Un repas comme un cadeau
"André, c’est mon papa. Il vit avec la maladie d’Alzheimer. Chaque jour, je prends soin de lui, et parfois, je cherche des moyens simples de lui offrir un moment doux. Ce midi, j’ai choisi de lui préparer un plat rare et précieux : un cari bichique."
Le trésor des rivières réunionnaises
Les bichiques, ces alevins d’embouchure, sont devenus très difficiles à trouver. Leur rareté en fait un mets d’exception, souvent réservé aux grandes occasions.
Alors, quand je veux en préparer pour mon papa, je pars moi-même en chercher, à la rivière du Mât ou du côté de Bras Panon, je suis une bazardière.
Les pêcheurs s’installent tôt le matin, non pas avec des filets mais avec leurs vouves, à la main. C’est toute une scène de vie, une tradition qui fait battre le cœur de La Réunion.
La recette d’une tradition familiale
Mon cari bichique, je le prépare comme me l’a transmis ma maman.
D’abord, je fais revenir les zoignons et l’ail.
J’ajoute le safran péi, puis les tomates qui apportent leur couleur.
Enfin, viennent les bichiques, qui se parent d’or et développent ce goût incomparable.
Servi sur un riz blanc bien chaud, ce cari est une invitation à la simplicité et à l’authenticité réunionnaise.
Quand la cuisine devient mémoire
Pour moi, ce repas n’est pas qu’une question de saveur. C’est une passerelle.
À travers ce cari bichique, j’espère qu’André retrouvera, ne serait-ce qu’un instant, un fragment de son passé.
Un parfum, une bouchée, une sensation familière… parfois, il suffit de cela pour faire revenir un souvenir enfoui.
Plus qu’un plat, un lien d’amour
Le cari bichique que je prépare pour mon papa n’est pas seulement une recette : c’est une déclaration d’amour. Une manière de dire que, malgré la maladie, malgré l’oubli, il reste l’essentiel : les liens, la tendresse, la mémoire partagée à travers la cuisine.
Le trésor des rivières réunionnaises
Les bichiques, ces alevins d’embouchure, sont devenus très difficiles à trouver. Leur rareté en fait un mets d’exception, souvent réservé aux grandes occasions.
Alors, quand je veux en préparer pour mon papa, je pars moi-même en chercher, à la rivière du Mât ou du côté de Bras Panon, je suis une bazardière.
Les pêcheurs s’installent tôt le matin, non pas avec des filets mais avec leurs vouves, à la main. C’est toute une scène de vie, une tradition qui fait battre le cœur de La Réunion.
La recette d’une tradition familiale
Mon cari bichique, je le prépare comme me l’a transmis ma maman.
D’abord, je fais revenir les zoignons et l’ail.
J’ajoute le safran péi, puis les tomates qui apportent leur couleur.
Enfin, viennent les bichiques, qui se parent d’or et développent ce goût incomparable.
Servi sur un riz blanc bien chaud, ce cari est une invitation à la simplicité et à l’authenticité réunionnaise.
Quand la cuisine devient mémoire
Pour moi, ce repas n’est pas qu’une question de saveur. C’est une passerelle.
À travers ce cari bichique, j’espère qu’André retrouvera, ne serait-ce qu’un instant, un fragment de son passé.
Un parfum, une bouchée, une sensation familière… parfois, il suffit de cela pour faire revenir un souvenir enfoui.
Plus qu’un plat, un lien d’amour
Le cari bichique que je prépare pour mon papa n’est pas seulement une recette : c’est une déclaration d’amour. Une manière de dire que, malgré la maladie, malgré l’oubli, il reste l’essentiel : les liens, la tendresse, la mémoire partagée à travers la cuisine.











