
Quelle légitimité peut revendiquer la délégation des personnalités de la société civile, venue demander aux ex-salariés de l'Arast, à l'AGS et le Conseil général "de se mettre autour d'une table pour une résolution rapide du conflit" qui perdure depuis plus de quatre ans ?
Quelle crédibilité (quel poids) a ou peut avoir l'aumônier Stéphane Nicaise, l'ex-sénateur Albert Ramassamy ou François Sintomer du "Mouvman lantant koudmin", au vu des diverses positions adoptées jusqu'ici par l'une ou l'autre partie dans ce drame social ? Que ce soit Isnelle Gouljar de la Ligue des droits de l'Homme ou Hubert Hervé de l'Union des familles laïques, l'intention est louable. Juste. "La loi doit s'appliquer".
"Désormais, toutes les attentions et toutes les énergies doivent se concentrer sur un seul point : comment payer rapidement leurs indemnités aux ex-salariés de l'Arast"… "Nous souhaitons que les partenaires : ex-salariés, Conseil général, AGS, et les techniciens concernés, se rencontrent en urgence, pour sceller un accord comprenant :
- le versement rapide des indemnités à tous les salariés qui n'ont pas été indemnisés ;
- un calendrier pour l'application de l'accord".
Là s'arrête la démarche anodine et inoffensive. Et là, s'arrête l'aspect fleur bleue de la proposition. "Nous sommes prêts à participer en tant que "facilitateurs" pour faire avancer les discussions et ce au même titre que le Défenseur des droits. Il faut un règlement à ce conflit". Paul Hoarau et consorts sont prêts à sortir la grosse artillerie, si c'est nécessaire.
"Nous avons déjà discuté entre nous. Nous sommes prêts à des actions, nous sommes prêts à mobiliser la population". Les personnalités de la société civile ont le mérite d'être claires et précises. Seront-elles pour autant efficaces ? A suivre...
Quelle crédibilité (quel poids) a ou peut avoir l'aumônier Stéphane Nicaise, l'ex-sénateur Albert Ramassamy ou François Sintomer du "Mouvman lantant koudmin", au vu des diverses positions adoptées jusqu'ici par l'une ou l'autre partie dans ce drame social ? Que ce soit Isnelle Gouljar de la Ligue des droits de l'Homme ou Hubert Hervé de l'Union des familles laïques, l'intention est louable. Juste. "La loi doit s'appliquer".
"Désormais, toutes les attentions et toutes les énergies doivent se concentrer sur un seul point : comment payer rapidement leurs indemnités aux ex-salariés de l'Arast"… "Nous souhaitons que les partenaires : ex-salariés, Conseil général, AGS, et les techniciens concernés, se rencontrent en urgence, pour sceller un accord comprenant :
- le versement rapide des indemnités à tous les salariés qui n'ont pas été indemnisés ;
- un calendrier pour l'application de l'accord".
Là s'arrête la démarche anodine et inoffensive. Et là, s'arrête l'aspect fleur bleue de la proposition. "Nous sommes prêts à participer en tant que "facilitateurs" pour faire avancer les discussions et ce au même titre que le Défenseur des droits. Il faut un règlement à ce conflit". Paul Hoarau et consorts sont prêts à sortir la grosse artillerie, si c'est nécessaire.
"Nous avons déjà discuté entre nous. Nous sommes prêts à des actions, nous sommes prêts à mobiliser la population". Les personnalités de la société civile ont le mérite d'être claires et précises. Seront-elles pour autant efficaces ? A suivre...