sérieuses remises en cause identitaires. La contestation de 2009 dans les quatre départements d'outre-mer, incite l'Etat à proposer à ses RUP (Régions ultra-périphériques) des outils plus "pratiques et efficaces" pour "un vrai développement endogène"
Là où le bât blesse, c'est que les ultra-marins semblent dubitatifs. A l'exception de Paul Vergès à La Réunion, aucun autre leader politique domien n'a une vision définie de l'évolution institutionnelle qu'il souhaite pour son territoire. A moins de 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy fait un pas de plus vers une régionalisation qui ne veut pas dire son nom.
Donner "plus d'autonomie sur le plan institutionnel, diplomatique, économique et culturel", c'est un transfert de certaines prérogatives régaliennes vers des régions, ici ultra-marines (une fois de plus l'Outre-mer sert de laboratoire). Cette régionalisation ou forme de fédéralisme atténuée, montre une fois de plus que l'Etat hésite dans l'évolution institutionnelle de la République.
L'Outre-mer qui permet à la France d'être la deuxième zone exclusive économique, connaît depuis une décennie, de sérieuses remises en cause identitaires. La contestation de 2009 dans les quatre départements d'outre-mer, incite l'Etat à proposer à ses RUP (Régions ultra-périphériques) des outils plus "pratiques et efficaces" pour "un vrai développement endogène"
Là où le bât blesse, c'est que les ultra-marins semblent dubitatifs. A l'exception de Paul Vergès à La Réunion, aucun autre leader politique domien n'a une vision définie de l'évolution institutionnelle qu'il souhaite pour son territoire. A moins de 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy fait un pas de plus vers une régionalisation qui ne veut pas dire son nom.
Donner "plus d'autonomie sur le plan institutionnel, diplomatique, économique et culturel", c'est un transfert de certaines prérogatives régaliennes vers des régions, ici ultra-marines (une fois de plus l'Outre-mer sert de laboratoire). Cette régionalisation ou forme de fédéralisme atténuée, montre une fois de plus que l'Etat hésite dans l'évolution institutionnelle de la République.