Ma question s'adresse à Monsieur le Premier Ministre.
Dans une déclaration télévisée dimanche soir, le Président des Etats-Unis a annoncé officiellement la mort au Pakistan d'Oussama Ben Laden, tué par les Forces spéciales américaines. Présentée comme un événement majeur et un symbole de la lutte contre le terrorisme mondial, la mort du dirigeant d'Al-Qaida met un terme à une traque qui aura duré près d'une décennie puisqu'elle avait débuté au lendemain des attentats du 11 septembre.
C'est également en 2001 que les Etats-Unis ont déclenché une nouvelle guerre en Afghanistan et que la France, dans le cadre d'un mandat de l'ONU, s'est engagée militairement dans ce pays, considéré comme la base arrière du terrorisme international.
A ce jour, la France compte près de quatre mille hommes en Afghanistan, qui interviennent au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité dirigée par l'OTAN.
Cette présence militaire, qu'une forte majorité de Français désapprouvent, est déjà endeuillée par la mort de 56 militaires français. Il y a moins de deux semaines, Alexandre Rivière, un jeune caporal-chef de 23 ans, a été tué au cours d'une patrouille, son véhicule blindé ayant été victime d'un engin explosif. Permettez-moi ici de saluer la mémoire de ce quatrième militaire originaire de la Réunion à mourir sur le sol afghan.
La disparition du chef d'Al-Qaida impose, bien sûr, la plus grande vigilance et la plus grande gravité. Elle doit aussi coïncider avec un engagement plus marqué pour le respect réciproque des peuples et accélerer la dévalorisation définitive de l'idéologie meurtrière du choc des civilisations.
Cette nouvelle étape ravive la question du délai de la transition vers une action plus politique que militaire de la France en Afghanistan. L'ensemble des Français attendent la réponse du Gouvernement, notamment ceux des régions d'outre-mer puisque leurs jeunes représenteraient près de 20% des soldats français engagés en Afghanistan.
Dans une déclaration télévisée dimanche soir, le Président des Etats-Unis a annoncé officiellement la mort au Pakistan d'Oussama Ben Laden, tué par les Forces spéciales américaines. Présentée comme un événement majeur et un symbole de la lutte contre le terrorisme mondial, la mort du dirigeant d'Al-Qaida met un terme à une traque qui aura duré près d'une décennie puisqu'elle avait débuté au lendemain des attentats du 11 septembre.
C'est également en 2001 que les Etats-Unis ont déclenché une nouvelle guerre en Afghanistan et que la France, dans le cadre d'un mandat de l'ONU, s'est engagée militairement dans ce pays, considéré comme la base arrière du terrorisme international.
A ce jour, la France compte près de quatre mille hommes en Afghanistan, qui interviennent au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité dirigée par l'OTAN.
Cette présence militaire, qu'une forte majorité de Français désapprouvent, est déjà endeuillée par la mort de 56 militaires français. Il y a moins de deux semaines, Alexandre Rivière, un jeune caporal-chef de 23 ans, a été tué au cours d'une patrouille, son véhicule blindé ayant été victime d'un engin explosif. Permettez-moi ici de saluer la mémoire de ce quatrième militaire originaire de la Réunion à mourir sur le sol afghan.
La disparition du chef d'Al-Qaida impose, bien sûr, la plus grande vigilance et la plus grande gravité. Elle doit aussi coïncider avec un engagement plus marqué pour le respect réciproque des peuples et accélerer la dévalorisation définitive de l'idéologie meurtrière du choc des civilisations.
Cette nouvelle étape ravive la question du délai de la transition vers une action plus politique que militaire de la France en Afghanistan. L'ensemble des Français attendent la réponse du Gouvernement, notamment ceux des régions d'outre-mer puisque leurs jeunes représenteraient près de 20% des soldats français engagés en Afghanistan.