"Pourquoi en effet ne pas envisager dès maintenant d’appliquer cette procédure électorale aux législatives de juin 2012, qui se tiendront un mois après l’élection présidentielle ? Pourquoi les électeurs appelés à voter aux primaires en octobre dernier, pour la désignation du champion de gauche à la Présidentielle, ne seraient-ils pas dignes de choisir parmi les prétendants aux législatives de 2012 ?
Des primaires citoyennes à gauche au niveau local : voilà un débat qui mérite d’être engagé immédiatement. Cette initiative constituerait un bon moyen de se mettre à l’abri du syndrome des défaites à répétition dont la gauche dionysienne a trop souvent fait les frais, à force de divisions.
Étendre la procédure de désignation de nos candidats à l’Assemblée Nationale à un corps électoral élargi, revient à s’en remettre au choix des électeurs. Qui s’en plaindra, alors que chacun s’accorde sur l’urgence de réconcilier les citoyens avec la politique ?
La montée de l’abstentionnisme est un vrai problème, et représente une réelle menace pour la démocratie. Opter ou non pour une procédure de primaires citoyennes à l’échelon local suppose d’en mesurer les mérites et les désavantages. En perspective, l’expérience récente tentée et réussie au plan national par le parti socialiste :
1 - La primaire confère une pleine et entière légitimité au candidat qui en sort vainqueur, au terme d’un exercice plébiscité le mois dernier par le peuple de gauche et au-delà.
2 - Ce processus démocratique est de nature à simplifier le problème des alliances (cf. le PCR se ralliant à la candidature Hollande), et à éviter les tractations, marchandages et autres cooptations en coulisse. Les candidats sont invités à défendre, à armes égales, leur programme, leurs propositions et leur personnalité, en toute transparence, sur la place publique. Au cours de débats qui suscitent l’intérêt des citoyens et des médias, comme on a pu le mesurer le mois dernier.
3 - L’issue du résultat établit les bases du rassemblement en vue du scrutin final. Rendez-vous est donné à l’ensemble du corps électoral, une dynamique qui en outre mobilise les militants.
Ce rendez-vous ne doit pas être manqué, car dans le pays, et dans notre île, la volonté et la nécessité du changement se font de plus en plus sentir".
Des primaires citoyennes à gauche au niveau local : voilà un débat qui mérite d’être engagé immédiatement. Cette initiative constituerait un bon moyen de se mettre à l’abri du syndrome des défaites à répétition dont la gauche dionysienne a trop souvent fait les frais, à force de divisions.
Étendre la procédure de désignation de nos candidats à l’Assemblée Nationale à un corps électoral élargi, revient à s’en remettre au choix des électeurs. Qui s’en plaindra, alors que chacun s’accorde sur l’urgence de réconcilier les citoyens avec la politique ?
La montée de l’abstentionnisme est un vrai problème, et représente une réelle menace pour la démocratie. Opter ou non pour une procédure de primaires citoyennes à l’échelon local suppose d’en mesurer les mérites et les désavantages. En perspective, l’expérience récente tentée et réussie au plan national par le parti socialiste :
1 - La primaire confère une pleine et entière légitimité au candidat qui en sort vainqueur, au terme d’un exercice plébiscité le mois dernier par le peuple de gauche et au-delà.
2 - Ce processus démocratique est de nature à simplifier le problème des alliances (cf. le PCR se ralliant à la candidature Hollande), et à éviter les tractations, marchandages et autres cooptations en coulisse. Les candidats sont invités à défendre, à armes égales, leur programme, leurs propositions et leur personnalité, en toute transparence, sur la place publique. Au cours de débats qui suscitent l’intérêt des citoyens et des médias, comme on a pu le mesurer le mois dernier.
3 - L’issue du résultat établit les bases du rassemblement en vue du scrutin final. Rendez-vous est donné à l’ensemble du corps électoral, une dynamique qui en outre mobilise les militants.
Ce rendez-vous ne doit pas être manqué, car dans le pays, et dans notre île, la volonté et la nécessité du changement se font de plus en plus sentir".