Quel bilan faites-vous de cette mandature ?
Nassimah Dindar : Cette dernière mandature a été celle de la concrétisation de nos politiques de cohésion sociale. L’accent a été mis sur cinq grandes priorités qui correspondent aux préoccupations concrètes des familles réunionnaises : la réussite éducative, l’insertion, le logement social, les publics vulnérables, l’aménagement et le développement durable. Que le Conseil général soit aux côtés des Réunionnais, du premier cri au dernier soupir : tel est l’objectif que les élus de la majorité départementale, s’est fixé. Cela achève les conditions de l’égalité sociale.
Même si les conditions de vie des Réunionnais se sont considérablement améliorées depuis ces dernières décennies, il n’en reste pas moins que des efforts doivent se poursuivre pour corriger les inégalités, et notamment en direction des publics les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes en exclusion, personnes porteuses de handicap,..).
Stéphane Fouassin : Cette mandature est basée sur un désastre social celui de l'ARAST, et un abandon du rôle primordial du Conseil général, l'abandon des pôles sociaux aux quatre coins de l'île avec déliquescence des actions sociales de proximité du Département, manque de travailleurs sociaux, manque de moyens dans les antennes, disparitions de certaines aides, grosses difficultés de mobiliser le FSL pour les plus défavorisés, disparition des aides à l'acquisition des compteurs d'eau et d'électricité, et baisse des crédits pour l'accompagnement de communes.
Quelles en ont été les actions marquantes ?
Nassimah Dindar : 55 millions d’euros. C’est la somme que verse, chaque mois, le Conseil Général à près de 103.000 familles (personnes âgées, personnes porteuses de handicap, mal-logés, femmes maltraitées, étudiants « pauvres », publics éloignés de l’emploi).
D'abord en matière de transport : notre mandature a permis de mettre en place de meilleures conditions de déplacement pour la population. Pour les plus de 60 ans, la gratuité des transports en bus a été une avancée, tout comme pour les étudiants avec la mise en place de la carte libre circulation. Pour les personnes porteuses de handicap le conseil Général assure tous leurs déplacements quotidiens et le pass transport a été une innovation, aujourd'hui reprise par d'autres conseils généraux.
En matière de santé : le chèque santé reste une avancée considérable. Au moment où le remboursement des médicaments diminue et où la mutuelle augmente. De même, la prise en charge de la dépendance et du handicap en établissements a été considérablement améliorée: personne ne peut contester les chiffres, par exemple, nous sommes passés de 499 places pour personnes handicapées en 2004 à 1042 en 2010 et nous prévoyons 1473 places en 2013. Le maintien à domicile a été optimisé avec le recours au gré à gré (sur 12152 personnes âgées percevant l’APA, 8000 ont recours au gré à gré) et l'agrément d'accueillants familiaux qui bénéficient gratuitement de la mise aux normes de leur habitat.
Autre action innovante : le chèque Amelio habitat est passé de 3.000 € à 20.000 €.
2.500 foyers réunionnais en ont bénéficié en 2010.
La bourse pour les étudiants à La Réunion a été doublée.
Les enfants en crèche sont partiellement pris en charge pour les foyers aux revenus inférieurs à 2,5 SMIC.
L'insertion, avec plus de 100 millions d'€ par an, est une de nos priorités : plus de 200 chantiers d'insertion financés chaque année et 9.000 CUI. Le Conseil général accompagne également les CUI marchands pour favoriser l'emploi dans le privé.
Je pourrais vous décliner comme cela plusieurs dizaines d'actions positives au bénéfice direct des familles réunionnaises, classe moyenne comprise.
Stéphane Fouassin : Aucune action d'importance majeure, une gestion au fil de l'eau et énormément de dépenses sur la communication, sur les festivités, un immobilisme lié aux tiraillements d'une majorité plurielle difficilement gérable.
Comment la majorité et l'opposition ont-elles travaillé ensemble ?
Nassimah Dindar : L’opposition au Conseil Général a souvent utilisé la polémique et la manœuvre politicienne pour tenter de déstabiliser le Conseil général. La stratégie de l’écran de fumée a été régulièrement employée : sûrement parce que sur le fond ils n’ont pas d’éléments de contestation de nos actions et surtout ils sont vides de propositions concrètes. Face à cela, la majorité départementale est restée solidaire et a démontré sa capacité à garder le cap. L'exemple de l'ARAST est parlant. La détresse de ces ex-salariés, a été utilisée à des fins politiciennes et nous le déplorons. Et pendant cette campagne des cantonales, l'opposition continue à mentir à la population sur ce dossier, c’est le signe qu’elle n’a rien à proposer à la population. Les Réunionnais ne s’y laisseront pas tromper. Il s’agit de l’argent des contribuables. Nous assumons le fait que chaque euro dépensé doit aller au bénéficiaire, c'est-à-dire à la personne âgée, et non pas à financer des déficits de structure grandissants.
Stéphane Fouassin : L'opposition a joué pleinement son rôle en mettant l'accent sur les dossiers sensibles, et la majorité en accusant en permanence le gouvernement pour masquer l'absence de dynamisme de la politique sociale du département.
Que reprochez-vous à l'autre camp ?
Nassimah Dindar : Ce n’est pas en polémiquant que nous ferons avancer la Réunion. Nous sommes ouverts à une opposition quand elle est constructive car tout élu représente la population.
Stéphane Fouassin : L'absence totale de dialogue et de prise en compte des difficultés réelles de la population Réunionnaise
Qu'espérez-vous des prochaines cantonales ?
Nassimah Dindar : La population décidera de reconduire ou non cette majorité les 20 et 27 mars prochains. J’apporte mon soutien aux candidats sortants issus de ma majorité. En effet, depuis 2008, notre majorité plurielle a démontré sa capacité d’action en travaillant dans la cohérence et la solidarité, pour devenir finalement une nouvelle force.
Stéphane Fouassin : Que les résultats des urnes construisent une véritable majorité qui replace le social au centre de la politique du Département, et non à user son énergie à préparer sa carrière. Car, on en perd l'essence même des compétences du Conseil général.
Nassimah Dindar : Cette dernière mandature a été celle de la concrétisation de nos politiques de cohésion sociale. L’accent a été mis sur cinq grandes priorités qui correspondent aux préoccupations concrètes des familles réunionnaises : la réussite éducative, l’insertion, le logement social, les publics vulnérables, l’aménagement et le développement durable. Que le Conseil général soit aux côtés des Réunionnais, du premier cri au dernier soupir : tel est l’objectif que les élus de la majorité départementale, s’est fixé. Cela achève les conditions de l’égalité sociale.
Même si les conditions de vie des Réunionnais se sont considérablement améliorées depuis ces dernières décennies, il n’en reste pas moins que des efforts doivent se poursuivre pour corriger les inégalités, et notamment en direction des publics les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes en exclusion, personnes porteuses de handicap,..).
Stéphane Fouassin : Cette mandature est basée sur un désastre social celui de l'ARAST, et un abandon du rôle primordial du Conseil général, l'abandon des pôles sociaux aux quatre coins de l'île avec déliquescence des actions sociales de proximité du Département, manque de travailleurs sociaux, manque de moyens dans les antennes, disparitions de certaines aides, grosses difficultés de mobiliser le FSL pour les plus défavorisés, disparition des aides à l'acquisition des compteurs d'eau et d'électricité, et baisse des crédits pour l'accompagnement de communes.
Quelles en ont été les actions marquantes ?
Nassimah Dindar : 55 millions d’euros. C’est la somme que verse, chaque mois, le Conseil Général à près de 103.000 familles (personnes âgées, personnes porteuses de handicap, mal-logés, femmes maltraitées, étudiants « pauvres », publics éloignés de l’emploi).
D'abord en matière de transport : notre mandature a permis de mettre en place de meilleures conditions de déplacement pour la population. Pour les plus de 60 ans, la gratuité des transports en bus a été une avancée, tout comme pour les étudiants avec la mise en place de la carte libre circulation. Pour les personnes porteuses de handicap le conseil Général assure tous leurs déplacements quotidiens et le pass transport a été une innovation, aujourd'hui reprise par d'autres conseils généraux.
En matière de santé : le chèque santé reste une avancée considérable. Au moment où le remboursement des médicaments diminue et où la mutuelle augmente. De même, la prise en charge de la dépendance et du handicap en établissements a été considérablement améliorée: personne ne peut contester les chiffres, par exemple, nous sommes passés de 499 places pour personnes handicapées en 2004 à 1042 en 2010 et nous prévoyons 1473 places en 2013. Le maintien à domicile a été optimisé avec le recours au gré à gré (sur 12152 personnes âgées percevant l’APA, 8000 ont recours au gré à gré) et l'agrément d'accueillants familiaux qui bénéficient gratuitement de la mise aux normes de leur habitat.
Autre action innovante : le chèque Amelio habitat est passé de 3.000 € à 20.000 €.
2.500 foyers réunionnais en ont bénéficié en 2010.
La bourse pour les étudiants à La Réunion a été doublée.
Les enfants en crèche sont partiellement pris en charge pour les foyers aux revenus inférieurs à 2,5 SMIC.
L'insertion, avec plus de 100 millions d'€ par an, est une de nos priorités : plus de 200 chantiers d'insertion financés chaque année et 9.000 CUI. Le Conseil général accompagne également les CUI marchands pour favoriser l'emploi dans le privé.
Je pourrais vous décliner comme cela plusieurs dizaines d'actions positives au bénéfice direct des familles réunionnaises, classe moyenne comprise.
Stéphane Fouassin : Aucune action d'importance majeure, une gestion au fil de l'eau et énormément de dépenses sur la communication, sur les festivités, un immobilisme lié aux tiraillements d'une majorité plurielle difficilement gérable.
Comment la majorité et l'opposition ont-elles travaillé ensemble ?
Nassimah Dindar : L’opposition au Conseil Général a souvent utilisé la polémique et la manœuvre politicienne pour tenter de déstabiliser le Conseil général. La stratégie de l’écran de fumée a été régulièrement employée : sûrement parce que sur le fond ils n’ont pas d’éléments de contestation de nos actions et surtout ils sont vides de propositions concrètes. Face à cela, la majorité départementale est restée solidaire et a démontré sa capacité à garder le cap. L'exemple de l'ARAST est parlant. La détresse de ces ex-salariés, a été utilisée à des fins politiciennes et nous le déplorons. Et pendant cette campagne des cantonales, l'opposition continue à mentir à la population sur ce dossier, c’est le signe qu’elle n’a rien à proposer à la population. Les Réunionnais ne s’y laisseront pas tromper. Il s’agit de l’argent des contribuables. Nous assumons le fait que chaque euro dépensé doit aller au bénéficiaire, c'est-à-dire à la personne âgée, et non pas à financer des déficits de structure grandissants.
Stéphane Fouassin : L'opposition a joué pleinement son rôle en mettant l'accent sur les dossiers sensibles, et la majorité en accusant en permanence le gouvernement pour masquer l'absence de dynamisme de la politique sociale du département.
Que reprochez-vous à l'autre camp ?
Nassimah Dindar : Ce n’est pas en polémiquant que nous ferons avancer la Réunion. Nous sommes ouverts à une opposition quand elle est constructive car tout élu représente la population.
Stéphane Fouassin : L'absence totale de dialogue et de prise en compte des difficultés réelles de la population Réunionnaise
Qu'espérez-vous des prochaines cantonales ?
Nassimah Dindar : La population décidera de reconduire ou non cette majorité les 20 et 27 mars prochains. J’apporte mon soutien aux candidats sortants issus de ma majorité. En effet, depuis 2008, notre majorité plurielle a démontré sa capacité d’action en travaillant dans la cohérence et la solidarité, pour devenir finalement une nouvelle force.
Stéphane Fouassin : Que les résultats des urnes construisent une véritable majorité qui replace le social au centre de la politique du Département, et non à user son énergie à préparer sa carrière. Car, on en perd l'essence même des compétences du Conseil général.
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