Constat. Paul Vergès demeure un grand stratège politique. Et jamais, le co-fondateur du PCR n'acceptera que le PS, parti dont il a souhaité la création à La Réunion, soit plus prépondérant que le parti communiste réunionnais. Son "PCR". Ce rapport de force PS/PCR à Gauche, c'est sans aucun doute le principal élément qui va déterminer la conclusion ou non d'un accord de désistement républicain au second tour.
"Nous allons bientôt nous rencontrer". Ce refrain, il vient autant des communistes que des socialistes. Et cela depuis plusieurs semaines. Pire, les deux camps savent que même en cas d'accord de désistement, celui-ci ne sera pas respecté. A qui en incombera la responsabilité ? Le PCR, à ce jour, a deux arguments. Le premier : "Le PS n'a pas clarifié sa position dans la deuxième circonscription". Le deuxième : "Le PCR exige une véritable clarification sur l'accord qui existerait entre Didier Robert et des dirigeants socialistes du Sud".
Le PS, sur le énième certificat de divorce, écrira sans doute pour le PCR : "souffre d'un complexe de supériorité, confond sa gauche et sa droite, a des affinités particulières avec tous les gouvernements, et ce quelle que soit la couleur politique, et a tendance à vouloir faire cocu tous ses partenaires". Le PS a déjà pris ses dispositions. Le PCR aussi. Car, si la multiplication de signes qui présageant la division, s'accumulent, des éléments concrétisant une volonté même infime de tendre vers l'union PS-PCR, sont nuls.
Faut-il vraiment s'en étonner ? Pas du tout. Le PS allait-il vraiment soutenir des propositions communistes auxquelles, le parti socialiste n'adhère pas ? Le PCR allait-il vraiment donner quatre à cinq députés au PS (plus peut-être Huguette Bello), et devenir ainsi le faire-valoir des socialistes à La Réunion ? Il y a des situations que Paul Vergès ne pourra jamais accepter. Même si le PS le lui dit avec des roses...
"Nous allons bientôt nous rencontrer". Ce refrain, il vient autant des communistes que des socialistes. Et cela depuis plusieurs semaines. Pire, les deux camps savent que même en cas d'accord de désistement, celui-ci ne sera pas respecté. A qui en incombera la responsabilité ? Le PCR, à ce jour, a deux arguments. Le premier : "Le PS n'a pas clarifié sa position dans la deuxième circonscription". Le deuxième : "Le PCR exige une véritable clarification sur l'accord qui existerait entre Didier Robert et des dirigeants socialistes du Sud".
Le PS, sur le énième certificat de divorce, écrira sans doute pour le PCR : "souffre d'un complexe de supériorité, confond sa gauche et sa droite, a des affinités particulières avec tous les gouvernements, et ce quelle que soit la couleur politique, et a tendance à vouloir faire cocu tous ses partenaires". Le PS a déjà pris ses dispositions. Le PCR aussi. Car, si la multiplication de signes qui présageant la division, s'accumulent, des éléments concrétisant une volonté même infime de tendre vers l'union PS-PCR, sont nuls.
Faut-il vraiment s'en étonner ? Pas du tout. Le PS allait-il vraiment soutenir des propositions communistes auxquelles, le parti socialiste n'adhère pas ? Le PCR allait-il vraiment donner quatre à cinq députés au PS (plus peut-être Huguette Bello), et devenir ainsi le faire-valoir des socialistes à La Réunion ? Il y a des situations que Paul Vergès ne pourra jamais accepter. Même si le PS le lui dit avec des roses...