
Ses propositions "adéquates", les mêmes que celles qui figurent dans le document distribué par le parti communiste pendant la campagne électorale de la Présidentielle. Avec toujours le même schéma de présentation : le constat d'échec de la décolonisation, de la départementalisation, de l'assimilation et de l'intégration. "Notre structure a mis en place des situations de monopole", a dit Paul Vergès.
"Les politiques menées depuis près de 60 ans par tous les gouvernements successifs, n'ont pas permis de régler les problèmes fondamentaux de La Réunion, et ce malgré les avancées obtenues dans tel ou tel domaine". Paul Vergès a insisté sur l'inadéquation des défis et des outils "institutionnels, juridiques, fiscaux et politiques" proposés pour relever ces mêmes défis.
Selon lui, il est temps d'adapter les "outils", de les rendre plus pratiques et plus efficaces. "Le changement, c'est maintenant", a souligné Paul Vergès. Les conférences à venir "sont des opportunités à ne pas manquer". Le patron du PCR/Alliance demande d'ores et déjà aux élus locaux de faire preuve "d'imagination" que ce soit pour l'évolution institutionnelle ou la fiscalité (octroi de mer).
Paul Vergès a avancé (à nouveau) ses propositions hier. Il y a d'abord la nouvelle gouvernance. Celle-ci n'a pas changé depuis trente ans : l'Assemblée unique qui à l'époque (1982) n'a pas passé le cap du Conseil constitutionnel à l'époque. Gaston Deferre, ministre de l'Intérieur d'alors se serait trompé de bases constitutionnelles. L'ex-président du Conseil régional croit qu'il est temps que les décisions essentielles pour La Réunion "ne soient plus prises à 10.000 km".
Le deuxième aspect du projet communiste, est le financement de cette nouvelle gouvernance, sans l'octroi de mer mais avec une fiscalité modifiée. Et surtout une surrémunération"qui "respecte l'unité républicaine et l'unité nationale". L'unité républicaine, c'est une rémunération équivalente pour la fonction publique d'Etat ou hospitalière, et la fonction publique territoriale (Région, Département, communes et intercommunalité).
Faut-il augmenter les salaires de la fonction publique territoriale pour l'amener à hauteur des salaires de la fonction publique d'Etat ou hospitalière ? Ou faut-il réduire la surrémunération dans la fonction publique d'Etat ou hospitalière, pour la ramener au niveau de celle de la fonction publique territoriale ? Paul Vergès se veut "réaliste". Il retient donc la deuxième hypothèse.
Le projet communiste propose de reverser l'écrêtement de la surrémunération dans un Fonds réunionnais de développement, "une épargne volontaire de tout contribuable sous forme de placements défiscalisés ou rémunérés". Ce Fonds réunionnais de développement sera également alimenté par des prélèvements sur les recettes de la Française des Jeux et du PMU réalisés à La Réunion.
Autre possibilité de recettes : "la taxation de la plus-value financière, la mise en place d'une "contribution" verte régionalisée, une régionalisation de la fiscalité d'une partie des bénéfices réalisés à La Réunion par les groupes nationaux dont le siège n'est pas dans l'île…"
Paul Vergès, à travers les propositions du parti communiste réunionnais, ne cesse de prouver au gouvernement que son projet est viable financièrement. Et au delà de toutes considérations, le projet communiste a un avantage indéniable pour le gouvernement : permettre à l'Etat de faire des économies...
"Les politiques menées depuis près de 60 ans par tous les gouvernements successifs, n'ont pas permis de régler les problèmes fondamentaux de La Réunion, et ce malgré les avancées obtenues dans tel ou tel domaine". Paul Vergès a insisté sur l'inadéquation des défis et des outils "institutionnels, juridiques, fiscaux et politiques" proposés pour relever ces mêmes défis.
Selon lui, il est temps d'adapter les "outils", de les rendre plus pratiques et plus efficaces. "Le changement, c'est maintenant", a souligné Paul Vergès. Les conférences à venir "sont des opportunités à ne pas manquer". Le patron du PCR/Alliance demande d'ores et déjà aux élus locaux de faire preuve "d'imagination" que ce soit pour l'évolution institutionnelle ou la fiscalité (octroi de mer).
Paul Vergès a avancé (à nouveau) ses propositions hier. Il y a d'abord la nouvelle gouvernance. Celle-ci n'a pas changé depuis trente ans : l'Assemblée unique qui à l'époque (1982) n'a pas passé le cap du Conseil constitutionnel à l'époque. Gaston Deferre, ministre de l'Intérieur d'alors se serait trompé de bases constitutionnelles. L'ex-président du Conseil régional croit qu'il est temps que les décisions essentielles pour La Réunion "ne soient plus prises à 10.000 km".
Le deuxième aspect du projet communiste, est le financement de cette nouvelle gouvernance, sans l'octroi de mer mais avec une fiscalité modifiée. Et surtout une surrémunération"qui "respecte l'unité républicaine et l'unité nationale". L'unité républicaine, c'est une rémunération équivalente pour la fonction publique d'Etat ou hospitalière, et la fonction publique territoriale (Région, Département, communes et intercommunalité).
Faut-il augmenter les salaires de la fonction publique territoriale pour l'amener à hauteur des salaires de la fonction publique d'Etat ou hospitalière ? Ou faut-il réduire la surrémunération dans la fonction publique d'Etat ou hospitalière, pour la ramener au niveau de celle de la fonction publique territoriale ? Paul Vergès se veut "réaliste". Il retient donc la deuxième hypothèse.
Le projet communiste propose de reverser l'écrêtement de la surrémunération dans un Fonds réunionnais de développement, "une épargne volontaire de tout contribuable sous forme de placements défiscalisés ou rémunérés". Ce Fonds réunionnais de développement sera également alimenté par des prélèvements sur les recettes de la Française des Jeux et du PMU réalisés à La Réunion.
Autre possibilité de recettes : "la taxation de la plus-value financière, la mise en place d'une "contribution" verte régionalisée, une régionalisation de la fiscalité d'une partie des bénéfices réalisés à La Réunion par les groupes nationaux dont le siège n'est pas dans l'île…"
Paul Vergès, à travers les propositions du parti communiste réunionnais, ne cesse de prouver au gouvernement que son projet est viable financièrement. Et au delà de toutes considérations, le projet communiste a un avantage indéniable pour le gouvernement : permettre à l'Etat de faire des économies...