inforeunion : Un regard Réunionnais - Ile de La Réunion - Océan Indien

 
inforeunion : Un regard Réunionnais - Ile de La Réunion - Océan Indien
sak ifé nout jordu ék nout demin

Paul Vergès propose la même surrémunération pour toute la fonction publique d'Etat et territoriale


Politique
Mardi 31 Juillet 2012

Le patron du PCR/Alliance a fait un constat des enjeux (politiques, économiques, démographiques, environnementaux, financiers, sociaux…) qui attendent La Réunion, la France, l'Europe et le monde, d'ici la fin de l'année. Comme à son habitude, le sénateur a placé le devenir de La Réunion dans un contexte international de plus en plus contraint. Avec en filigrane, ses propositions "adéquates"…


Paul Vergès propose la même surrémunération pour toute la fonction publique d'Etat et territoriale
Ses propositions "adéquates", les mêmes que celles qui figurent dans le document distribué par le parti communiste pendant la campagne électorale de la Présidentielle. Avec toujours le même schéma de présentation : le constat d'échec de la décolonisation, de la départementalisation, de l'assimilation et de l'intégration. "Notre structure a mis en place des situations de monopole", a dit Paul Vergès.

"Les politiques menées depuis près de 60 ans par tous les gouvernements successifs, n'ont pas permis de régler les problèmes fondamentaux de La Réunion, et ce malgré les avancées obtenues dans tel ou tel domaine". Paul Vergès a insisté sur l'inadéquation des défis et des outils "institutionnels, juridiques, fiscaux et politiques" proposés pour relever ces mêmes défis.

Selon lui, il est temps d'adapter les "outils", de les rendre plus pratiques et plus efficaces. "Le changement, c'est maintenant", a souligné Paul Vergès. Les conférences à venir "sont des opportunités à ne pas manquer". Le patron du PCR/Alliance demande d'ores et déjà aux élus locaux de faire preuve "d'imagination" que ce soit pour l'évolution institutionnelle ou la fiscalité (octroi de mer).

Paul Vergès a avancé (à nouveau) ses propositions hier. Il y a d'abord la nouvelle gouvernance. Celle-ci n'a pas changé depuis trente ans : l'Assemblée unique qui à l'époque (1982) n'a pas passé le cap du Conseil constitutionnel à l'époque. Gaston Deferre, ministre de l'Intérieur d'alors se serait trompé de bases constitutionnelles. L'ex-président du Conseil régional croit qu'il est temps que les décisions essentielles pour La Réunion "ne soient plus prises à 10.000 km".

Le deuxième aspect du projet communiste, est le financement de cette nouvelle gouvernance, sans l'octroi de mer mais avec une fiscalité modifiée. Et surtout une surrémunération"qui "respecte l'unité républicaine et l'unité nationale". L'unité républicaine, c'est une rémunération équivalente pour la fonction publique d'Etat ou hospitalière, et la fonction publique territoriale (Région, Département, communes et intercommunalité).

Faut-il augmenter les salaires de la fonction publique territoriale pour l'amener à hauteur des salaires de la fonction publique d'Etat ou hospitalière ? Ou faut-il réduire la surrémunération dans la fonction publique d'Etat ou hospitalière, pour la ramener au niveau de celle de la fonction publique territoriale ? Paul Vergès se veut "réaliste". Il retient donc la deuxième hypothèse.

Le projet communiste propose de reverser l'écrêtement de la surrémunération dans un Fonds réunionnais de développement, "une épargne volontaire de tout contribuable sous forme de placements défiscalisés ou rémunérés". Ce Fonds réunionnais de développement sera également alimenté par des prélèvements sur les recettes de la Française des Jeux et du PMU réalisés à La Réunion.

Autre possibilité de recettes : "la taxation de la plus-value financière, la mise en place d'une "contribution" verte régionalisée, une régionalisation de la fiscalité d'une partie des bénéfices réalisés à La Réunion par les groupes nationaux dont le siège n'est pas dans l'île…"

Paul Vergès, à travers les propositions du parti communiste réunionnais, ne cesse de prouver au gouvernement que son projet est viable financièrement. Et au delà de toutes considérations, le projet communiste a un avantage indéniable pour le gouvernement : permettre à l'Etat de faire des économies...




      Partager Partager

Les commentaires

1.Posté par Bayoune le 31/07/2012 06:13
Eske Vergès Paul, vu ce qu'il touche déjà comme retraite, serait-il prêt à mettre en partie ses indemnités dans un fond de solidarité pour le développement de la Réunion, disons 53% de tous ses revenus. Je parie qu'il répondrait qu'on ne ne parle pas de situation personnelle, me rappelant ce qu'il répondait à G Harimann qui avait osé demander à R.P Victoriat ce qu'il percevait comme revenu. L'intéressé n'a pa eu le temps de répondre, c'est Vergès Paul qui a fait cette réponse. En gro lu, lé dakor pou bèze lé revenu dé zot, konm lu la fé avèk son zinpo viniyète ke le travayèr, té pli ou mwin blizé daseté pou ète in bon kominiss. Il ne changera jamais, toujours faire payer les autres, tandis qu'il continuera de s'enrichir avec les impôts des contribuables... français.

2.Posté par guillaume le 31/07/2012 17:22
quelqu'un a du enlever le mot autocritique de son dictionnaire !!

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 17 Juin 2022 - 11:41 Jean Jacques MOREL aime son Pays