Un référendum. Et si pour une fois, on demandait aux Réunionnais de décider pour son île ? Si pour une fois, on lui donnait la possibilité de redessiner les contours de la Réserve naturelle marine ? Et si d'une même voix, tous les Français de l'ex-île Bourbon s'exprimaient sur l'emplacement adéquat de la ferme aquacole ? De l'espace que l'on doit laisser aux pêcheurs des Avirons et de Saint-Leu ? De l'espace dont ils ont besoin pour se sentir chez eux à La Réunion ?
Parce que c'est aussi de cela qu'il s'agit dans ce nouveau dossier. Entre le Parc national, le classement des pitons, remparts et ravines au patrimoine mondial de l'Unesco, et la Réserve naturelle marine, règlementé toujours par "l'extérieur", les Réunionnais voient leur espace de vie se restreindre peu à peu. Sous couvert d'une avancée "magnifique et historique", aussi vrai que cela puisse être, la population est maintenue de plus en plus loin de certaines zones de son environnement. Peu à peu, La Réunion se transforme en sanctuaires. On protège toutes les espèces. Et l'environnement.
C'est tant mieux pour l'agriculture raisonnée, la biodiversité, les pitons, les remparts, les ravines, les baleines, les dauphins, les requins… Mais qui se soucient des agriculteurs et éleveurs en difficultés financières de plus en plus contraints par les règles du Parc national ? Qui de la Réserve naturelle marine a proposé un espace de remplacement aux pêcheurs "à la golette" ? Qui s'interroge sur l'espace de vie de ces centaines de jeunes passionnés de surf, de la mer et du bien-être qu'il leur apporte ?
Les Réunionnais ont tort de croire que ce qui se passe dans et autour de la Réserve naturelle marine, intéressent uniquement le monde du surf. L'enjeu est bien plus important. Jérémy Florès a raison. "Le surf est un beau sport. Un art de vivre". Comme le sont toutes nos traditions. Pourquoi un chanteur de maloya serait plus réunionnais qu'un surfeur "blond, blanc ou zoreil ?" Jérémy Florès a encore raison. "Le surf a fait connaître La Réunion dans le monde entier, plus que tout autre sport. Les surfeurs réunionnais sont à l'image de leur île : performants, intenses, fiers et métissés. Oui, je dis bien métissé et non pas que Saint-Gillois et zoreils".
Parce que c'est aussi de cela qu'il s'agit dans ce nouveau dossier. Entre le Parc national, le classement des pitons, remparts et ravines au patrimoine mondial de l'Unesco, et la Réserve naturelle marine, règlementé toujours par "l'extérieur", les Réunionnais voient leur espace de vie se restreindre peu à peu. Sous couvert d'une avancée "magnifique et historique", aussi vrai que cela puisse être, la population est maintenue de plus en plus loin de certaines zones de son environnement. Peu à peu, La Réunion se transforme en sanctuaires. On protège toutes les espèces. Et l'environnement.
C'est tant mieux pour l'agriculture raisonnée, la biodiversité, les pitons, les remparts, les ravines, les baleines, les dauphins, les requins… Mais qui se soucient des agriculteurs et éleveurs en difficultés financières de plus en plus contraints par les règles du Parc national ? Qui de la Réserve naturelle marine a proposé un espace de remplacement aux pêcheurs "à la golette" ? Qui s'interroge sur l'espace de vie de ces centaines de jeunes passionnés de surf, de la mer et du bien-être qu'il leur apporte ?
Les Réunionnais ont tort de croire que ce qui se passe dans et autour de la Réserve naturelle marine, intéressent uniquement le monde du surf. L'enjeu est bien plus important. Jérémy Florès a raison. "Le surf est un beau sport. Un art de vivre". Comme le sont toutes nos traditions. Pourquoi un chanteur de maloya serait plus réunionnais qu'un surfeur "blond, blanc ou zoreil ?" Jérémy Florès a encore raison. "Le surf a fait connaître La Réunion dans le monde entier, plus que tout autre sport. Les surfeurs réunionnais sont à l'image de leur île : performants, intenses, fiers et métissés. Oui, je dis bien métissé et non pas que Saint-Gillois et zoreils".