Mettons tout de suite côté toute volonté de discriminer une génération. Il s'agit ici d'un simple constat. Le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique entrevue en 2008 (Olivier Rivière à Saint-Philippe, Eric Fruteau à Saint-André, Didier Robert au Tampon et Thierry Robert à Saint-Leu, et confirmation de Patrick Lebreton à Saint-Joseph), et confortée par l'accession de Didier Robert à la présidence de la Région en 2010, auguraient d'une probable mutation de génération.
L'élimination de Jean-Paul Virapoullé et de sa liste au premier tour des Régionales 2010, et la défaite du président sortant, Paul Vergès et de l'Alliance, au second tour de ce scrutin, confirmaient le crépuscule des "vieux". C'était il y a trois ans à peine. Trois ans. Il a fallu seulement trois ans pour que les observateurs pour constater la difficulté de la nouvelle génération à s'imposer. Hormis, Olivier Rivière à Saint-Philippe et Thierry Robert à Saint-Leu, la plupart des "jeunes espoirs" ont failli ou sont en difficulté pour les Municipales 2014.
C'est sans aucun doute un paradoxe, l'électorat semble vouloir miser sur des "valeurs sûres" ou qui ont fait leur preuve. C'est le cas de Roland Robert, 76 ans, à La Possession ; André Thien-Ah-Koon, 73 ans, au Tampon ; Joseph Sinimalé, 70 ans, à Saint-Paul, et Jean-Paul Virapoullé, 69 ans (70 ans le 15 mars 2014) à Saint-André. Cette "Génération 70" qui pourrait sans problème se retrouver à l'affiche du film américain, "Expendables", à la place des Stallone, Schwazenegger, Norris, Willis, Lungren ou Van Damme, demeurent des hommes d'actions pour une partie de leur électorat.
Les Municipales 2014 s'annoncent donc, comme un autre théâtre de conflit de générations. Car, au delà des schémas de comportement, de la relation "de père de famille ou non" des uns et des autres avec la population, des stratégies de communication, et de la simple gestion municipale, les administrés veulent avant tout sentir la présence d'un maire, proche d'eux, même si c'est un faiseur de promesses, plutôt qu'un maire travailleur et impliqué, mais qui "i fait pas un compte avec nous".
L'élimination de Jean-Paul Virapoullé et de sa liste au premier tour des Régionales 2010, et la défaite du président sortant, Paul Vergès et de l'Alliance, au second tour de ce scrutin, confirmaient le crépuscule des "vieux". C'était il y a trois ans à peine. Trois ans. Il a fallu seulement trois ans pour que les observateurs pour constater la difficulté de la nouvelle génération à s'imposer. Hormis, Olivier Rivière à Saint-Philippe et Thierry Robert à Saint-Leu, la plupart des "jeunes espoirs" ont failli ou sont en difficulté pour les Municipales 2014.
C'est sans aucun doute un paradoxe, l'électorat semble vouloir miser sur des "valeurs sûres" ou qui ont fait leur preuve. C'est le cas de Roland Robert, 76 ans, à La Possession ; André Thien-Ah-Koon, 73 ans, au Tampon ; Joseph Sinimalé, 70 ans, à Saint-Paul, et Jean-Paul Virapoullé, 69 ans (70 ans le 15 mars 2014) à Saint-André. Cette "Génération 70" qui pourrait sans problème se retrouver à l'affiche du film américain, "Expendables", à la place des Stallone, Schwazenegger, Norris, Willis, Lungren ou Van Damme, demeurent des hommes d'actions pour une partie de leur électorat.
Les Municipales 2014 s'annoncent donc, comme un autre théâtre de conflit de générations. Car, au delà des schémas de comportement, de la relation "de père de famille ou non" des uns et des autres avec la population, des stratégies de communication, et de la simple gestion municipale, les administrés veulent avant tout sentir la présence d'un maire, proche d'eux, même si c'est un faiseur de promesses, plutôt qu'un maire travailleur et impliqué, mais qui "i fait pas un compte avec nous".