Soulignant que cela était le gage d’une réelle prise en compte par le gouvernement des problèmes rencontrés par les outre-mers, le Ministre a également abordé la question du futur projet de loi « compétitivité des outre-mers », en cours d’élaboration.
Dans son intervention, le Sénateur VERGES a rappelé les chiffres officiels communiqués par les services de l’Etat à François CHEREQUE, lors de sa récente visite à La Réunion. : 343.000 personnes vivent sous le seul de pauvreté, (42% de la population), 165.000 demandeurs d’emplois, 116.000 illettrés, 60% des jeunes au chômage, 25.000 demandes de logement social etc. etc. etc.
Au-delà des mesures budgétaires dont discutent les Réunionnais, le problème essentiel est le suivant : quelle efficacité réelle pour l’immédiat, et surtout pour l’avenir de La Réunion, auront les dispositions annoncées par le Ministre ?
A la lumière de la réalité objective des conséquences de la crise structurelle à La Réunion et celles dans le monde, en Europe et en France, il est évident que la crise à La Réunion, par son ampleur et sa gravité, est sans comparaison avec celle de la France en général et même avec celle de la Bretagne en particulier.
Alors, pourquoi un pacte pour les Bretons et non un pacte pour La Réunion, où la situation est infiniment plus grave ?
Les éléments de réponse du Ministre seront une confirmation du point de vue de notre analyse :
Il faut envisager « la fin de la canne à sucre », en fonction de la suppression des quotas en 2017 ;
Dans la répartition des crédits européens du POSEI, c’est la confirmation que la filière banane aux Antilles aura une part prépondérante par rapport à la filière canne à La Réunion.
Pour l’octroi de mer, c’est la confirmation que l’application du nouveau régime se fera en juillet 2014, avec l’application aux entreprises au-delà de 300.000 euros de chiffre d’affaires.
Pour le RSTA, déjà supprimé, et pour le COSPAR, supprimé dans quelques semaines, c’est aux entreprises de prendre le relais.
En ce qui concerne les inégalités de revenus, c’est aux entreprises de faire l’effort pour compléter le fossé entre les 53% du secteur public d’Etat et les revenus du secteur privé.
En ce qui concerne la progression de la population (150.000 habitants en plus, à la fin de la transition démographique), le ministre met en avant comme cause « la fécondité des femmes réunionnaises ».
Le ministre, rappelant sa récente visite à La Réunion, demande à tous les Réunionnais de cesser « de se plaindre » et de prendre leurs responsabilités.
Voilà les Réunionnaises et les Réunionnais avertis, et mis au pied du mur.
Dans les 24 communes de La Réunion, dans les 7 circonscriptions législatives, il y a des pauvres, des chômeurs, des sans emplois, des mal logés, des centaines de petites et moyennes entreprises endettées ou en difficulté, etc. etc. tous sont avertis.
Les élus – maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, parlementaires -, sont avertis et doivent faire face à leurs responsabilités.
La Réunion est en danger.
Au delà de leurs intérêts différents, ou divergents, tous les acteurs économiques, sociaux, politiques, en pleine conscience de cette situation, doivent se concerter, face à l’ampleur de la catastrophe annoncée, afin de définir un programme réunionnais acceptable par tous, pour élaborer le Pacte de La Réunion en danger.
Il faut montrer à Paris que La Réunion ne se plaint pas mais élabore, en toutes responsabilités, un pacte pour sauver La Réunion.
Dans son intervention, le Sénateur VERGES a rappelé les chiffres officiels communiqués par les services de l’Etat à François CHEREQUE, lors de sa récente visite à La Réunion. : 343.000 personnes vivent sous le seul de pauvreté, (42% de la population), 165.000 demandeurs d’emplois, 116.000 illettrés, 60% des jeunes au chômage, 25.000 demandes de logement social etc. etc. etc.
Au-delà des mesures budgétaires dont discutent les Réunionnais, le problème essentiel est le suivant : quelle efficacité réelle pour l’immédiat, et surtout pour l’avenir de La Réunion, auront les dispositions annoncées par le Ministre ?
A la lumière de la réalité objective des conséquences de la crise structurelle à La Réunion et celles dans le monde, en Europe et en France, il est évident que la crise à La Réunion, par son ampleur et sa gravité, est sans comparaison avec celle de la France en général et même avec celle de la Bretagne en particulier.
Alors, pourquoi un pacte pour les Bretons et non un pacte pour La Réunion, où la situation est infiniment plus grave ?
Les éléments de réponse du Ministre seront une confirmation du point de vue de notre analyse :
Il faut envisager « la fin de la canne à sucre », en fonction de la suppression des quotas en 2017 ;
Dans la répartition des crédits européens du POSEI, c’est la confirmation que la filière banane aux Antilles aura une part prépondérante par rapport à la filière canne à La Réunion.
Pour l’octroi de mer, c’est la confirmation que l’application du nouveau régime se fera en juillet 2014, avec l’application aux entreprises au-delà de 300.000 euros de chiffre d’affaires.
Pour le RSTA, déjà supprimé, et pour le COSPAR, supprimé dans quelques semaines, c’est aux entreprises de prendre le relais.
En ce qui concerne les inégalités de revenus, c’est aux entreprises de faire l’effort pour compléter le fossé entre les 53% du secteur public d’Etat et les revenus du secteur privé.
En ce qui concerne la progression de la population (150.000 habitants en plus, à la fin de la transition démographique), le ministre met en avant comme cause « la fécondité des femmes réunionnaises ».
Le ministre, rappelant sa récente visite à La Réunion, demande à tous les Réunionnais de cesser « de se plaindre » et de prendre leurs responsabilités.
Voilà les Réunionnaises et les Réunionnais avertis, et mis au pied du mur.
Dans les 24 communes de La Réunion, dans les 7 circonscriptions législatives, il y a des pauvres, des chômeurs, des sans emplois, des mal logés, des centaines de petites et moyennes entreprises endettées ou en difficulté, etc. etc. tous sont avertis.
Les élus – maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, parlementaires -, sont avertis et doivent faire face à leurs responsabilités.
La Réunion est en danger.
Au delà de leurs intérêts différents, ou divergents, tous les acteurs économiques, sociaux, politiques, en pleine conscience de cette situation, doivent se concerter, face à l’ampleur de la catastrophe annoncée, afin de définir un programme réunionnais acceptable par tous, pour élaborer le Pacte de La Réunion en danger.
Il faut montrer à Paris que La Réunion ne se plaint pas mais élabore, en toutes responsabilités, un pacte pour sauver La Réunion.