Robert Nativel, 13e Vice-président du Conseil général
Ces éléments-là tendent à devenir les armatures d'une société contradictoire qui, d'un côté crée les conditions d'une croissance positive reconnue de tous (malgré la crise), mais aussi et surtout se révèle incapable d'y associer la partie la plus importante de la population.
Si l'aspiration de chacun d'entre nous est de contribuer par quelles que manières que ce soient à l'avancement de notre société. Les éléments d'analyse, les constats sociologiques, et tout simplement nos regards d'homme et de femme partageant au quotidien notre réalité insulaire, nous forcent à constater que bon nombre de nos concitoyens, est encore au stade du simple droit de vivre.
Aussi, il s'agit ici de créer les conditions de protections pour toutes personnes repérées par les différents intervenants que sont par exemple les services sociaux départementaux et les Centres communaux d'action sociale.
La rupture et l'exclusion
La rupture alimentaire :
- forte hausse de demandes de colis alimentaires ;
- arrivée de nouveaux publics comme les jeunes marginalisés, les travailleurs pauvres et les personnes endettées…
Pour répondre à cette rupture alimentaires, nous proposons :
- le maintien de l'approvisionnement des denrées alimentaires au moins au niveau actuel pour les six prochaines années ;
- le maintien des fonds européens ou à défaut une compensation de l'Etat ;
- Accompagnement et structuration par un soutien financier pluriannuel des associations par un contrat d'objectif et de moyens.
La rupture familiale :
- 1.500 actes de violences faites aux femmes constatés par les forces de l'ordre en 2010 ;
- 1.100 appels vers le 115 ;
- 3.500 signalements en moyenne pour les enfants ;
- arrivée de public de plus en plus touchés : les personnes âgées vulnérables ;
- agressions multiples : spoliations de biens, carences de soins et d'hygiène, tutelles défaillantes amenant des placements d'urgence.
Nos propositions sont :
- mise en place d'une vraie politique de prise en charge sanitaire et médico-sociale pour les personnes souffrant d'une déficience psychique par l'augmentation de la capacité et la qualité d'accueil des établissements spécialisés.
La rupture énergétique :
- des milliers de familles sollicitent le Fond social pour le logement pour éviter les coupures d'eau et d'électricité ;
- accumulation des dettes qui grèvent le budget.
Nous souhaitons instaurer :
- étalement de la dette pour l'eau potable et l'électricité sur une période de 10 ans, incluant une période de gel de la dette définie avec les services sociaux ;
- relever les plafonds d'accès au tarif de l'énergie actuellement limité par la CMU C.
La rupture des droits sociaux :
- 90.000 bénéficiaires du RSA ;
- 130.000 bénéficiaires de minima sociaux ;
- 12.500 allocataires adultes handicapé (AAH).
Nous préconisons :
- installation d'un guichet spécifique destiné à l'accueil et à l'accompagnement des personnes en demande ;
- instauration d'une obligation de réalisation d'une enquête sociale avant toute décision administrative de suspension ou de radiation des droits de minima sociaux pour les personnes reconnues comme vivant dans une situation de grande précarité.
Si l'aspiration de chacun d'entre nous est de contribuer par quelles que manières que ce soient à l'avancement de notre société. Les éléments d'analyse, les constats sociologiques, et tout simplement nos regards d'homme et de femme partageant au quotidien notre réalité insulaire, nous forcent à constater que bon nombre de nos concitoyens, est encore au stade du simple droit de vivre.
Aussi, il s'agit ici de créer les conditions de protections pour toutes personnes repérées par les différents intervenants que sont par exemple les services sociaux départementaux et les Centres communaux d'action sociale.
La rupture et l'exclusion
La rupture alimentaire :
- forte hausse de demandes de colis alimentaires ;
- arrivée de nouveaux publics comme les jeunes marginalisés, les travailleurs pauvres et les personnes endettées…
Pour répondre à cette rupture alimentaires, nous proposons :
- le maintien de l'approvisionnement des denrées alimentaires au moins au niveau actuel pour les six prochaines années ;
- le maintien des fonds européens ou à défaut une compensation de l'Etat ;
- Accompagnement et structuration par un soutien financier pluriannuel des associations par un contrat d'objectif et de moyens.
La rupture familiale :
- 1.500 actes de violences faites aux femmes constatés par les forces de l'ordre en 2010 ;
- 1.100 appels vers le 115 ;
- 3.500 signalements en moyenne pour les enfants ;
- arrivée de public de plus en plus touchés : les personnes âgées vulnérables ;
- agressions multiples : spoliations de biens, carences de soins et d'hygiène, tutelles défaillantes amenant des placements d'urgence.
Nos propositions sont :
- mise en place d'une vraie politique de prise en charge sanitaire et médico-sociale pour les personnes souffrant d'une déficience psychique par l'augmentation de la capacité et la qualité d'accueil des établissements spécialisés.
La rupture énergétique :
- des milliers de familles sollicitent le Fond social pour le logement pour éviter les coupures d'eau et d'électricité ;
- accumulation des dettes qui grèvent le budget.
Nous souhaitons instaurer :
- étalement de la dette pour l'eau potable et l'électricité sur une période de 10 ans, incluant une période de gel de la dette définie avec les services sociaux ;
- relever les plafonds d'accès au tarif de l'énergie actuellement limité par la CMU C.
La rupture des droits sociaux :
- 90.000 bénéficiaires du RSA ;
- 130.000 bénéficiaires de minima sociaux ;
- 12.500 allocataires adultes handicapé (AAH).
Nous préconisons :
- installation d'un guichet spécifique destiné à l'accueil et à l'accompagnement des personnes en demande ;
- instauration d'une obligation de réalisation d'une enquête sociale avant toute décision administrative de suspension ou de radiation des droits de minima sociaux pour les personnes reconnues comme vivant dans une situation de grande précarité.